Chili incarné
de Gérard Delteil

critiqué par Tistou, le 1 janvier 2007
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Le Poulpe
Un épisode du « Poulpe ». On connait le postulat de base du « Poulpe » ; chaque épisode écrit par un auteur différent mais respectant les caractéristiques de base du « Poulpe », présenté en quatrième de couverture comme un personnage libre, curieux, …, qui commence immanquablement chaque épisode dans son antre, la gargotte de Gérard du « Pied de porc à la Sainte Scolasse », à déguster son café – croissant à l’écoute du bruit de fond de la « beauferie » moyenne et du fait divers en apparence anodin mais qui sera le déclencheur de l’activité tendance « Robin des Bois » du Poulpe.
Donc « Le Pied de porc de la Sainte Scolasse », le Poulpe devant son café – croissant, discussions de bar de base, et un commentaire d’un article sybillin du canard local (Le Monde !):
« Des cadavres d'opposants au régime du général Pinochet transformés en momies atacamèques ?”
Voilà typiquement le genre de news capable de faire démarrer le Poulpe. D’autant qu’un client, opportunément présent va lui proposer les moyens d’enquêter … D’autant qu’inévitablement, Gérard, le patron du bar, par ses sarcasmes allume la détermination du Poulpe …
Et voilà notre Poulpe en route pour le Chili, pour le Mexique, … Un Poulpe au long cours donc.
Pas forcément le plus réussi de la série. C’est le numéro 16 en l’occurrence. A chaque épisode, un auteur. Tous ne sont pas forcément parfaitement en phase avec le personnage. C’est un peu l’impression que j’ai eue ici. Moins de recul, de dérision qu’il ne sied. Plus de violence et de prise au sérieux qu’il n’est raisonnable.