Cosmétique de l'ennemi
de Amélie Nothomb

critiqué par Gribouilleur, le 1 août 2001
(Louvain-la-Neuve - 48 ans)


La note:  étoiles
Le fructueux filon d'Amélie Nothomb
Tout a commencé dans un aéroport. Et tout y a pris fin, 140 pages plus loin.
Pour son dixième roman, Amélie Nothomb nous sert encore une fois le minimum syndical sous forme d'un dialogue ininterrompu entre un voyageur attendant son avion en retard et l'opportun de service, en la personne de Textor Texel. L'homme est hollandais. C'est sa seule définition. Et tout au long de l'histoire, il va enquiquiner ce brave Jérôme Angust, qui ne fait rien d'autre que de lire tranquillement son livre dans l'attente de son vol retardé pour Barcelone.
Une fois encore le scénario est simple, la trame sans fil et on attend du génie d'Amélie Nothomb cet éclair bienfaisant qui nous fera tressaillir à la lecture de ce roman. Le problème, c'est que l'essoufflement nous prend bien vite et qu'on en sort comme on en est entré : en restant sur sa faim. Oh bien sûr, quelques ravissements littéraires parviennent à nous arracher quelques tremblements de stupeur. Je citerai pêle-mêle ce "Dieu n'existe pas, je l'ai insulté" ou bien encore le néologisant "sphingeries", issu sans doute du croisement entre un sphynx femelle et un gorille sorti de la brume. Malheureusement, on est hors contexte. Amélie Nothomb a-t-elle voulu nous épater avec ses talents de dialoguiste ? Si c'est le cas, l'épate n'est pas al dente, tant il est vrai qu'elle laisse en bouche un goût de déjà-lu. Quelques répliques plutôt faiblardes, une intrigue linéaire qui débouche sur un cul-de-sac, mais une langue (rendons à Nothomb ce qui lui appartient) qui conserve quand même cette vivacité "old-fashioned" faite d'humour rhétorique ("j'eusse préféré que ce ne fût pas un viol" - "un viol au subjonctif imparfait, c'est encore pire") et d'érudition pince-sans-rire.
Au total, ça nous donne une heure et demie de lecture, comme d'habitude; des personnages abracadabrantesques, comme d'habitude; une intrigue plate, comme d'habitude; et un futur best-seller, comme d'habitude. Si la sortie anticipée de ce dixième roman préfigure une rentrée littéraire bien terne, replongeons vite dans les bons vieux classiques. A moins que l'éditeur n'ait voulu faire passer sans flonflons ni trompettes le "sabotage littéreux" de notre fierté belge expatriée.
Tiens, voilà que je néologise, moi aussi...


Un incontournable d'Amélie ! 9 étoiles

Dans un aéroport, deux personnes attendent un avion qui est annoncé avec du retard. : Jérôme Angust, un homme d’affaire qui se rend à Barcelone et Textor Texel, un Hollandais. Ils ne connaissent absolument pas, n’ont aucun point commun et pourtant … Nous assistons à une splendide joute verbale qui devient, au fil de pages, assez terrifiante …

Un des romans, le plus Hitchcockien et le plus machiavélique d’Amélie Nothomb. Un incontournable !


Extraits :

* - Vous croyez toujours que Dieu existe, alors ?
- Oui, puisque je ne cesse de l’insulter.

* - Oui, les boules Quies : la plus belle invention de l’homme.

* - Max Stiner. L’Unique et sa propriété, ça vous dit quelque chose ?
- Non.
- Ca ne m’étonne pas. C’est le théoricien de l’égoïsme. L’autre n’existe que pour mon plaisir.
- Magnifique. Les gens qui pensent comme ça, il faut les enfermer.
- « La vraie morale se moque de la morale . « Ca, c’est de Pascal. Vive le jansénisme !

* - La vie !
- Je connais. C’est surfait.
- Comment expliquez-vous que tant de gens y tiennent ?
- Ce sont des gens qui ont, dans ce monde, des amis et des amours. Je n’en ai pas.

* - La cosmétique, ignare, est la science de l’ordre universel, la morale suprême qui détermine le monde. Ce n’est pas ma faute si les esthéticiennes ont récupéré ce mot admirable.

Catinus - Liège - 73 ans - 5 novembre 2017


sans doute l'un des 3 meilleurs de notre amie Amélie 9 étoiles

L'intrigue parait un peu fade de prime abord et puis... les pages défilent, on s y engouffre et on les dévore sans même s'en rendre compte!!
Un livre moderne, actuel, drôle qui renvoie tout homme à ses actes et à son inconscient....
A lire absolument

Kinette - - 40 ans - 30 mars 2013


On ne peut pas le lâcher! 9 étoiles

Ce type est énervant, il nous met en rogne, on le déteste, on a une envie: qu'il laisse le personnage principal TRANQUILLE! Mais ce n'est pas le cas, il est collant et toujours aussi énervant!

Bon livre qu'on a de la peine à poser lorsqu'on l'a ouvert. On veut savoir la fin... . Court mais bien fait!

Pitchou - Morges - Suisse - 35 ans - 18 octobre 2012


Ma première fois 7 étoiles

Ce fut ma première lecture d'un bouquin signé Amélie Nothomb (et le dernier jusqu'à présent), et je dois dire que ce fut une agréable surprise. J'ai trouvé ce livre plein de finesse et de malice, bien que le style d'écriture ne soit pas fameux. L'histoire et le dénouement sont réellement surprenants, le mystère de l'identité de l'homme est bien tenu jusqu'au bout. Toujours est-il que je ne qualifierais pas ce livre de chef-d'oeuvre, loin de là.

Je vois qu'ici les avis sont très partagés.

Nicolas75 - Paris - 32 ans - 23 août 2012


Intriguée jusqu'à la fin 9 étoiles

C'est un des meilleurs livres de Amélie Nothomb.... je ne peux pas comprendre l'histoire jusqu’à la dernière page...

Il y a intrigue, assassinat, amour, haine et un peu (seulement un peu) de folie...

Je ne peux pas arrêter lire...

Je le recommande vraiment.

Bumba - - 33 ans - 10 décembre 2011


Pourquoi pas ? 6 étoiles

Les avis sont tellement partagés sur ce livre que j'ai fini par le lire pour me faire ma propre opinion. J'ai mis une bonne heure pour le terminer et voilà, je ne suis pas mieux fixée car je suis à mon tour partagée!
Je ne peux pas le comparer à d'autres du même auteur car c'est le seul que je connaisse. L'idée est vraiment sympa, le style génial car on ne se rend même pas compte qu'on est en train de lire mais certains passages sont un peu longs, on tourne en rond et on ne voit pas où tout cela nous mène. Compte tenu de la facilité avec laquelle on peut le lire, je ne peux que conseiller de vous faire une opinion perso. Le moment à passer sur ce livre est loin d'être désagréable!

