La Voleuse de livres de Markus Zusak
( The book thief)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
Moyenne des notes : (basée sur 50 avis)
Cote pondérée : (36ème position).
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Extraordinaire
Voilà une histoire magnifique qui se déroule en Allemagne durant la seconde guerre mondiale. Liesel, une petite fille, est recueillie par Hans et Rosa car sa mère ne peut pas s'occuper d'elle. Elle va apprendre à lire et va vivre sa passion des livres en se mettant à les voler. Dans le même temps, elle va connaître une relation très émouvante avec Max, un juif que ses parents adoptifs cachent dans leur cave. L'histoire est racontée par la Mort, ce qui donne à la fois un côté sombre et cynique. Dès le début on entre dans un monde duquel il est difficile de sortir. On évolue au rythme des sentiments des personnages, très présents. Pour Liesel, les livres sont un vrai moyen de s'épanouir. Ils deviennent des compagnons qui l'aident dans la construction d'elle-même. Très jeune, elle est confrontée à des problèmes difficiles pour lesquels il lui faut une grande maturité. Un livre très original, une couverture vraiment travaillée, bref une vraie découverte.
Message de la modération : Prix CL 2010 catégorie Roman Étranger
Les éditions
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La voleuse de livres [Texte imprimé], roman Markus Zusak traduit de l'anglais (Australie) par Marie-France Girod
de Zusak, Markus Girod, Marie-France (Traducteur)
Oh ! éd.
ISBN : 9782915056488 ; 6,70 € ; 02/03/2007 ; 528 p. ; 153x240 -
La voleuse de livres [Texte imprimé] Markus Zusak traduit de l'anglais (Australie) par Marie-France Girod
de Zusak, Markus Girod, Marie-France (Traducteur)
Pocket / Presses pocket (Paris).
ISBN : 9782266175968 ; 4,00 € ; 20/03/2008 ; 640 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (49)
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Une bonne lecture
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 1 juillet 2021
En dehors de cet aspect, l'histoire qui se déroule dans une petite ville proche de Munich se veut touchante, et décrit le quotidien difficile des habitants d'une rue d'un quartier pauvre pendant la seconde guerre mondiale.
L'héroïne, que la vie n'a pas épargnée, est une jeune fille qui découvre le bonheur de la lecture et le pouvoir salvateur des mots.
Même si ce n'est pas mon genre de prédilection, j'ai apprécié cette histoire.
Der Tod und das Mädchen
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 20 septembre 2020
Et puis j’ai abandonné mes réticences et me suis laissé emporter. Le quotidien de ces allemands de l’intérieur m’a intéressé et le destin de ces familles malmenées m’a touché. Même la fin pourtant annoncée du roman m’a laissé ému en fermant le livre.
Un gentil roman
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 2 septembre 2020
Liesel a été placée dans une famille adoptive près de Munich à la fin des années 30 et va grandir dans ce Reich qui devient de plus en plus dominateur avant de s’effondrer. Originalité, le récit est rapporté par la Mort, qui n’a pas chômé pendant ces années-là, et s’est attachée à cette enfant singulière. La narratrice a ainsi un ton un peu distancié sans être cynique pour relater les événements.
Cette fable, aussi optimiste qu’on peut l’être quand on traite de l’Allemagne nazie, est assurément une bonne voie pour faire découvrir à de jeunes ados, sans trop entrer dans les détails morbides, ce qu’a été cette période, la dictature et la misère du peuple allemand pendant la guerre et sous les bombes alliées. Un point de vue différent alors que nous connaissons surtout la période sous le prisme de l’occupation et la résistance en France, ou bien du destin des juifs d’Europe.Le style est simple et facile à lire, un peu mécanique. Les personnages sont attachants, chacun bien typé tout en restant assez complexe pour qu’on ne tombe pas dans le manichéisme (il y a tout de même quelques nazis incurablement méchants, la morale est sauve). Au final l’ensemble est tout de même assez prévisible, empreint de bons sentiments, avec juste ce qu’il faut de dramatique pour tirer une larme aux âmes sensibles. Bref, un gentil roman.
