Saga de Tonino Benacquista
Saga de Tonino Benacquista
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Leïa, le 31 juillet 2001
(Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans)
Critiqué par Leïa, le 31 juillet 2001
(Montréal, Inscrite le 15 février 2001, 47 ans)
La note : 
Moyenne des notes : (basée sur 24 avis)
Cote pondérée :
(788ème position).
Visites : 10 166 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes :
(basée sur 24 avis)
Cote pondérée :
(788ème position).
Visites : 10 166 (depuis Novembre 2007)
Pour l'amour de la télé
Louis, Marco, Mathilde et Jérome sont recrutés par une chaîne de télévision française pour faire la scénarisation d'une saga avec pour seule directive: de faire n'importe quoi, tant que ça ne coûte pas cher.
Cette émission comblera en fait le quota de productions française et permettra à la chaîne de se pourvoir du financement. Loin de se douter de l'avenir de leur travail, ces quatre "has been" se mettent au boulot et développent une relation qui va au-delà de l'entente professionnelle. Ils apprendront à se connaître et une belle relation d'amitié les liera. Et cette amitié les aidera sans doute lorsque leur SAGA deviendra l'émission de l'heure et ira même jusqu'à être diffusée en "prime time" pour être visionnée par tous.
Saga est un livre bien écrit empreint d'une touche humoristique qui rend la lecture des plus agréables.
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Les éditions
-
Saga [Texte imprimé] Tonino Benacquista
de Benacquista, Tonino
Gallimard / Collection Folio.
ISBN : 9782070408450 ; 9,20 € ; 14/04/1999 ; 439 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (23)
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Un roman original et assez prenant
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 29 novembre 2023
Saga ou l'histoire d'une série qui marquera l’esprit des spectateurs mais aussi et surtout de ses créateurs est un roman en avance sur son temps et qui bien souvent m'a fait penser au tsunami télévisuel que fut Loft Story en son temps.
Écrit deux années avant l’émergence de Loana et consort l'auteur nous fera vivre cette aventure fictionnelle par le biais d'un des scénaristes, Marco, jeune homme dont le rêve est de devenir scénariste. Accompagné de trois protagonistes aux profils divers et variés l’auteur nous plonge au cœur d’une aventure télévisuelle qui de mon point de vue tient en haleine.
Je ne cache pas que le début fut quelque peu laborieux pour ma part mais une fois l’histoire mise sur de bons rails j’ai été happé.
Saga est un roman prenant qui fait de son auteur, Tonino Benacquista, un romancier qui bien souvent aura fait mouche avec moi.
Écrit deux années avant l’émergence de Loana et consort l'auteur nous fera vivre cette aventure fictionnelle par le biais d'un des scénaristes, Marco, jeune homme dont le rêve est de devenir scénariste. Accompagné de trois protagonistes aux profils divers et variés l’auteur nous plonge au cœur d’une aventure télévisuelle qui de mon point de vue tient en haleine.
Je ne cache pas que le début fut quelque peu laborieux pour ma part mais une fois l’histoire mise sur de bons rails j’ai été happé.
Saga est un roman prenant qui fait de son auteur, Tonino Benacquista, un romancier qui bien souvent aura fait mouche avec moi.
demandez le programme....
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 4 avril 2013
Ce roman est, selon moi, l'un des plus aboutis de Benacquista. Il entraîne véritablement le lecteur dans les coulisses de la télé, il nous fait partager, par le biais de ses personnages hauts en couleur et très charismatiques, les rouages d'une production télévisée. Ainsi, j'ai pu mûrir la réflexion qu'effectivement les acteurs d'une série ne sont pas grand chose, ce sont les scénaristes qui sont tout. Ils créent les personnages, les rebondissements, les dialogues (parfois délégués à des dialoguistes bien sûr), ce sont eux qui font vibrer le téléspectateur et non pas le simple acteur qui joue ce qu'on lui dit de jouer.