Patsy80 - - 49 ans - 21 août 2009


Mystérieux 10 étoiles

C'est un très bon livre dans la mesure où l'identité du présumé " ennemi" n'est dévoilée qu'à la toute fin du livre comparé à d'autres qui vous révèlent implicitement l'ennemi.
Ce livre reste très intéressant car tout au long du livre, le lecteur se pose plein de questions et donne au livre un aspect mystérieux qui nous envoûte au point de ne pas pouvoir lâcher la lecture en cours de route.
Très bon livre pour commencer la saga "Amélie Nothomb".

Lullabycure - - 33 ans - 22 juillet 2009


Quelque peu... étrange... 7 étoiles

Environ 130 pages de l'histoire étrange, voire un peu glauque d'un psychopathe qui n'est en réalité pas celui auquel on s'attendait... quoique...
Une question nous vient à l'esprit après sa lecture: Sommes nous vraiment notre pire ennemi?

Law - Marseille - 31 ans - 13 avril 2009


étonnant 8 étoiles

L'essentiel du livre est mené sur une intrigue envoutante et passionnante. le style de l'auteur est vraiment magnifique

Fanettepouet - agde - 32 ans - 4 février 2009


J'ai été surpris 8 étoiles

Excellente nouvelle! Ecriture fine et diaboliquement intelligente. C'est quasi le seul ouvrage de Nothomb que j'ai aimé (en 3-4 lectures), mais celui-là, j'en suis grand fan !!!

Manumanu55 - Bruxelles - 45 ans - 11 décembre 2008


Ennuyeux 1 étoiles

C’est quand même moins pire que Robert des noms propres. C’était « drôle » à quelques reprises, mais pas si intéressants que ça de l’ensemble. Je n’ai pas accroché. Ce n’est pas logique, on peut quand même appeler des agents de sécurité dans les aéroports quand les gens vous emmerdent, on n’est pas obligé d’entendre une personne débiter des conneries sans rien faire, j’ai trouvé le type lent à réagir. D’accord, il n’est peut-être pas censé agir normalement, mais je n’ai pas cru à l’histoire une seconde. La finale n’est pas si mal, c’est la meilleure partie, mais elle est prévisible. Une deuxième lecture du roman ne me l’a pas fait plus aimer. Ce n’est pas que je n’aime pas l’idée du livre, c’est un de mes thèmes préférés (que je ne veux pas dévoiler de peur de révéler la fin), mais dans le genre, je trouve William Wilson de Edgar Allan Poe mieux.

Nance - - - ans - 30 août 2008


Un des meilleurs 8 étoiles

Je juge ce livre plutôt très bien...
C'est un de ceux qui ne laisse pas indifférent, qu'a écrit cette chère Amélie Nothomb.
Bon, j'ai lu une bonne dizaine des livres que cette auteur a écrit, et celui ci est une vraie perle.

C'est une très belle histoire, et très complète.
La dose de mystère laissée à la fin (sur la vérité ou non de l'histoire qui est contée dans ce bouquin) laisse une curiosité, une petite boule dans le ventre (et on se dit... "Est-ce vrai ou non?" - "Est-ce possible?")

La schizophrénie, je ne pensais pas que Melle Nothomb pourrait aussi bien la dévoiler...

Malinska - Liège - 35 ans - 13 août 2008


Roman à deux faces 6 étoiles

C’est un roman qui m’a semblé ordinaire, jusqu’à quelques pages avant la fin. La chute est brillante et donne une tout autre dimension à ce qu’on a lu jusque là... C’est amusant, mais ça ne compense pas pour les petites longueurs croisées en cours de route…

Dans la grande échelle des romans d’Amélie Nothomb, je classerais celui-ci au milieu… Il n’est pas trop abstrait ou théâtral (ce que je n’aime pas), mais tout de même assez loin des «bonnes» histoires d’Amélie, toujours ponctuées de réflexions et de citations qui font rire et réfléchir.

Gabri - - 38 ans - 23 juillet 2008


C'est tout? 6 étoiles

"Cosmétique de l'ennemi" fût ma première confrontation avec l'oeuvre d'Amélie Nothomb(la semaine passée). Je sors un peu mitigé de cette lecture.
J'ai apprécié d'une part cette atmosphère assez malsaine qui règne tout au long du récit, et d'autre part la réflexion sur la question "qui suis-je?", est-ce vraiment moi? Suis-je capable de ça? Bref, Amélie Nothomb analyse la culpabilité et les moyens que l'homme à trouvé pour la vaincre. J'ai aussi relevé quelques répliques savoureuses. Il y a un parallèle intéressant à faire avec le film Fight Club.
En revanche, 110 pages, c'est peu, très peu. Je pense que sur ce thème il y avait de quoi développer un peu plus le dialogue, la psychologie. Mais si j'ai bien compris, les romans de 100 pages sont une marque de fabrique pour Amélie Nothomb.

Bref, bien que de nombreuses personnes m'avaient déconseillé Amélie Nothomb, je m'atendais à pire, ce livre n'est pas fade et le dialogue atteint parfois une forte intensité.
Ca occupe, 2 heures...

Worthless - Bonsecours - 35 ans - 25 décembre 2007


Un livre où on peut apprendre sur soi 10 étoiles

Je pense qu'il ne faut pas voir en ce livre un récit, mais une sorte d'essai psychologique dont le titre serait : "Votre plus grand ennemi est vous-même" ou encore "Le crime passionnel, pourquoi chacun est concerné ?" mais ça ne fait pas Nothomb tous ces titres, voilà pourquoi elle a choisit : "Cosmétique de l'ennemi".
J'ai trouvé ce livre passionnant, il m'a tenue éveillée jusqu'à 2h du matin alors que mes yeux se fermaient et que je connaissais la fin.
Mais rien d'étonnant pour moi, les dialogues de Miss Nothomb me font ressentir la lecture au plus profond de moi.
Il est vrai que la présentation rappelle beaucoup "Hygiène de l'assassin" point de vue du dialogue, mais l'histoire est différente, ainsi que le but. Dans Cosmétique de l'ennemi, Amélie Nothomb nous parle de tous les êtres humains, de la part de schizophrénie en nous qui nous permet de nous protéger mais qui ne fait pas de nous un Dr Jekyll / Mr Hide, pour moi Hygiène de l'assassin traite plus de la lecture...
Pour finir je conseille à tous ce livre !