Livre pour adolescents, mais pas que
Critique de LaVillatte (, Inscrite le 11 juillet 2012, 49 ans) - 22 avril 2020
Mais il possède aussi un charme indéniable de par son originalité narrative et sa poésie et l'on s'y attache progressivement, ne serait-ce que pour sa déclaration d'amour à la lecture et aux mots.
Un livre que l'on a envie d'offrir une fois terminé.
Mort, où est ta victoire ?
Critique de Ardeo (Flémalle, Inscrit le 29 juin 2012, 77 ans) - 24 janvier 2017
Ce procédé -ainsi que de nombreux autres, comme le recours aux dessins ou aux commentaires off issus de dictionnaires ou de livres- apporte un réel soulagement face aux atrocités bien connues des nazis, du sieur Hitler, du genre humain en général et fait de ce livre un message d’espoir comme chacun des livres volés par la petite Liesel. Je recommande AUSSI !
Bouleversant
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 5 juillet 2016
Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi ce livre est dans le rayon jeunesse de ma bibliothèque...
Souffle coupé!
Critique de Mcchipie (, Inscrite le 16 mai 2007, 47 ans) - 27 novembre 2014
Liesel va devoir combattre ses démons, apprendre à lire, apprendre à aimer la lecture, voler des livres, jouer au foot et donner des raclées quand ce sera le moment.
Tous ces moments du roman sont "beaux", sont "parfois tristes", mais surtout nous oppressent. Car la mort, narratrice du roman, fait monter le suspense comme dans un de ces films au cinéma. On imagine aisément un fond sonore nous happer avec passion dans l'histoire, nous angoisser.
La fin du livre m'a mis les larmes aux yeux.
Ce roman est un des meilleurs que j'ai jamais lu!
superbe
Critique de Ournina (, Inscrite le 3 mai 2014, 42 ans) - 2 juin 2014
Je n'ai pas d'autre chose à ajouter aux critiques précédentes, très intéressantes pour un livre magnifique !
Je conseille vivement sa lecture à tous.
Original mais des longueurs
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 20 avril 2014
Déjà la Mort, ici, s'approprie des sentiments, très voir trop humains. La Mort qui fait de la poésie, qui fait de l'humour et gna gna : j'ai trouvé tout ça un peu puéril et stérile. Et puis, la Mort nous spoile à de trop nombreuses reprises l'histoire. Et là, elle est vraiment pas sympa la Mort !!!
L'histoire se perd parfois dans des digressions qui m'ont irritée alors que je la trouvais attachante avec des personnages tout en nuances et particulièrement réussis, comme Liesel, la petite voleuse de livres, comme Hans si bon et si doux, comme Rosa si bourrue en apparence et toujours un juron à la bouche, comme Rudy avec ses cheveux couleur citron, comme Max ce Juif si doux caché dans la cave des Hubermann.
Ce que j'ai aimé également dans cette histoire c'est qu'on nous montre que non : tous les Allemands n'étaient pas des Nazis prêts à tout pour gagner la guerre. C'est très touchant de voir que beaucoup d'Allemands ne comprenaient pas pourquoi il leur fallait tout à coup haïr des personnes qu'ils avaient toujours côtoyées et appréciées sous prétexte qu'ils étaient Juifs. Et que beaucoup ne voulaient également prendre la carte du parti sous peine de très sévères représailles.
Il y a de nombreux moments très marquants et très cinématographiques dans ce livre et cela ne m'étonne guère qu'il soit désormais sorti au cinéma. Cependant je pense qu'il doit être plus direct dans l'émotion car même si à de nombreux moments j'ai été touchée je n'ai pas pleuré une seule fois, je pense que c'est très certainement dû aux digressions trop présentes.
Même si j'ai aimé ce livre je ne partage pas l'engouement général au point d'en faire un coup de cœur. Le style parfois un peu lourdaud y est très certainement aussi pour quelque chose. Mais ce qui est sûr c'est que je ne suis pas prête d'oublier les personnages de ce roman.
Poignant.Inoubliable.
Critique de Provisette1 (, Inscrite le 7 mai 2013, 12 ans) - 1 janvier 2014
Un livre où la Mort, personnifiée, dont la "compagnie" , tout au long du récit, se révèle objective, sage, émouvante jusqu'aux larmes, face à ces humains qui, pour elle, peuvent être, inexplicablement, tout à la fois "magnifiques" et "abominables", d'une bonté, d'une générosité infinies et terrifiants de cruauté.