A l'inverse de plusieurs commentaires, j'ai trouvé la fin très très bonne. Sans la divulguer pour ne pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs, l'ouverture que fait l'auteur nous amène obligatoirement à nous demander si effectivement une telle chose (la fin) est possible. Sans aller jusque là, je pense que ça y ressemble dans la réalité sauf que c'est plus politique et diplomatique.
L'écriture est très fluide, très facile, les dialogues épurés, parfois très cyniques comme nous l'a souvent habitué Benacquista. Comment ne pas se prendre au jeu? Comment ne pas accrocher un tel roman?
A lire ABSOLUMENT, ne serait-ce que pour (re)découvrir cet auteur admirable.
A l'inverse de plusieurs commentaires, j'ai trouvé la fin très très bonne. Sans la divulguer pour ne pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs, l'ouverture que fait l'auteur nous amène obligatoirement à nous demander si effectivement une telle chose (la fin) est possible. Sans aller jusque là, je pense que ça y ressemble dans la réalité sauf que c'est plus politique et diplomatique.
L'écriture est très fluide, très facile, les dialogues épurés, parfois très cyniques comme nous l'a souvent habitué Benacquista. Comment ne pas se prendre au jeu? Comment ne pas accrocher un tel roman?
A lire ABSOLUMENT, ne serait-ce que pour (re)découvrir cet auteur admirable.
Bien, mais...
Critique de Auteurpm (, Inscrit le 2 octobre 2012, 50 ans) - 14 mars 2013
Alors je dirais super pour rentrer dans l'univers de l'écriture de scenarii... On découvre comment on cela peut se faire et toujours sur le ton un peu humoristique que j'aime chez cet auteur.
Par contre, je pense que cela aurait été bien avec un chapitre en moins... Le dernier. Je me suis ainsi un peu ennuyé et là je trouve la fin choisie par l'auteur pas top, top... Mais pas facile de dire la raison ici.
Par contre, je pense que cela aurait été bien avec un chapitre en moins... Le dernier. Je me suis ainsi un peu ennuyé et là je trouve la fin choisie par l'auteur pas top, top... Mais pas facile de dire la raison ici.
Agréable
Critique de Eoliah (, Inscrite le 27 septembre 2010, 73 ans) - 9 janvier 2012
Un producteur est chargé de boucler le quota de "créations françaises" en 80 épisodes.
Quatre scénaristes en galère sont embauchés au rabais et la mayonnaise prend bien, l'équipe se structure et produit "n'importe quoi" suivant ainsi la consigne.
Mais le "n'importe quoi" diffusé avant l'aube trouve des amateurs et finit à une heure de grande écoute.
Ce roman tient la route dans sa première partie, la dynamique du groupe, les rapports avec le hors-groupe, les différents métiers qui gravitent autour de la production, l'attitude des spectateurs sont intéressants. Par contre la fin est sans intérêt
Quatre scénaristes en galère sont embauchés au rabais et la mayonnaise prend bien, l'équipe se structure et produit "n'importe quoi" suivant ainsi la consigne.
Mais le "n'importe quoi" diffusé avant l'aube trouve des amateurs et finit à une heure de grande écoute.
Ce roman tient la route dans sa première partie, la dynamique du groupe, les rapports avec le hors-groupe, les différents métiers qui gravitent autour de la production, l'attitude des spectateurs sont intéressants. Par contre la fin est sans intérêt
Superbe !
Critique de DE GOUGE (Nantes, Inscrite le 30 septembre 2011, 68 ans) - 13 novembre 2011
Quatre personnes que rien ne relie, à part le fait d'être financièrement dans la merde, se retrouvent pour créer un scénario bas de gamme !
Et c'est leur complétude et leurs histoires décalées, leur tolérance et manque de curiosité réciproque qui vont faire de ce groupe, sans avenir, les créateurs d'une série "à succès".
Ils ne s'y attendent pas et on prend garde à ce qu'ils ne le sachent pas ....
Et le "miracle" arrive : un miracle pervers .....puisqu'ils se retrouvent victimes de leur succès, enfin des personnages qu'ils ont imaginés !