Red-hair - - 34 ans - 29 juillet 2007


Histoire d'un déni.... 7 étoiles

Jerome Angust se trouve pour quelques heures dans la salle d'attente d'une salle d'embarquement de roissy à destination de Barcelone. Soudain surgit de nulle part un homme, textor Texel, vient l'aborder et lui fait la promesse de le rendre coupable de ce qu'est devenu sa vie avec le poids d'un aveu aussi étonnant que terrible.
Encore une fois Nothomb met son talent à contribution pour aborder le terme du déni et de la culpabilité sous-jacente; l'idée même de cet étonnant personnage qu'est Texel est géniale car il met en mots, clairs, l'idée du moi chère à Freud.
Nothomb m'a encore étonnée par la richesse de son écriture et de son style mais plus encore ici par l'idée singulière de ce personnage dont je ne révèlerai rien pour ne pas fausser l'intérêt du roman. Assurément l'un des meilleurs romans de Nothomb à mes yeux même si je regrette néanmoins qu'il soit aussi court; quel thème! Elle aurait vraiment pu approfondir et donner encore une autre dimension à l'ouvrage.

Oxymore - Nantes - 52 ans - 21 décembre 2006


Des critiques en retard ;-) 6 étoiles

L'histoire se passe dans le hall d'un aéroport; elle dure un peu moins de trois heures.
L'avion est en retard. Alors que Jérôme attend en lisant un livre, un homme vient lui parler. Qui est cet importun qui le dérange? Jérôme tente de le faire déguerpir mais en vain. Le casse-pieds a déjà commencé à lui raconter « son » histoire....
Ce livre est agréable à lire et se lit très vite. Une chouette petite histoire, un peu bizarre et étonnante comme Amélie sait les faire. L'histoire est présentée comme un dialogue entre ces deux personnes (comme bien souvent dans ses romans); on y retrouve son ton et son style. Un bon moment de lecture et je le conseille.

Valeriane - Seraing - 45 ans - 7 août 2006


Métaphysique du glauque à plein tube 5 étoiles

Ca ne commence pas trop mal et se laisse lire pendant en gros la première moitié, et ça vire au glauquissime à partir de l'histoire du viol, et ça empire. J'aime bien l'absurde, mais c'est malsain. Il faut avouer que certaines répliques font mouche ; on retrouve cette forme d'humour, mais également, et à son paroxysme, cette attirance pour les insanités. Comme le dit l'un des personnages, on a la chance d'être épargné des détails du meurtre, comme du viol.

Globalement, cela part d'une bonne idée psychologique... qui reste à exploiter. On en reste au sordide, d'autant plus sale qu'il est gratuit. Au début, j'ai passé un assez bon moment, comme dans Hygiène de l'assassin : on s'est tous fait aborder par un sale con qui vous colle aux basques, qu'on arrive à semer au prix d'une bonne raison ou d'un mensonge. C'est ce qui m'a attiré et qui justifie la note.
"Marketing du suspense " : les deux parties sont très distinctes, la première étant faite pour mieux cacher la deuxième, au prix d'un changement radical, pas toujours des plus heureux, qui peut donner l'impression de se faire avoir.

Veneziano - Paris - 47 ans - 25 juillet 2006


Déroutant 7 étoiles

Un nouveau Docteur Jekill et Mister Hyde, mais en moins bien , comme l'affirme "l'ennemi intérieur", Textor Texel.
Le début m'a amusée ( le culot de l'importun, l'ironie de l'importuné), puis la suite un peu ennuyée (l'acharnement de Textor à être tué et surtout celui de Jérôme Angust à ne pas le faire me dépassaient), mais le retournement de situation ("je suis toi") m'a interpellée et a relancé mon intérêt.
Un bon moment en somme.

Franaud - - 49 ans - 21 juillet 2006


Cosmétique de l'Ennemi 7 étoiles

J'ai eu vraiment du mal à accrocher au début... mais passé les 50 premières pages... impossible de le lâcher... J'ai trouvé ce livre bien... Beaucoup moins bien que Stupeur et tremblements ou Anthecrista...

Euphrasie - - 36 ans - 21 juillet 2006


Blablabla… 5 étoiles

J’ai eu vraiment du mal au début à accepter ses réparties mièvres qui se voulaient pleines d’esprit. On se serait cru dans un de ces salons snobinards où certains tiennent à tout prix à briller par la vivacité, l’impertinence ou l’incongruité de leurs propos, sans parler de l’étalage pédant de quelques connaissances. Un de ces salons où l’on s’ennuie tant.
Certains livres d’Amélie Nothomb sont entièrement, ou presque basés sur un dialogue, qui se veut toujours brillant. Ce sont ses livres que je n’aime pas. Il y a parfois, comme ici, un scénario qui permet d’’ «avaler» le truc, jusqu’à un certain point. D’autant qu’un livre d’Amélie ne dure jamais bien longtemps, on peut prendre patience. Mais tout de même… Quelle mauvaise idée ces dialogues oiseux et humainement invraisemblables ! Et les noms des personnages ! C’est un concours ?
Ici, comme je le disais donc, je trouve que quelques bonnes idées dans l’histoire empêchent le bouquin d’être absolument insupportable, mais les ficelles restent quand même un peu grosses, et lourdes. Ca tient plus du câble que du fil de soie, ou alors, c’est du fil blanc.
J’ai été le plus souvent agacée par les échanges de vue scabreux, invraisemblables, voire ridicules (comme au moment de la mort de la femme) que l’on tente d’excuser ensuite en se disant qu’ils n’ont pas vraiment eu lieu. N’empêche que l’on a bien ressenti l’exaspération que l’on avait à les lire et que l’arrière goût désagréable reste quelle que soit la tentative de justification que l’on puisse avoir après coup.
Conclusion : Une lecture qui ne m’a pas pris beaucoup de temps mais ne m’a pas non plus donné beaucoup de plaisir.

Sibylline - Normandie - 74 ans - 7 janvier 2006


"Une corruption intérieure" 10 étoiles

Horrible, fascinant, surprenant... bref un superbe livre qui pour ma part m'a scotché. Je ne m'attendais pas du tout à ce dénouement là. J'ai lu plusieurs livres de Nothomb mais celui-ci reste de loin mon préféré.

Laudine - - 45 ans - 4 janvier 2006


un bon sujet 8 étoiles

Une histoire originale très originale , un agréable moment en perspective qui nous fait relativiser et ne pas nous prendre la tête . On ne s'attend pas à ca quand on ouvre le livre... cependant plus j'avance dans son oeuvre plus je trouve son style simple voir simpliste . A lire pour se détendre .

Tyty2410 - paris - 38 ans - 1 novembre 2005


Dialogue intérieur... 7 étoiles

Duel destructeur entre les démons intérieurs de Jérôme Angust et lui-même, Amélie Nothomb nous livre ici un dialogue époustouflant qu'elle sait si bien livrer, avec une intrigue que je trouve excellente et vraiment bien maintenue...