Tout a été dit précédemment sur ce livre et que pourrais-je ajouter sinon: lisez-le!!!!!!
Oui, vous en sortirez bouleversé(e)s mais, paradoxalement, c'est une lecture qui nous "grandit", nous apaise.
Car, la Mort le dit fort justement: "Je m’étonnerai toujours de ce dont les humains sont capables, même quand les larmes les aveuglent et qu'en titubant et en toussant ils continuent à avancer, à chercher, à trouver.".
INOUBLIABLE.
Les mots et la mort
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 19 juin 2013
On suit grâce à elle la vie de Liesel étonnamment candide et fraîche compte tenu du contexte (la guerre 39/45, sujet plus qu’éculé), mais cette fois du côté civil, dans un quartier pauvre en Allemagne. L’écriture est souple, agréable et le cadeau de Max, le Juif que ses parents cachent chez elle, qui pourrait être un « Le Nazisme expliqué à ma fille » de façon très douce et imagée est magnifique.
La fin m’a fait pleurer, je suis toujours étonnée d’avoir tant d’émotion avec un bouquin.
Très belle lecture !
Critique de Mithrowen (La Chaux-de-Fonds, Inscrite le 23 août 2011, 35 ans) - 2 juin 2013
Seul problème, la mise en page un peu lourdingue avec ses incises en police grasse qui n’apportent pas grand-chose au récit.
Pas mal sans plus
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 18 mars 2013
Je suis un peu déçue, je dois le reconnaitre.
Je ne trouve pas que le livre soit spécialement bien écrit... Peut-être est-ce un problème de traduction..
A aucun moment, je n'ai été transporté par la narration de la mort.. ni même trouvé qu'elle était crédible.
Je reconnais même que je me suis surprise à plusieurs reprises à oublier qui était le narrateur.
Certes, le livre se lit sans difficulté mais dans une écriture un peu pauvre et qui ne retransmet pas l'intensité des émotions...
Quant à l'histoire, elle n'est pas très originale pour une lectrice assidue de l'époque du nazisme.
Le personnage de Liesel est tout de même attachant et la force de l'ouvrage reste dans la relation forte de Liesel, avec Max et Hans .
Les mots et Liesel
Critique de Lolnyny (, Inscrite le 17 mars 2013, 26 ans) - 17 mars 2013
«Je vais vous montrer quelque chose.»
Les mots.
Recommencer sa vie, encore et toujours
Critique de Isad (, Inscrite le 3 avril 2011, - ans) - 3 juin 2012
Le ton sonne toujours juste, léger et profond à la fois. On visualise très bien les situations présentées car l’auteur sait nous les faire imaginer grâce aux détails dont il parsème les pages.
La lecture est agrémentée d’incises avec une typographie différente qui éclairent le caractère des personnages. Une autre touche d’originalité est apportée par quelques illustrations et un conte, avec encore un autre type de police.
A mettre entre toutes les mains.
IF-0512-3891
Le pouvoir des mots
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 30 mai 2012
L'histoire de Liesel Meminger, 9 ans, qui arrive dans une famille d'accueil, peu de temps après avoir quitté sa mère, persécutée par le régime, et vu son frère mourir. Elle fait des cauchemars toutes les nuits ; heureusement que son père Hans est là pour la veiller et lui faire « la classe de minuit ». Elle va trouver dans la lecture une passion et surtout un moyen de s'évader.
S'évader, c'est essentiel lorsque que l'on a vécu autant d'événements traumatisants qu'elle, lorsque l'on se trouve sous l'Allemagne nazie, sous les bombes et de surcroît dans une famille pauvre. On se contente alors de peu, et on profite des petites choses que la vie nous offre: des parents loufoques mais attachants, un petit air d'accordéon, une soupe quotidienne, un meilleur ami avec qui faire les 400 coups, des jurons à tout-va, un ami juif qui sait dessiner, des livres qu'on lit et relit en boucle...
