Dernières nouvelles de la Terre
de Gilbert Bordes

critiqué par Tistou, le 19 février 2007
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Un Bordes futuriste
Gilbert Bordes ne nous avait pas habitué à cela. De la Science-Fiction. On est carrément un milliard d’années après notre ère. Mais rassurez-vous, l’ami Bordes retombe très vite sue ses pa… jambes !
Eh oui, que se passe-t-il un milliard d’années après … nous ? Exit la planète bleue.
Nos petit-petit_petits descendants ont trouvé une planète plus accueillante. Enfin plus accueillante ? Les émotions sont bannies, et donc les différences sexuelles disparues, la vie et les comportements sont régis par un gouvernement d’ordinateurs, … que des joyeusetés ! Mais Gunther et Tahika (drôles de noms pour dans un milliard d’années !) ont accès à des données enregistrées sur la planète dont sont issus les hommes, j’ai nommé : la Terre. Et donc ils visionnent, ils découvrent. Tout.
Ce qu’était une planète vivante, qu’est-ce que l’émotion, la lutte pour la vie, les animaux, et l’énigme pour eux qu’ils ne comprendront qu’à la fin, leur fin ; qu’est-ce que l’amour ?
C’est l’occasion pour Gilbert Bordes de nous donner par flashes de multiples morceaux de bravoure. Comme s’il avait écrit un recueil de petites nouvelles. C‘est très varié, pour l’édification de Gunther et Tahika, ça va de la collision d’une météorite avec la Terre anéantissant les dinosaures, la dure lutte pour la vie d’une lionne blessée dans la savane, à l’ouverture à la vie d’une enfant autiste au travers de sa relation avec un aiglon recueilli, … Gilbert Bordes donne l’impression de traiter des idées d’histoires qui n’auraient pu avoir le format d’un roman !
Mais l’ensemble est plaisant et ne manque pas d’allure. Il y a l’énorme amour de Gilbert Bordes pour les choses et les sentiments simples, la Nature … Et sous-jacent le message d’alerte ; attention notre petite planète bleue est en péril.