Bon le livre se lit en une heure, je trouve cela frustrant, mais la façon dont elle a pu me tenir en haleine tout le long de ce dialogue (car ce livre n'est qu'un dialogue gigantesque) mérite tous les éloges...

Le livre est est beaucoup plus profond qu'il n'y parait, la psychologie des (ou du...) personnage est assez élaborée, et le coup de théâtre laisse un bon souvenir...

Neithan - - 37 ans - 20 juillet 2005


pas mon préféré 4 étoiles

Cosmétique de l'ennemi, cela se passe dans un aéroport où un homme parle, tout d'abord de ce qu'il ya de plus banal, puis de ses crimes en toute liberté à un passager. Ce qu'il ne sait pas c'est que ce passager est la victime parfaite.
Je ne dis pas qu'il n'est pas bien ni qu'il est , mais j'ai vu mieux !

Ice-like-eyes - nantes - 40 ans - 3 juin 2005


Peut mieux faire! 4 étoiles

Visiblement, Amélie a voulu nous montrer qu'elle avait le goût du paradoxe et le sens de la formule. Mais comme elle en fait des tonnes, c'est assez irritant! Dommage, car une telle intrigue aurait certainement pu être mieux exploitée!

Palorel - - 44 ans - 26 mai 2005


Distrayant 6 étoiles

Un roman distrayant, très court, en fait un long dialogue entre un homme et un inconnu qui souhaite l'assassiner dans un aéroport. C'est un roman psychologique distrayant, "nothombien". C'est un peu dommage toutefois que la fin soit assez prévisible (enfin, c'est mon opinion)

Rcapdeco - Paris - 46 ans - 23 mai 2005


Qui est son ennemi? 7 étoiles

Pas mal du tout. Outre le fait que l'histoire est très courte et écrite en très gros caractères, et que l'on peut considérer ça comme une nouvelle, l'histoire de cette irruption que l'on penserait anodine se transforme en cauchemar... C'est bien de la part d'Amélie Nothomb car elle nous a brouillé les pistes dès le début. On n'arrive pas à imaginer une telle fin, jusqu'aux... révélations.

Kreen78 - Limours - 46 ans - 13 décembre 2004


Même si c'est pas mon préféré, j'en raffolle! 9 étoiles

Presque aucun défaut. Excellent. Sauf quand on le relit: les mailles du filet s'écartent trop facilement, on aperçoit les coutures...
Mais c'est celui que je conseillerais pour commencer les Nothomb

Elseline - - 37 ans - 18 octobre 2004


L'oeuvre d'une habile dialoguiste 6 étoiles

L'ennemi, c'est ce démon intérieur qui vit en nous et nous pousse à assouvir nos envies les plus refoulées et qui peut nous assaillir soudain dans une salle d'attente d'aéroport …

Pour des raisons techniques, l'avion que devait prendre Jérôme Angust ce 24 mars 1999 était retardé pour une durée indéterminée. C'est cet instant d'intense vulnérabilité que Textor Texel choisit pour fondre sur sa proie et lui imposer la torture, légale, d'une conversation non désirée. Jérôme Angust fut alors forcé de subir le récit ignoble et morbide de la vie du tortionnaire Texel qui lui permettrait à lui de se libérer de l'Ennemi…

Cosmétique de l'Ennemi est un dialogue, un dialogue jouissif entre un homme d'affaires médiocre et un oisif cruel et sadique, un dialogue quasi-théâtral pour un récit en un acte et avec deux personnages. Ce n'est pas pour rien qu'Amélie Nothomb nous avait prévenus dans Péplum qu'elle est avant tout dialoguiste. Cosmétique de l'Ennemi se veut un hommage au texte et à la parole ainsi que le souligne Textor lorsqu'il s'amuse à faire l'étymologie de son prénom. Cosmétique de l'ennemi est aussi une approche métaphysique et mystique de la psychologie humaine et de l'Inconscient : la cosmétique, science de l'ordre universel, met aux prises l'homme, abandonné par un Dieu impuissant, avec l'Ennemi de l'intérieur, cette partie du moi rejeté qui nous assouvit toutes ses envies, toutes nos envies, fut-ce par l'imagination et peut venir à l'improviste venir nous faire payer la note de nos mensonges avec nous - mêmes. Cette vision de la vie humaine est servie par un dialogue délectable, fait d'impolitesse, de cruauté et de malveillance

Banco - Cergy - 42 ans - 10 août 2004


prise au piège 8 étoiles

durant une heure de permanence non prévue, et donc aucun travail à préparer, mon voisin me lance ce livre en jurant qu'il va m'occuper jusqu'à ce que les cours reprennent. Il n'a pas vu faux; on avait déja étudié "stupeurs et tremblements" en classe, j'avais aprécié, mais ce livre là j'ai adoré. Je l'ai lu d'une traite et la fin poignante m'a provoqué un état extatique. J'ai alors dis à mon ami " t'aurais pu me le dire avant quand même, ouahh ce que c'est étonnant, j'y crois pas quelle imagination elle a cette Amélie.." Et ma voisine de derrière de me demander de lui prêter pour la soirée.. La lecture c'est aussi source de partage. Merci Amélie.

Fée-gnasse - - 36 ans - 6 août 2004


J'adore 10 étoiles

Tout simplement : j'adore. Une intrigue qui vous tient en haleine jusqu'à la fin : époustouflante. Encore une belle création littéraire de ma Belge préférée.

Le petit K.V.Q. - Paris - 32 ans - 8 juillet 2004


Mon premier Nothomb...ordinaire sans plomb! 4 étoiles

"C'est un vaudeville,votre histoire"

C'était la première fois que j'ouvrais un livre d'Amélie Nothomb, écrivaine qui m'a été vantée par les uns et démolie par les autres. Si elle est géniale, j'ai vachement l'impression d'avoir débuté au mauvais endroit. Après une première moitié prometteuse, voire enthousiasmante, on tombe dans le trop bizarre, juste pour être bizarre. La mise en face de la situation par Textor Texel et la petite morale sur la folie qui règne en chacun de nous... s'il vous plaît! Une idée sympa de nouvelle excentrique s'est vite changée en déception.

Les anglais ont une expression pour ce que je viens de lire. "Generic" ca ne se démarque en rien. M'enfin....je vais lui donner une autre chance.