Et ils finiront par se quitter, comme ils se sont rencontrés : plus riches oui, pas difficile! mais toujours séparés !
Seul, le secret de l'existence du frère malade de l'un d'entre eux, qui squatte, faute de mieux, les locaux dont ils disposent, sera le lien qui les unit !
Une belle oeuvre ! Moi, je dirai : ça me réconcilierait presque avec la télé !
Et c'est leur complétude et leurs histoires décalées, leur tolérance et manque de curiosité réciproque qui vont faire de ce groupe, sans avenir, les créateurs d'une série "à succès".
Ils ne s'y attendent pas et on prend garde à ce qu'ils ne le sachent pas ....
Et le "miracle" arrive : un miracle pervers .....puisqu'ils se retrouvent victimes de leur succès, enfin des personnages qu'ils ont imaginés !
Et ils finiront par se quitter, comme ils se sont rencontrés : plus riches oui, pas difficile! mais toujours séparés !
Seul, le secret de l'existence du frère malade de l'un d'entre eux, qui squatte, faute de mieux, les locaux dont ils disposent, sera le lien qui les unit !
Une belle oeuvre ! Moi, je dirai : ça me réconcilierait presque avec la télé !
Le meilleur Benacquista
Critique de Chrisland (, Inscrit le 27 septembre 2011, 64 ans) - 3 novembre 2011
"Saga" est, à mon sens, le meilleur roman de Benacquista. Et de loin.
Une idée brillante, un développement très, très ingénieux, de multiples rebondissements (là, c'est l'auteur de polar qui exerce son art), de l'humour mais surtout de l'acidité, et un style toujours aussi fluide et attachant.
Une véritable réussite littéraire, "le" roman où Benacquista trouve le parfait équilibre, l'alchimie qui transcende ses qualités d'auteur. Je le recommande chaudement.
Une idée brillante, un développement très, très ingénieux, de multiples rebondissements (là, c'est l'auteur de polar qui exerce son art), de l'humour mais surtout de l'acidité, et un style toujours aussi fluide et attachant.
Une véritable réussite littéraire, "le" roman où Benacquista trouve le parfait équilibre, l'alchimie qui transcende ses qualités d'auteur. Je le recommande chaudement.
Une saga qui n'accroche pas
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 20 août 2011
Quatre scénaristes sont embauchés pour remplir les quotas quotidiens de création française à la télé; ils peuvent écrire n’importe quoi, leur seule limite étant le budget pourri leur étant accordé. L’idée est géniale, et il n’en fallait pas plus pour m’accrocher en quelques pages. Néanmoins, la suite est décevante. La Saga, je n’y ai pas cru une seconde et j’ai rapidement décroché des dialogues et des scénettes de ce feuilleton qui atteint pourtant des sommets d’audimat. Ce feuilleton qui ennuie le lecteur, c’est le grand défaut de ce roman. À partir du moment où la Saga nous devient pénible, on décroche de tous les succès, les émeutes et les invraisemblances qui arrivent aux scénaristes. Tout semble trop, trop exagéré, trop irréel, trop peu cohérent avec ce qu’on a lu jusqu’alors. Une lecture plutôt moyenne, à mon avis…
Y'a quoi à la télé ce soir?... SAGA
Critique de Pixii (, Inscrite le 26 mai 2011, 52 ans) - 26 mai 2011
Un livre sur la télé et les séries. Publié en 1997, ce roman n'a pas pris une ride, bien au contraire.
Sous seule condition de dépenser le moins d'argent possible, 4 scénaristes ont carte blanche pour écrire 80 épisodes de la série SAGA.
Le style est facile à lire, on rentre tout de suite dans l'histoire. Le récit est drôle et très critique envers la télévision.
Un très bon moment de détente.
Sous seule condition de dépenser le moins d'argent possible, 4 scénaristes ont carte blanche pour écrire 80 épisodes de la série SAGA.
Le style est facile à lire, on rentre tout de suite dans l'histoire. Le récit est drôle et très critique envers la télévision.