On assiste au défilé des juifs pour les camps de concentration, à la formation des jeunesses hitlériennes, aux coups des bombes pendant la seconde guerre mondiale... pour une fois, on a une idée de la façon dont cette guerre a été perçue par les Allemands lambda, et si on en doutait encore, du travail considérable de la Mort à cette époque.
La Mort a une curieuse façon de raconter ces événements, elle le fait tantôt avec humour, tantôt avec tristesse ; avec en outre une volonté didactique -des synonymes, définitions et traductions par ci, des dessins par là-sous forme de courts chapitres, qui rendent la lecture très agréable. Sa manière originale de nous faire découvrir cette histoire rend le roman inclassable en terme de cible : à mi-chemin entre le roman pour enfant et pour adulte, ce roman est fait pour tous ; il nous montre la puissance des mots sous bien des aspects.
La plus belle histoire que j'ai lue depuis longtemps.
Critique de Kitie 67 (, Inscrite le 24 mars 2012, 36 ans) - 24 mars 2012
-Le narrateur qui n'est autre que la mort.
-Liesel ses parents et son copain qui sont des personnages entiers et attachants.
-L'histoire en elle même très touchante.
On voit pour une fois le quotidien des allemands civils pendant cette guerre, et la difficulté de la vie outre Rhin à cette époque. Ça change du point de vue habituel de la seconde guerre mondiale.
Je n'ai qu'une chose à dire en fait : il faut le lire.
Âmes sensibles s'abstenir...j'ai pleuré à la fin.
Les Allemands n'était pas tous des nazis !
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 50 ans) - 13 décembre 2011
Un roman plein d'émotions qui nous prennent à la gorge, tant l'auteur a su nous faire partager tous ses sentiments. On rit, pleure, s'indigne, s'énerve devant les aventures de Liesel Meminger. On ne peut pas rester indifférent en lisant ce livre, c'est un grand roman qui donne toutes ses lettres de noblesse à la littérature.
Un livre poignant...
Critique de Akhessa (, Inscrite le 30 août 2011, 29 ans) - 30 août 2011
Et il n'en est rien, bien au contraire...
Si l'on omet le (tout) petit détail original de la Mort comme Narratrice (pour ma part j'ai vite oublié que c'était la Mort qui me parlait, happée par l'histoire de Liesel.) ce livre est un véritable témoignage de l'Histoire qui m'a touché...
Le point de vue d'une enfant allemande est très intéressant. pas de pathos larmoyant dans le livre.. La guerre est décrite comme elle est vécue à l'instant... On ne cautionne pas toujours tout, mais on apprend à se taire...
Qu'aurions nous fait nous à leur place? Bien prétentieux qui pourrait y répondre catégoriquement...
On réalise que derrière l'atrocité des guerres, le monde continue de tourner, les gens continuent de vivre... Chacun essaye à sa façon de se préserver, chacun vit avec la culpabilité de l'égoiste geste de vouloir se préserver...
Ce livre a quelque chose de magique, l'atmosphère dépeinte est fascinante... Je l'ai refermé avec un goût de regret dans la bouche... J'aurais voulu continuer avec Liesel, Rudy, Max, et ce personnage qui m'a tant bouleversée, Hans Hubermann...
Un très beau livre...
Liesel Meminger
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 16 mai 2011
L'histoire de Liesel, de sa vie, de ses parents adoptifs, de son ami Rudy, personnage particulièrement poignant, est vraiment prenante. Le contexte historique (Allemagne nazie) est bien exploité, le tout sans tomber dans le jugement de ce peuple, ce qui à mon avis aurait été un piège.
De plus l'originalité de la narratrice, la Mort en personne apporte un certain plus au roman. Bref l'histoire de LA voleuse de livres est vraiment à découvrir dans les quelques 600 pages que compte le livre.
Une référence
Critique de Paquerette01 (Chambly, Inscrite le 11 juillet 2008, 53 ans) - 22 avril 2011
Tout est bien ficelé. L'histoire est riche, la construction originale, le style est poignant d'émotion, le suspense est moteur d'une chronique de la vie quotidienne en temps de guerre...
Un tout petit bémol sur les quarante premières pages.