FightingIntellectual - Montréal - 42 ans - 31 mai 2004


A lire d'une traite! 8 étoiles

Il est vrai que le livre doit se lire d'une traite, sinon, il n'y a pas d'intérêt. De là à dire qu'il s'agit d'un "chef d'oeuvre" - comme j'ai pu voir dans certaines critiques - ; il ne faut pas exagérer et utiliser ce terme avec parcimonie! Tout ce roman se passe dans le hall d'un aéroport; et est en fait un dialogue entre deux personnages. En lisant, je me suis un peu cru dans le même univers que le film "Phone Game". Petit à petit, nous découvrons la psychologie des personnages et plus je lisais moins j'avais envie qu'il se termine (le livre est assez court!). Quant à la fin, je pense qu'il est facile de s'en douter. Mais le coup de théâtre laisse un bon souvenir. Je le verrai très bien mis à l'écran dans un court ou moyen métrage. Une lecture agréable. J'avais lu "Métaphysique des tubes" ainsi que "Stupeur et Tremblement". J'avais été un peu déçu par ces deux lectures, mais "Cosmétique De L'Ennemi" fait remonter Nothomb dans mon estime!!

Niddle - Le Raincy - 45 ans - 15 mars 2004


Un livre d'Amélie de temps en temps... 7 étoiles

Je ne suis pas une fan d’Amélie Nothomb mais j’aime lire un de ses ouvrages de temps en temps. Ses histoires sont toujours assez tordues. Ce livre m’a agréablement surprise.
Un petit extrait que j’ai apprécié :
« C’est drôle, ce besoin qu’ont les gens d’accuser les autres d’avoir gâché leur existence. Alors qu’ils parviennent si bien eux-mêmes, sans l’aide de quiconque ! »

La citadine - - 55 ans - 23 février 2004


Mouaip. 5 étoiles

Pas exceptionnel celui là. plutôt moyen même. Assez court pour ne pas devenir trop lassant.

Manu55 - João Pessoa - 51 ans - 30 janvier 2004


La culpabilité en face 7 étoiles

Un court roman que j'ai lu d'un trait, facilement, en une heure, en souriant. Rien de spectaculaire. Je me suis gavé de cette belle écriture sans me lancer dans une analyse approfondie, plutôt porté par le plaisir de lire ces clins d'oeil bien tournés. C'est tout et c'est assez en soi.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 27 janvier 2004


En bonne belge que je suis... 6 étoiles

J'ai fini par lire un livre d'Amélie Nothomb, chose que je m’étais bien gardée de faire jusqu'à présent étant donné "le foin" qui entoure cette personne ainsi que ses écrits ! Bien évidemment, comme c’est pour moi le premier je ne peux donc pas faire de comparaison avec ce qu’elle a fait avant cela. En conclusion : beaucoup de tapage pour pas grand-chose...du moins pour celui-ci.

Thémis - Ligny - 54 ans - 17 mars 2002


Bouillie pour chat ? 6 étoiles

M'arrive de trouver que les auteurs qui ont tant de facilité à jouer avec de bons mots clinquants font surtout de la bouillie pour chats (mélange de poisson et de riz pour être précis) qu'ils nous poussent à avaler. Ils sont un peu nos ennemis intérieurs, notre constante tentation, notre façade caricaturale. J'aime bien le personnage d'Amélie Nothomb, peu conventionnel, ou plutôt conventionnel alternatif ; j'aime bien certains de ses textes mais beaucoup moins ses livres-conversation (les combustibles ou celui-ci). Les détracteurs qui en ont déjà parlé l’ont fort bien fait. Et, bizarrement, les laudateurs aussi. Amélie a ce qu’il faut pour continuer à nous surprendre. Dans un sens et dans l'autre.

Bolcho - Bruxelles - 76 ans - 10 février 2002


Correct, sans plus 6 étoiles

Une heure et demi, voilà le temps nécessaire pour engloutir ce livre.
Il ne restera probablement pas gravé dans ma mémoire, mais il m’a quand même fait passer un bon moment.
L'écriture est simple.
Le dialogue constant peut fatiguer, toutefois il convient au thème.
Pas de quoi en faire grand cas, pas de quoi le clouer au pilori non plus.

Saint-Germain-des-Prés - Liernu - 56 ans - 7 février 2002


Antiseptique du salami 2 étoiles

"Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur". Très, très juste... Moi aussi, j'ai lu tous les romans de Nothomb. J'ai beaucoup aimé "Hygiène de l'assassin", "Les catilinaires", "Le sabotage amoureux", "Stupeur et tremblements", "Métaphysique des tubes"... c'est pourquoi je puis me permettre de dire sans parti pris - n'étant pas un "nothombphobe primaire", que ce dernier roman m'a terriblement déçu. Je souscris pleinement à ce qu'écrit Néo-plume : "J'ai été profondément déçue par ce dernier livre d'Amélie Nothomb pourtant tant attendu. Elle ne cesse de faire appel à des phrases bateaux telles que "on a les assassins qu'on mérite" et cela juste afin de remplir des pages. On dirait que son histoire est reprise d'un mauvais téléfilm de série B et ne sachant pas comment finir son livre, elle 'plagie' le concept de Fight Club."
Je crois aussi qu'il est temps qu'Amélie réagisse si elle ne veut pas sombrer dans le "série B". Elle vaut beaucoup mieux que ça.

Lucien - - 69 ans - 30 janvier 2002


Ne vous égarez pas! 10 étoiles

J'ai lu tous les romans d'Amélie, si je n'ai pas été passionnée pas certains (deux, tout au plus!), j'attends avec impatience la venue au monde de ses "prochains bébés". Quand je consulte, par simple curiosité, vos critiques je me demande si je ne suis pas sur un site qui vulgarise la psychologie. Oui, vous faites tous de la psychologie à cinq centimes! Si Amélie vous a livré quelques extraits de sa vie dans trois romans, vous cherchez à l'analyser dans tous les autres. Vous lisez pour chercher la faille ou pour vous distraire? Peut-être venez-vous tout juste de découvrir votre ennemi intérieur?! Enfin, pour en revenir à nos moutons: ce livre est exceptionnel, le style est grandiose, elle a du talent, beaucoup d'imagination. A part me donner du plaisir lors de mes lectures, je ne demande rien à Amélie Nothomb! Et jusqu'à présent, elle y réussit!

Anonyme - - - ans - 29 janvier 2002


La culpabilité 4 étoiles

Et si l'on imaginais, simplement, que l'auteur commence enfin à se trouver réellement face à elle-même, que jusqu'ici la dextérité de sa plume l'a grugée, elle, et nous lecteurs, dépeignant le masque, en faisant croire qu'il s'agissait de l'individu ?
L'artifice règne dans ce roman, les traits sont forcés, jusqu'à fissurer le récit. S'écoule de la fêlure une eau noire, révélatrice : la culpabilité. De quoi l'auteur se sent-elle [est-elle] coupable ? Qu'est-ce qui la submerge au point que son écriture défaille ? La funambule en a assez de son fil et se laisse attirer par le gouffre. Pourquoi ? Ce long dialogue gagnerait probablement à être dit, joué, mis en scène [une critique, ci-dessus, évoque "Fight Club"]. Peut-être appréhenderions-nous mieux le propos. Le dégoût de soi pourrait naître de l'effet de miroir, comme l'auteur a palpé sa culpabilité en la couchant réplique après réplique sur papier.
Palper, mais pas encore triturer : de là ce trop peu, ce "laisser à notre faim". Et si on attendait le prochain ?