Un très bon moment de détente.
Les suites des séries sont souvent décevantes
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 27 février 2009
Après avoir commencé ma lecture, j'ai été pris par le récit, je m'isolais à la première occasion pour suivre cette caricature divertissante du monde de la télé et du cinéma. C'est facile à lire avec des personnages typés et un peu déjantés entre lesquels se noue une belle amitié.
Dommage que Benacquista ait inventé n'importe quoi pour tenter de finir le roman aussi fort qu'il avait commencé, ou plutôt pour tenter de faire une deuxième saison à une première qui avait si bien marché.
Dommage que Benacquista ait inventé n'importe quoi pour tenter de finir le roman aussi fort qu'il avait commencé, ou plutôt pour tenter de faire une deuxième saison à une première qui avait si bien marché.
Acidité gachée
Critique de Amanda m (, Inscrite le 10 janvier 2008, 57 ans) - 2 mars 2008
Il est des romans dans lesquels on n’arrive pas à rentrer. Et si on n’arrive pas à rentrer dès le début, il y a fort à parier qu’on n’y rentrera jamais. C’est ce qui m’est arrivé. Je suis restée insensible à ce roman du début à la fin. Pourtant, l’intrigue est suffisamment retorse et originale pour que j’y trouve mon compte. Il y a de l’humour (et Malavita du même auteur m’avait largement conquise) mais je suis sans doute passé à coté du tout au tout.
Suis-je téléphobe ? Suis-je imperméable ? A aucun moment je n’ai réussi à m’intéresser ni à ces quatre énergumènes qui font sauter l’audimat sans le vouloir, à aucun moment je n’ai apprécié ce portrait pourtant acide et lucide du monde de l’audiovisuel. Question de style ? Un peu. Je l’ai trouvé ennuyeux. Question de crédibilité ? Sans doute aussi, je n’ai jamais réussi à gober un seul instant cette histoire de série pourrie qui devient un Summum et encore moins la fin, que j’ai trouvé carrément grotesque
Suis-je téléphobe ? Suis-je imperméable ? A aucun moment je n’ai réussi à m’intéresser ni à ces quatre énergumènes qui font sauter l’audimat sans le vouloir, à aucun moment je n’ai apprécié ce portrait pourtant acide et lucide du monde de l’audiovisuel. Question de style ? Un peu. Je l’ai trouvé ennuyeux. Question de crédibilité ? Sans doute aussi, je n’ai jamais réussi à gober un seul instant cette histoire de série pourrie qui devient un Summum et encore moins la fin, que j’ai trouvé carrément grotesque
Bonne fiction !
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 26 septembre 2007
C'est de la lecture détente dans le sens positif du terme ! Le style est bon, les personnages sont hauts en couleur (d'après mes souvenirs, je l'ai lu il y a plusieurs années !) Lire ce livre vaut bien mieux que de regarder les feuilletons télévisuels sans fin... :)
Une superbe découverte !
Critique de Clop (, Inscrite le 15 juillet 2005, 40 ans) - 28 août 2006
Tout d'abord merci Brice ! C'est grâce à tes critiques que j'ai ressenti l'envie de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas (honte à moi). Merci merci merci mille fois !
J'ai tout aimé dans ce roman : l'histoire, les histoires dans l'histoire, l'humour, la réflexion autour de la télévision et surtout le style de l'auteur. Un vrai régal.
Je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin, dès aujourd'hui, je pars à la rencontre d'un autre Benacquista.
J'ai tout aimé dans ce roman : l'histoire, les histoires dans l'histoire, l'humour, la réflexion autour de la télévision et surtout le style de l'auteur. Un vrai régal.
Je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin, dès aujourd'hui, je pars à la rencontre d'un autre Benacquista.
Mon premier Benacquista
Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 40 ans) - 19 juillet 2006
Un ex petit ami à moi m'a dit un jour, "comment ça, tu ne connais pas Tonino Benacquista ? Mais tout le monde, connait Tonino Benacquista, c'est un auteur célèbre, ce qu'il écrit est magnifique".