Les mots qui sauvent la vie
Critique de Alma (, Inscrite le 22 novembre 2006, - ans) - 28 décembre 2010
La couverture et la 4e de couverture du livre m’avaient donné l’impression qu’il s’agissait d’un ouvrage ayant quelque chose à voir avec le paranormal ou le gothique, qui n’avait donc, à priori, rien pour me séduire …….
J’ai découvert une parabole sur le pouvoir de la lecture qui, même si elle est, comme toute fable, démonstrative, reste bouleversante tant par sa gamme de personnages attachants que par la fonction apaisante, presque maternelle de la Mort, l’employée d’un dieu qui sait à la fois s’indigner de ses conditions de travail pendant les bombardements et au camp d’extermination et tout faire, telle une Pietà, pour rendre le moment du passage le plus doux possible . « J’ai recueilli leur âme comme si elle venait de naître . J’ai même embrassé les joues lasses et empoisonnées de quelques uns … j’ai contemplé leurs visions d’amour et je les ai libérés de leur peur »
Une petite réserve, cependant,….. J’ai été agacée par la présence récurrente des termes Papa et Maman pour désigner les parents adoptifs de Liesel . L’emploi de ces mots , par la narratrice qu’est la Mort , qui bascule alors de son point de vue sur celui de l’enfant, paraît puéril, quelque peu incongru et semble fait pour forcer la sensibilité du lecteur, susciter un attendrissement qui tire alors le roman vers le pathos .
Une histoire qui laisse des traces , qu’on ne peut oublier une fois le livre terminé et qui montre que , contrairement à ce qu’affirmait en son temps André Gide, on peut faire aussi de la bonne littérature avec de bons sentiments
Un vrai coup de coeur
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 27 décembre 2010
Un livre bouleversant, des tranches de vie poignantes, on s'attache très vite à tous ces personnages et on ne peut que maudire l'horreur de la guerre!
Je m'arrête à 5 étoiles car la notation ne permet pas d'aller au-delà et c'est bien dommage!
De la tendresse dans une période aussi sombre...
Critique de MichèleK (, Inscrite le 20 octobre 2010, 71 ans) - 20 octobre 2010
Les mots peuvent parfois changer les choses
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 30 septembre 2010
Au départ, je me suis dit: encore un récit sur la guerre, un thème consacré aux nazis, à une amitié impossible... sujet souvent vu et auquel il m'arrive régulièrement de reprocher une certaine facilité car face à cela, qui pourrait rester insensible et ne pas verser une larme ?
Markus Zusak n'évite pas totalement cet écueil et la fibre du pathos me semble par moments un peu trop titillée, mais il compense largement cela par l'humanité des personnages et la beauté de son histoire.
J'ai par exemple apprécié cette narration qui offre au lecteur la possibilité de se placer dans la peau d'un autre (justement par ce recul dû à la Mort qui parle). Histoire de mieux comprendre pourquoi telle ou telle personne agissait de la sorte, pourquoi tel Allemand pensait ceci et faisait cela... il n'est pas toujours simple de replacer les éléments dans leur contexte car il n'y a ni justice ni vérité dans de telles barbaries.
A l'image du magnifique "Seul dans Berlin" de Hans Fallada, Markus Zusak nous ouvre les portes vers un univers de tolérance et de compréhension, afin que nous ne condamnions pas sans savoir et afin que nous "sachions" le passé pour mieux préparer l'avenir.
Original et bouleversant
Critique de Nb23 (Bruxelles, Inscrite le 26 août 2010, 57 ans) - 26 août 2010
Saloperie de guerre...
Critique de Shan_Ze (Lyon, Inscrite le 23 juillet 2004, 41 ans) - 24 août 2010
A chaque fois que je lis un livre sur cette guerre, je me dis quelle saloperie, quelle connerie cette guerre. Heureusement ce n'est pas vraiment une histoire triste puisqu'il y a de l'amour de ses parents "adoptifs", l'amitié avec ses amis. On s'attache à Liesel, à ses parents, à ses amis...
C'est un livre qu'on peut découvrir très jeune parce que l'écriture est simple. J'ai quand même été agacée par quelques tournures, quelques moments qui faisaient moins naturels, ça m'a même fait poser le livre plusieurs fois...
Vraiment un livre que je conseille à tous !