Bienvenue à tous - Villers-la-Ville - 50 ans - 6 novembre 2001


A court d'imagination ... 3 étoiles

J'ai été profondément déçue par ce dernier livre d'Amélie Nothomb pourtant tant attendu. Elle ne cesse de faire appel à des phrases bateaux telles que "on a les assassins qu'on mérite" et cela juste afin de remplir des pages. On dirait que son histoire est reprise d'un mauvais téléfilm de série B et ne sachant pas comment finir son livre, elle 'plagie' le concept de fight club. Si peu direz-vous. Les faits sont pourtant là. Si elle continue sur cette voie Amélie risque de finir par écrire des scénarios de seconde zone. Qu'elle prenne garde à la chute. Ses lecteurs sont peut-être nombreux mais pas dupes!

Néo-plume - Termes - 42 ans - 5 novembre 2001


Et un de plus... 10 étoiles

Je trouve quand même dômmage d'être obligé d'attendre si longtemps la rentrée littéraire pour se trouver devant un livre que l'on dévore si vite... Heureusement qu'il en vaut la peine... Pour moi, il est aussi bon que les autres. Il y a peut-être une impression de déjà lu, mais la profondeur des dialogues n'a jamais été exprimée de de cette manière dans les autres romans.Vivement la prochaine rentrée littéraire...

Maître Vergès - Colfontaine - 42 ans - 4 novembre 2001


Pas un goût de déjà connu ?... 6 étoiles

D'accord pour dire que ce livre se lit assez agréablement et vite. Amélie Nothomb sait écrire, c'est sûr ! Mais je trouve le procédé déjà connu, même si elle donne un relief assez particulier au dialogue et aux personnages. "Pourrait mieux faire" dirait son professeur de lettres...

Jules - Bruxelles - 80 ans - 16 octobre 2001


Docteur Jekyll et Mister Hyde 9 étoiles

Je viens de terminer le dernier livre d'Amélie, une nuit d'insomnie... Il me semble que les esprits chagrins sont bien injustes avec ce dernier roman.. Malgré un texte court, j'estime qu'il lui a fallu autant de temps pour le rédiger qu'un quelconque auteur à succès qui nous décrit sa vie misérabiliste dans une Irlande affamée par le midiou.. Dans "métaphysique des tubes" quelques reflexions prouvaient qu'elle connaissait les lois de la physique, Ici, elle nous démontre qu'elle connait la dialectique.. Pour planter le décor, il s'agit en fait d'un phénomène de dissociation, la seconde personnalité de l'individu n'étant que la soupape de sécurité qu'il s'est inventée pour pouvoir survivre.. D'un côté, l'homme d'affaires pressé, préoccupé de ses parts de marché qui ne perd pas de temps en balivernes, comme la poésie ou la philosophie.. De l'autre, son double qui connait les philosophes, est adepte de Spinoza et se délecte de jansénisme..et qui vient tout à coup rappeler à l'homme d'affaires pressé que sa vie est bien différente de cette surface plane et sans tache qu'il montre à la société ... Sa vraie vie, c'est pouvoir engouffrer des saucisses chaudes maculées de ketchup au troquet du coin, violer une femme, se conduire en maître absolu, être le plus fort, le plus beau, mais voilà, les conventions l'enferment dans un carcan et l'empêchent de réaliser ses rêves, de philosopher, de poétiser..

Darius - Bruxelles - - ans - 16 octobre 2001


Amélie, ressaisis-toi! 5 étoiles

Que se passe-t-il?
Je dévore les romans de notre chère Amélie en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Cette fois pourtant, il y avait cette impression de déjà vu...
Quelques parallèles avec "Hygiène" et une histoire qui s'essoufle et qui a du mal à reprendre vie. Bien sûr, ce dernier roman est court mais, il y avait cette trame qui me faisait penser à d'autres romans où l'on peut aisément deviner la suite, mais pas toujours la fin car au contraire de Gribouilleur, seule la fin m'a redonné espoir.
Je suis sûr qu'Amélie donnera naissance à un plus beau bébé la prochaine fois.
En tout cas, je l'espère! Aussi, je tiens à signaler à Leura que moi, Belge n'ai aucun complexe vis-à-vis de la littérature française, bien au contraire.

Crazypig - Tubize - 40 ans - 9 octobre 2001


lecture 7 étoiles

bon, ben voilà, je l'ai lu. Enfin pas vraiment puisqu'une amie m'en a fait la lecture jusque très tard le soir ( et un peu le lendemain matin ). Je remercie donc Amélie pour ne pas avoir sorti un bouquin de six-cents pages et Nadia pour sa lecture. Sinon, le livre est chouette. Sans plus ni moins.

Elric - Boussu - 50 ans - 7 octobre 2001


Ca y est, je l'ai lu... 6 étoiles

...ce matin et très vite, je suis passée au travers du dernier roman d'Amélie. On en parle, on en parle, il fallait bien savoir de quoi il s'agissait. Voilà, divertissant mais des surprises sans surprise. On se prête à sourire, on se dit "ah oui", mais il manque la petite étincelle. Rien à faire, je n'en démordrai pas: "Hygiène de l'assassin" et puis les autres... C'est vrai que ce roman-ci tend à y ressembler. Mais malgré l'aspect morbide et dérangeant qu'est censé apporter Textor Texel, il manque l'étincelle d'originalité que j'avais trouvé dans son premier roman.
Ne soyons pas défaitiste, j'ai pris du plaisir à lire ce livre, vraiment. Les entrechats verbaux d'Amélie valent quand même le détour...

Bluewitch - Charleroi - 45 ans - 7 octobre 2001


Très Amélie... 6 étoiles

Dans le style d'Amélie , sans l'ombre d'un surprise, un texte que l'on aurait aussi pu mettre dans la bouche de Pretexta Tach le héros de Hygiène de l'assassin. Textor Textel est aussi démoniaque et sordide que lui et peut-être que nous.
Il serait notre conscience ... bouhhh rien que d'y penser j'en ai des frissons, j'espère que ma conscience c'est plutôt Mary Poppins ou quelque chose s'en approchant. Une lecture parfaite pour salles d'attente, aéroports ou autres distrayant et amusant et fait avec talent.