Fidèle à la lecture depuis le premier jour ou mon institutrice m'en délivra les clés, j'avais honte de ne pas connaître ce grand Benacquista.
Il m'a alors offert Saga et Quelqu'un d'autre. Les couvertures semblaient assez mièvres, les résumés de l'éditeur étaient sympas mais sans plus. De prime abord, comme ça, je ne les auraient pas achetés de moi-même.
Et puis j'ai ouvert Saga, parce qu'il "fallait bien que je les lise un jour".
J'ai été avalé par le roman. J'ai un eu coup de foudre littéraire. Conquis par le style, conquis par l'auteur, conquis par l'histoire.
Saga s'est révélé être une merveille, quatre scénaristes au rebut, employés pour leur médiocrité afin de pondre du mauvais, dans les pires conditions possibles. La critique d'une société se suffisant du pire, du monde de la télévision, prêt au pire.
J'ai trouvé ce lire terriblement touchant et beau, même si la fin semble un peu démesurée, c'est ça, le charme d'un Benacquista.
Fidèle à la lecture depuis le premier jour ou mon institutrice m'en délivra les clés, j'avais honte de ne pas connaître ce grand Benacquista.
Il m'a alors offert Saga et Quelqu'un d'autre. Les couvertures semblaient assez mièvres, les résumés de l'éditeur étaient sympas mais sans plus. De prime abord, comme ça, je ne les auraient pas achetés de moi-même.
Et puis j'ai ouvert Saga, parce qu'il "fallait bien que je les lise un jour".
J'ai été avalé par le roman. J'ai un eu coup de foudre littéraire. Conquis par le style, conquis par l'auteur, conquis par l'histoire.
Saga s'est révélé être une merveille, quatre scénaristes au rebut, employés pour leur médiocrité afin de pondre du mauvais, dans les pires conditions possibles. La critique d'une société se suffisant du pire, du monde de la télévision, prêt au pire.
J'ai trouvé ce lire terriblement touchant et beau, même si la fin semble un peu démesurée, c'est ça, le charme d'un Benacquista.
Ca ne me réconciliera pas avec la télé !
Critique de Saint-Germain-des-Prés (Liernu, Inscrite le 1 avril 2001, 56 ans) - 18 juin 2006
Faut pas s’étonner d’aboutir à une série télévisée complètement déjantée si on donne carte blanche à quatre scénaristes oubliés de l’audimat. La chaîne de télé se fiche éperdument du résultat car la série est destinée à être diffusée au cœur de la nuit. Elle s’y intéressera de plus près lorsque l’audience se fera plus nombreuse. Tellement nombreuse que la nouvelle sit-com changera de créneau horaire pour s’installer dans les foyers en prime-time. Les scénaristes sont les premiers étonnés. Et là, j’avoue que le récit, qui continue par ailleurs à être savoureux, perd en crédibilité. Mais bon, pourquoi toujours écrire des histoires plausibles ? Plus tard, l’attitude du narrateur, un des quatre scénaristes, à l’égard de sa compagne Charlotte est carrément invraisemblable. Et Charlotte elle-même n’a rien à lui envier. Bref, de la pure fiction. Et là, quand même, on se dit qu’un brin de psychologie sensée n’aurait pas fait de tort au roman… Enfin, quand on voit ce qui est diffusé actuellement sur les ondes, on peut se demander si Benacquista n’a pas voulu caricaturer à l’extrême, forcir le trait, pour stigmatiser l’influence de l’univers télévisuel sur la vie réelle…
Donc, je résume : agréable à lire mais pas crédible une seule fraction de seconde.
Donc, je résume : agréable à lire mais pas crédible une seule fraction de seconde.
Pour l'amour d'une saga...
Critique de Missparker (Ixelles, Inscrite le 27 janvier 2006, 42 ans) - 7 février 2006
Roman tout simplement excellent. L'auteur brille par sa drôlerie, son inventivité et sa finesse. Il mélange les styles littéraires (scénario dans le roman) et fait une critique à l'arsenic de la société et des mass médias. Rien que d'y repenser, j'en ai le sourire aux lèvres.