(Je fais ma chipoteuse mais le texte des pages peintes en blanc du Mein Kampf est bien en anglais ? (Curieux si ça se passe en Allemagne. Peut-être n'est-ce que l'édition Pocket ?))
La mort lui va si bien
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 51 ans) - 25 juin 2010
Liesel, ado allemande vivant rue Himmel à Molching lors de la seconde guerre mondiale. Son quotidien, ses rencontres, ses larcins et autres péripéties... et ses interrogations, ses doutes, sa culpabilité ainsi que celle de ses proches. Ce n'était pas simple de l'autre côté de la frontière, la souffrance est bien là, les Nazis s'en chargent.
C'est un très beau texte, joliment écrit. Avec beaucoup de subtilité, l'auteur parvient à nous laisser à distance et ne pas tomber dans le pathos tout en nous gardant pas loin afin d'être suffisamment impliqué par le sort de ces gens, tous attachants (chapeau bas pour ça).
très sympathique lecture!
Critique de Paofaia (Moorea, Inscrite le 14 mai 2010, - ans) - 22 mai 2010
Cette histoire se déroule dans l'Allemagne nazie -, le lecteur est transporté à Molching, non loin de Dachau. La Mort est la principale narratrice. L'auteur l'a voulue pince-sans-rire - « Je n'ai pas de faux, ni de faucille », précise-t-elle - et omniprésente.Et , ce n'est pas une mauvaise idée, annonçant à l'avance les noms de ceux qu'elle va emporter..En cette époque troublée, la Mort est un peu débordée, il lui faut s'organiser..
L'héroïne est une petite fille, Liesel, confiée à une famille peu avant la guerre, famille d'adoption, les Hubermann. Car le père de Liesel, un communiste, a disparu ; sa mère est trop pauvre pour s'occuper d'elle. D'un ton laconique, la Mort raconte comment elle a fauché le petit frère de Liesel. Il avait à peine 6 ans. « Un train roulait à toute allure. Bondé d'être humains. Un enfant de 6 ans mourut dans le troisième wagon. » L'unique réaction de la petite Liesel, face à cette tragédie, est de saisir un livre tombé dans la neige. Le Manuel du fossoyeur - puisqu'il est dit que la Mort a le sens de l'humour - sera sa première lecture.
La voleuse de livres en "volera" 14, et tous seront détournés de leur fonction initiale ( Mein Kampf servira à sauver un Juif..). Et ayant appris à lire avec ce Manuel du fossoyeur, Liesel, pendant les bombardements sur l'Allemagne, lira tous les ouvrages qu'elle possède dans les abris . . Lire, c'est conjurer le sort et rester vivant.
Déclaration d'amour à la lecture,aux liens familiaux,à la solidarité humaine. Jamais trouble, quelquefois très dur, et souvent plein d'humour.
La mort n’a jamais été aussi humaine
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 21 mai 2010
Une histoire triste mais si belle. Pour moi, un roman exceptionnel. Et je suis heureux de constater le succès qu’il a rencontré auprès des jeunes.
(Prix Boeke, M.L. Printz, Daniel Elliott, Book sense)
Sobre
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 13 mai 2010
L'idée que le narrateur soit la mort m'a laissée au début perplexe. Cependant ce guide totalement omniscient nous permet de ne jamais être perdu dans l'histoire, et de suivre très facilement tous les propos et toutes les péripéties de l'ensemble des protagonistes.
Le thème est bien sûr du déjà vu et revu, mais on ne s'en lasse pas tellement cette période est lourde d'histoire.
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce livre. Je l'ai parcouru très vite sans m'y attacher. Quelques passages me semblent un peu inutiles. L'écrivain mène parfaitement bien son récit et ses intrigues, mais l'écriture reste sobre, trop sobre.
J'aurais préféré ce livre beaucoup plus jeune, au début de mon adolescence, où le personnage de Liesel aurait sans doute suscité plus d'empathie chez moi.
La Mort sous un autre angle
Critique de Koudoux (SART, Inscrite le 3 septembre 2009, 60 ans) - 8 mai 2010
La petite Liesel arrive dans une famille nourricière.
Elle va faire connaissance avec sa nouvelle famille et ses nouveaux amis.
Elle devra aussi affronter bien des malheurs...
Tous ces personnages sont touchants.