Chat pitre - Linkebeek - 53 ans - 11 septembre 2001


Très ennuyé !... 6 étoiles

J'ai terminé de livre hier. Il est vrai qu'il se lit très vite. Je trouve que, comme d'habitude, l'écriture est très bonne. L'histoire se déroule bien, avance régulièrement et, à quelques cas près, on marche dans ce dialogue, il tient assez bien la route. On avance donc avec un certain plaisir. Arrive la découverte qu'il se parle à lui-même, ou à une face cachée de lui-même. J'ai été un rien heurté par la facilité du procédé, mais après quelques répliques, on se retrouve dans un autre engrenage, une autre logique, et le dialogue tient à nouveau. En conclusion: je ne me suis certainement pas ennuyé pendant cette lecture, j'ai trouvé l'artifice un peu gros, j'ai cependant continué sans accepter d'en être par trop perturbé. Alors ???... Bon ? Pas bon ? A mes yeux, il s'entend... Ma réponse: partagé !
Par contre, différemment à d'autres, j'ai préféré à "La Metaphysique des tubes"...Je préfère Nothomb quand elle dépasse l'autobiographie.

Jules - Bruxelles - 80 ans - 10 septembre 2001


Vraiment déboussolant mais pas si charmant 3 étoiles

"l'envie de savoir la suite" tout au long de l'histoire; mais malgrés la plaisance des mots, l'intrigue déboussole. Eh oui! Amélie Nothomb nous a trop habitués à ses romans savoureux d'une petite enfance créatrice et imaginative, à l'innocence des jeunes femmes du XX e siècle, et même lorsque notre jeune écrivain aborde les sujets morbides, c'est avec tellemnt de sarcasme et de finesse qu'on lui accorderait n'importe quoi. Seulement là, c'est différent; l'intrigue choque, et les mots ne guérissent plus; au contraire ils empirent les choses. L'humour naissant durant les cinquante première pages devient agaçant et des retournements de situations trop farfelus.
Bref on en sort après une heure trente, avec le ventre bien vide et juste une envie de penser à autre chose.
NB un divertissement quand-même!!!

Archimède - LLN - 42 ans - 10 septembre 2001


Mais aussi... 6 étoiles

Tout a été dit dans ces critiques éclairs mais je tenais quand même à ajouter mon grain de sel. Je ne retire pas ses qualités à Amélie, elle en a, indéniablement... J'ai eu la chance de lire et de voir une adaptation au théatre d'"Hygiène de l'assassin" qui était et reste pour moi un très bon roman mais aussi le plus représentatif du talent d'Amélie. Pour ce qui est au centre du débat, je pense également que les Belges ont tendance à mettre en évidence leur complexe d'infériorité quand un artiste de chez nous est médiatisé. Mais son style vaut la peine d'être découvert, et, même si Métaphysique des Tubes m'a un peu déçue, je crois qu'elle mérite sa pub. Elle est là pour plaire à ses vrais fans qui, parmi d'autres lecteurs moins assidus, en ont toujours pour leur compte.
De toute façon, depuis quand les critiques littéraires sont-ils source de vérité générale? A force de trop vouloir en dire, ils finissent souvent par passer à côté de ce qui importe vraiment...

Bluewitch - Charleroi - 45 ans - 7 septembre 2001


Je me lance dans le débat... 10 étoiles

J'ai dévoré ce livre en une soirée, parce qu'il est court, passionnant, drôle, et beaucoup plus profond qu'il n'y parait à première vue. Le style en forme de dialogue peut éventuellement faire penser à l'"hygiène de l'assassin", mais c'est peut-être le seul point commun à relever. L'humour et la verve d'Amélie étincellent de mille feux ici, et c'est à regrets qu'on approche de la fin. Elle a le sens du mot juste, et ne réchigne pas à employer un néologisme bien tourné, comme "sphingerie", qui m'a bien fait rire. A t-on affaire à un sphinx qui se prend pour un singe ou l'inverse? Amélie est trop fine mouche pour répondre. Beaucoup est ici dans la suggestion, jusqu'à la suprenante pirouette finale.
C'est une super-douée de la littérature, et j'avoue qu'à une ou deux exceptions près, tous ses livres m'ont emballé.
Quand donc les Belges abandonneront-ils leur complexe culturel vis à vis des Français, et salueront-ils enfin le talent incontestable d'Amélie Nothomb? Pourquoi faut-il que la valeur de nos artistes soit reconnue outre Quiévrain pour qu'on leur accorde un peu d'intérêt chez nous?

Leura - -- - 73 ans - 7 septembre 2001


Chacun son style et les vaches seront bien gardées ! 5 étoiles

Bon, puisque Pétoman veut son débat, allons-y, ça lui fera plaisir, je le connais ! D'abord je n'ai pas lu le livre, j'en ai lu quatre autres etj'ai toujours aimé. Sans plus, ni moins,je ne suis pas un inconditionnel mais je reconnais les qualités d'Amélie. EN premier lieu je ne crois pas qu'elle soit aussi défendue que ça en Belgique : c'est en France qu'elle a son succès et il suffit d'ouvrir les magazines belges pour s'en rendre compte : ici elle a droit à une considération polie, sans plus. il me semble en effet, comme dit Jules, que les Belges s'évertuent constamment à critiquer, pour ne pas dire trainer dans la merde, toute personne ayant un tant soit peu de succès dans quel domaine que ce soit ( sauf peut-être en sport ) : bouquin, musique, ciné,... toujours ce complexe de la part des artistes, cette infériorité qui les pousse à baver devant les modèles des autres pays alors qu'ils font aussi bien, parfois. Cette attitude ridicule des médias qui s'obstinent toujours à rabaisser les productions nationales, à donner cet image d'une Belgique médiocre, d'une Belgique de beaufs, non mais merde, on dit que les français sont chauvins, c'est possible, mais les Belges, alors, on dirait qu'ils détestent que l'un d'entre eux réussissent ! C'est quand même bizarre, non ! DEUXIEMEMENT, on reproche à Amélie son style, ce qui est déjà lui en reconnaître un, ce qui n'est pas mal par les temps qui courent. Non, mais c'est quand même bien mieux que Virginie Despentes ou autres "auteuses" en vogue, non ? Reproche-t-on à Stephen King de diluer de bonnes nouvelles en briques indigestes de 800 pages? A Philippe ( je veux dire Gérard mais il est facile de se tromper ! ) De Villiers d'écrire des conneries facho qui font bander le beauf dans le train qui le mène au boulot ? Ben non, chacun son style ! Si vous aimez Lucchini, n'allez pas voir Stallone ! C'est tout ! Ils sont biens, dans leur genre ! Vous imaginez Lucchini au Viet-Nam ? Ou Stallone dans une discussion philo au bar du coin? Et ben non ! Alors, oui un bouquin d'Amélie Nothomb c'est souvent un long dialogue bien écrit où il ne se passe rien grand chose. C'est ainsi. Si on n'aime pas, rien n'oblige de lire. Pas plus compliqué que ça. A plus pour un avis après lecture. ( 2,5 parce que c'est la moyenne, d'ailleurs remarquez qu'on parle plus de l'écrivain que de son roman, n'est ce pas ? )