Démarre bien mais finit
Critique de Aldus (Nantes, Inscrit le 12 novembre 2005, 61 ans) - 13 novembre 2005
Concert de louanges autour de ce livre. Je le lis assez tardivement mais bon. Le livre se lit très vite, on est assez pris par l'histoire, c'est certain. L'idée est très drôle, ça démarre sur les chapeaux de roues puis ça tourne bizarrement comme si l'auteur était parti sur une autre histoire en cours de route. Vers le dernier tiers, c'est dommage, on décroche, ça tourne un peu à vide, on n'y croit plus du tout. Je crois que l'auteur à eu une grosse fatigue pour finir, on va dire ça comme ça, c'est dommage. J'espère que sur d'autres romans, il tient mieux la distance, je vais voir ça.
j'ai adoré... non c'est PASSIONNANT
Critique de Manoune (, Inscrite le 14 octobre 2005, 35 ans) - 14 octobre 2005
j'ai lu ce livre cet été je n'avais jamais entendu parler de cet auteur mais quelle révélation!!!!!!!! C'est un des rares livres contemporains que j'apprécie il est véritablement génial l'histoire est très bien menée et on s'imprègne vraiment des personnages si vous voulez vous détendre c'est un super livre
personnellement je l'ai lu à la plage le cadre était idyllique
personnellement je l'ai lu à la plage le cadre était idyllique
Attachant, un peu noir et embrouillé
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 28 août 2005
Les quatre personnages sont attachants, bien qu'un peu caricaturaux.
Mais c'est assez efficace. Quant à Charlotte, l'amie de Marco, je ne suis pas tout à fait convaincu de la crédibilité du personnage.
Je suis certain qu'il y a quelques éléments véridiques dans la description de la rédaction d'un scénario de téléfilm, voire de film. Le sort qui lui est réservé, après la diffusion du 80ème épisode, me paraît totalement farfelu.
Les personnages de la série auxquels s'ajoutent ceux de la réalité du livre ne facilitent pas la linéarité du propos, mais cela permet une lecture à plusieurs niveaux.
J'ai apprécié la dichotomie que l'auteur fait entre art et argent au cinéma, constat avec lequel je suis parfaitement d'accord.
La fin est irréelle et amusante, et celle de l'un des personnage très émouvante.
Le tout est assez agréable.
Mais c'est assez efficace. Quant à Charlotte, l'amie de Marco, je ne suis pas tout à fait convaincu de la crédibilité du personnage.
Je suis certain qu'il y a quelques éléments véridiques dans la description de la rédaction d'un scénario de téléfilm, voire de film. Le sort qui lui est réservé, après la diffusion du 80ème épisode, me paraît totalement farfelu.
Les personnages de la série auxquels s'ajoutent ceux de la réalité du livre ne facilitent pas la linéarité du propos, mais cela permet une lecture à plusieurs niveaux.
J'ai apprécié la dichotomie que l'auteur fait entre art et argent au cinéma, constat avec lequel je suis parfaitement d'accord.
La fin est irréelle et amusante, et celle de l'un des personnage très émouvante.
Le tout est assez agréable.
très beau livre ......
Critique de Gloria (villers, Inscrite le 27 mars 2005, 35 ans) - 27 mars 2005
saga est un livre qui est très bien écrit. on ne s'ennuie jamais durant la lecture et on rentre facilement dans l'histoire. j'ai particulièrement apprécié le personnage de marco (le narrateur).
"pour l'amour de la télé", mais aussi de la fiction
Critique de Fabienne (, Inscrite le 12 septembre 2004, 46 ans) - 12 janvier 2005
J'avais déjà lu ce livre il y a quelques années, et je l'ai relu récemment, simplement parce que je n'avais rien d'autre à lire, et en pensant que le relire ne m'apporterait cependant pas grand chose de plus.
Pourtant, je me suis trompée, car je l'ai encore plus apprécié cette-fois ci que la première fois.