Et la narratrice est surprenante : la Mort.
D'ailleurs bien différente de ce que l'on imagine.
Elle a du cœur!
"Il me touche, ce gamin. A chaque fois. C'est son seul défaut. Il me fend le cœur. Il me fait pleurer."
Un livre qui marque et que l'on conseille.
Bof
Critique de Sosa263 (, Inscrit le 21 février 2009, 45 ans) - 2 mai 2010
Super
Critique de Ryfia84 (, Inscrite le 27 mars 2010, 29 ans) - 27 mars 2010
La mort en narratrice …
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 26 mars 2010
La technique narratrice est originale, un peu genre « Chroniques de San Francisco » d’Armistead Maupin ; de très courts chapitres comme autant de chroniques. C’est écrit simplement et le style ne laisse pas de souvenirs marquants. Ca « coule » facile. Très « politiquement correct », sans trop de surprises et avec presque une Happy End, pour autant que la mort puisse nous conter une Happy End !
Liesel entame au plus mal sa vie sur terre puisque, un peu avant le déclenchement de la guerre, on commence par la trouver dans un train, emmenée par sa mère, et théoriquement son petit frère, dans une ville lointaine pour être confiée à Hans et Rosa Hubermann, parents adoptifs. On comprend que la mère n’est pas en odeur de sainteté avec le pouvoir nazi et qu’il s’agit là de sauver ses enfants. Théoriquement pour le petit frère puisqu’il s’agit de la première rencontre entre la mort et Liesel ; le petit frère meurt pendant ce voyage. Dans son malheur, Liesel a une première chance puisque Rosa, la mère adoptive, qui apparait de suite comme une marâtre, se révèlera une femme de bien qui tente, parmi d’autres, de survivre dans une Allemagne nazifiée où il ne fait pas bon ne pas appartenir au Parti. Et si Rosa peut passer d’un premier abord pour une marâtre, Hans, le père adoptif, se révèle très vite atypique, sympathique et une bouée pour la très jeune Liesel, même s’il n’est pas, lui non plus, en odeur de sainteté côté parti Nazi.
Markus Zusak va ensuite dérouler l’histoire de l’Allemagne jusqu’à arriver à la guerre. C’est une œuvre historique en quelque sorte sous couvert de l’histoire de Liesel racontée par la mort.
La Mort, narratrice !!
Critique de A-Julie (Québec, Inscrite le 14 mars 2010, 31 ans) - 15 mars 2010
Merveilleux, Magnifique, Superbe.
Critique de Lucie_567 (, Inscrite le 28 février 2010, 37 ans) - 28 février 2010
Extraordinaire
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 16 février 2010
Un beau et bon livre plein d'humanité, au travers d'une petite fille Liesel, personnage central, laissé par sa mère à une famille nourricière, la famille Hubermann ( Rosa et Hans) dans l'Allemagne nazie. Elle vole son premier livre pendant le trajet, c'est celui du fossoyeur (lors de l'enterrement de son petit frère), alors qu'elle ne sait pas encore lire, c'est Hans qui lui apprendra . C'est aussi - l'amitié entre Liesel et Rudy (voisin et obsédé par Jesse Owens athlète noir américain) - sans oublier la femme du Maire qui jouera un rôle important avec les livres - Max l'ami juif caché pendant des mois - c'est aussi la mort qui accompagne tout le livre. Tous les personnages sont attachants.
De plus l'auteur a su nous donner un aperçu de la vie des gens pendant cette période tragique de l'Histoire.
Un livre remarquable, à ne pas rater.
L'Allemagne nazie pendant la guerre
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 10 janvier 2010
Ce qui est original ici, c'est que la narratrice du roman est la Mort. Et le récit est raconté à-postériori, ce qui fait que les morts sont en général annoncés en avant dans l'histoire, afin de nous aider à nous y préparer ! Et c'est bien nécessaire, tellement les personnages sont attachants. Pour réagir aux autres critiques, je trouvais au contraire réussies les considérations (qui prennent peu de place de toute façon) de la mort.
Ce livre, c'est une petite merveille d'humanité et une histoire superbement racontée. Merci CL et le prix des lecteurs de m'avoir fait découvrir cette merveille !