Elric - Boussu - 50 ans - 7 septembre 2001


je me lance aussi dans le débat 6 étoiles

Les livres d'Amélie Nothomb d'abord... J'ai lu "Les Catilinaires", pas une grande oeuvre, mais pas mal non plus. "Stupeurs et tremblements" n'était pas sans intérêt, mais ne valait pas le foin qu'on en a fait et le prix obtenu. "La méthapysique des tubes" m'a intéressé pendant les vingt première pages, puis le tout est retombé comme un soufflé, pour moi. Mon expérience s'arrête là. Ma femme vient de terminer son dernier et me dit; "C'est court comme toujours, mais on regrette que ce soit déjà fini"... Cela veut quand-même dire que ce n'est pas nul, à mon avis. Qu'Amélie Nothomb écrive bien, cela me paraît acquis. Je lui reproche seulement de jouer de cette facilité qu'elle a et de manquer de profondeur. Cette femme ne peut pas ne pas avoir davantage à dire car elle me semble loin d'être idiote. Veut-elle aller trop vite, sortir beaucoup de livres ? Je ne sais pas. Quantité plutôt que qualité ?... En tout cas, la comparaison avec Le Coelho me semble très dure !... Lui, c'est pire !... Il me semble presque nuisible ! Quant au problème de nationalité émis par Pétoman, il me semble évident qu'il est indéfendable de soutenir un auteur en fonction de la nationalité qu'il a! Il est bon ou mauvais mais on se fout d'où il vient ! Par contre, il serait tout aussi idiot de démolir Amélie Nothomb parce qu'elle est belge ! Certaines personnes ont parfois tendance à faire de l'autodestruction et à dénigrer systématiquement ce que nous avons. Elle est consacrée en France, après tout, tant mieux pour nous, et pour elle... Tout ce qui fait briller le nom de notre petit pays ne peut que lui servir et, pour le moment nous sommes assez gâtés dans le domaine. N'ayant pas lu le livre, je mets la cote donnée par les lecteurs, puisqu'il en faut une...

Jules - Bruxelles - 80 ans - 7 septembre 2001


j'engage le débat 2 étoiles

D'Amélie Nothomb, je n'ai lu que 2 ou 3 romans et c'est pourquoi je n'osais jusqu'ici pas trop intervenir... mais un débat est lancé et je ne puis y résister... Mon avis est le suivant : Amélie Nothomb, on en fait tout un plat (comme Coelho d'ailleurs), mais son talent est plus que surfait (comme Coelho d'ailleurs). Et pour répondre à la question de Pétoman, oui, je crois qu'Amélie est ainsi défendue en Belgique parce qu'elle est belge MAIS je précise que c'est une bonne chose de défendre nos valeurs belges contre les français qui se croient les seuls à pouvoir écrire des romans alors que dieu sait combien de m... ils sortent chaque année (99 Francs, Baise-moi, La Vie sexuelle de Catherine M...). Voilà ! A suivre...

Pendragon - Liernu - 54 ans - 7 septembre 2001


Etes vous d'accord avec les critiques? 2 étoiles

J'aimerai poser une question: hier, en regardant le premier numéro de l'émission Campus ( qui remplace Bouillon de culture ), les critiques sont asez véhéments contre Amélie Nothomb et particuliérement contre son dernier roman qu'on qualifie de long dialogue qui ne mène à rien avec des phrases stériles??? etes vous d'accord? pensez vous que Nothomb est si défendue en Belgique parce qu'elle a du talent ou parce qu'elle est belge?? Personnellement, je me contrefiche de la nationalité d'un auteur, du moment qu'il est bon. J'ouvre le débat: le talent a t il une connotation nationaliste?

Pétoman - Tournai - 49 ans - 7 septembre 2001


amélie victime de son succès ? 10 étoiles

Bien sûr, on peut dire que depuis "Hygiène de l'Assassin", Amélie Nothomb n'a plus rien écrit d'intéressant et qu'elle exploite honteusement sa notoriété en ne nous donnant qu'un petit bout de son immense talent d'écrivain.Mais c'est aller un peu vite en besogne. Son dernier roman a beau être court (3/4 d'heure suffisent même à le dévorer), il prend à la tête, devient vite obsédant, et le dénouement surprise est bien plus qu'une pirouette facile.L'action avance à quasiment chacune phrase d

Renard du désert - Paris - 67 ans - 2 septembre 2001


Un Génie 10 étoiles

Je l'ai lu d'une traite, ce livre est fabuleux, toujours dans le même genre mais fabuleux tout de même! Elle a un style unique, que j'adore!! Une histoire hors du commun, impossible de deviner le sens au départ et l'intrigue demeure jusqu'aux dernière page.

Alex2906 - Wépion - 46 ans - 29 août 2001


Grandiose ! 10 étoiles

Amélie Nothomb signe avec cette admirable "Cosmétique" son roman sans doute le plus corrosif, le plus troublant, avec le même brio dont elle avait fait preuve pour deux autres de ses huis-clos célèbres "Hygiène de l'assassin" et "Péplum". Ici, l'exceptionnelle auteure se livre dans une bouleversante générosité à la levée du voile sur son intimité. Le Duel destructeur contre son Ennemi intérieur étant un fait tout aussi universel que l'éveil du Tube de "Métaphysique des tubes". Mieux que personne, la prodigieuse Amélie pénètre au fond de nos tripes et nous exorcise de nos propres démons...cela avec une intelligence magnifique et une répartie peu commune ! Félicitations pour votre dernier-né, chère Déesse et Merci pour ce cadeau fabuleux à vos lecteurs ! Guilaine

Anonyme - - - ans - 26 août 2001


moi ou toi? 10 étoiles

Une histoire à lire d'un trait, un long dialogue, mais pourtant est ce réelement un dialogue. Il parle fort mais pourquoi les autres ne disent rien? Qui est ce? Qui suis je? Voila les trois questions qu'on peut se poser au fil des pages. Un roman digne d'Amélie après ses épisodes au Japon voila l'histoire d'un homme dans un aéroport. Un morceau de vie, où tout ne va pas bien, tout s'ecroule...

Brunette - Crosne - 44 ans - 26 août 2001