Au-delà de l'humour irrésistible que j'ai retrouvé, j'ai découvert des réflexions qui m'avaient échappé la première fois.
Notamment la réflexion de l'auteur sur le besoin de fiction de chaque individu, dans notre société.
Après, il reste à se demander : un tel besoin de fiction est-il entièrement intrinsèque à l'homme ou bien notre société ne l'exacerbe t'il pas davantage ?
Pourtant, je me suis trompée, car je l'ai encore plus apprécié cette-fois ci que la première fois.
Au-delà de l'humour irrésistible que j'ai retrouvé, j'ai découvert des réflexions qui m'avaient échappé la première fois.
Notamment la réflexion de l'auteur sur le besoin de fiction de chaque individu, dans notre société.
Après, il reste à se demander : un tel besoin de fiction est-il entièrement intrinsèque à l'homme ou bien notre société ne l'exacerbe t'il pas davantage ?
Un peu trop
Critique de Scarlet (, Inscrite le 23 août 2004, 42 ans) - 23 août 2004
J'ai aimé ce livre mais quelques petits accrocs m'ont fait décrocher quelques fois. Un nombre incroyable de personne qu'il faut mémoriser (ceux de la série), des passages très longs. Mais finalement j'ai aimé l'humour absurde de Tonino Benacquista. Je l'ai lu une fois, pas deux par contre. J'en garde un bon souvenir mais cela ne me dérangerait pas s'il venait à s'effacer de ma mémoire. Je le conseille pour une lecture à temps perdu et en n'ayant aucune attente. On voit bien que tout est tiré par les cheveux!
Mouais
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 12 juin 2004
Voici 4 scénaristes, très différents les uns des autres, qui sont embauchés pour écrire un feuilleton production "oeuvre française dans les quotas" destiné à être diffusé à la télé à une heure ou seuls les insomniaques veillent devant leur poste.
Ils ont toute latitude pour tous les paramètres, un seul impératif, le coût de tournage et production, dont décors minimalistes et figés.
Ils vont se régaler, à faire le plus grand n'importe quoi possible.
La France va A DO RER. Alors quand Saga va s'arrêter, ça va être l'émeute. Nos 4 héros vont séparer, connaître chacun des destins abracadabrants, jusqu'au point final.
C'est pas mal comme lecture détente, je trouve que le côté absurde est bien abordé, avec un crescendo et un point final énoooorme. L'écriture de Benacquista me plait bien, mais il manque à tout ça je trouve justement la petite note de FANTAISIE pure qui fait passer l'absurde... Là c'est sérieux tout en étant impossible... Il y a comme un léger malaise.... Néanmoins je lirai encore cet auteur, je suis sûre qu'avec un autre livre il peut me séduire.
Ils ont toute latitude pour tous les paramètres, un seul impératif, le coût de tournage et production, dont décors minimalistes et figés.
Ils vont se régaler, à faire le plus grand n'importe quoi possible.
La France va A DO RER. Alors quand Saga va s'arrêter, ça va être l'émeute. Nos 4 héros vont séparer, connaître chacun des destins abracadabrants, jusqu'au point final.
C'est pas mal comme lecture détente, je trouve que le côté absurde est bien abordé, avec un crescendo et un point final énoooorme. L'écriture de Benacquista me plait bien, mais il manque à tout ça je trouve justement la petite note de FANTAISIE pure qui fait passer l'absurde... Là c'est sérieux tout en étant impossible... Il y a comme un léger malaise.... Néanmoins je lirai encore cet auteur, je suis sûre qu'avec un autre livre il peut me séduire.
Réalité ou fiction?
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 13 décembre 2003
Ce roman a remporté le prix des lectrices de Elle. On peut les féliciter sur ce choix judicieux. D'entrée de jeu, Benacquista accroche le lecteur avec un flash irrésitible. Son regard cynique qu'il pose, tout au long du livre, sur le monde la télévision est absolument jouissif et l'on s'en régale jusqu'à la dernière ligne.
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