« Peut-on voler le bonheur ? »
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 8 janvier 2010
Cette petite Saumensch comme l’appelait sa maman de remplacement, mène en Bavière la vie de n’importe quelle gamine de dix ans vive, dégourdie et même un peu têtue. Elle ne sait pas lire et son nouveau papa qui vient la consoler la nuit quand le cauchemar récurrent de la mort du petit frère vient mouiller ses draps, déploie des trésors de patience et d’imagination pour lui faire apprendre les mots qu’elle sait mettre sur les choses mais qu’elle ne comprend pas forcément, elle sait bien, par exemple, que « kommunist » est un mot lourd qui peut faire mal et qui a peut-être fait souffrir son père. Les mots deviennent ainsi progressivement images, outils, remèdes, armes, ils prennent une certaine matérialité, une concrétude qui les rend actifs, utiles et même dangereux mais aussi indispensables pour dire, raconter, apprendre et surtout transmettre pour ne pas oublier. La fillette devient vite amoureuse des mots qu’elle trouve dans les livres, elle a déjà ramassé un livre lors de l’inhumation de son petit frère, elle en subtilise un autre lors d’un autodafé mais il lui en faut d’autres encore qu’elle trouvera en catimini dans une bibliothèque privée.
Liesel traverse ainsi son adolescence en compagnie de son ami Rudy, ce Saukerl, avec lequel elle accomplit toutes les aventures initiatiques qui les conduisent vers l’âge adulte sans jamais dévoiler qu’un jour un boxeur juif est venu frapper à la porte de sa nouvelle maison. Ce boxeur changera sensiblement la vie de cette Saumensch en lui ouvrant une autre fenêtre sur le monde qui les entoure au son de l’accordéon de papa que le boxeur connaissait car cet accordéon avait déjà vécu une autre guerre.
Cette histoire pourrait ressembler à de multiples histoires racontées par ceux qui ont vécu la montée du nazisme dans les petites villes, comme Martin Walser sur le Bodensee, mais Zusak a mis en œuvre un processus littéraire très adroit en faisant raconter cette histoire par la mort, pas celle qui se promène comme un squelette recouvert d’un manteau noir et armé d’une faux, non, celle qui vient délicatement ramasser les âmes quand les hommes les font sortir des corps. « J’ai parcouru la planète comme d’habitude et déposé des âmes sur le tapis roulant de l’éternité. » Elle raconte la vie de ces deux adolescents en dix parties portant chacune le titre d’un des livres que Liesel a trouvés, volés ou reçus. C’est un moyen de mettre en scène la montée du nazisme dans ces contrées éloignées du pouvoir avec tous les poncifs que nous connaissons désormais parfaitement. Mais, c’est surtout un moyen de confronter l’humanité avec toutes ses tares, sa vanité, sa veulerie, son ambition mesquine, son immense bêtise, sa cruauté bestiale, … « Parfois ça me tue la façon dont les gens meurent. » peut dire la mort. Soixante ans après Fallada, Zusak nous fait comme une piqure de rappel pour que nous n’oubliions pas que tous les Allemands n’étaient pas des nazis, qu’il y avait parmi eux des justes et que tous les peintres en bâtiment ne sont pas forcément des monstres sanguinaires.
Ce livre, bourré de tendresse, d’amour de son prochain et d’humanité, a manifestement été écrit pour des adolescents mais il faut absolument le mettre dans les mains des adultes pour qu’ils puissent, comme les plus jeunes lecteurs, mettre des images sur les mots qui ont été colportés depuis plus d’un demi-siècle maintenant. Pour qu’ils puissent mesurer l’immense désespoir qui s’est emparé des jeunes qui ont vécu ces événements sinistres et dramatiques, même sans jamais pénétrer au cœur de l’horreur. « Désormais, je ne peux plus espérer. Je ne peux plus prier pour que Max soit sain et sauf. Ni Alex Steiner. Parce que le monde ne les mérite pas. » Pour qu’ils puissent aussi ouvrir une petite lucarne sur un avenir possible pour passer au-delà de la douleur qui semble être la seule récompense possible pour expier la faute de tout un peuple ou presque. Pour qu’ils puissent enfin penser que cette histoire, racontée par la mort, « fait partie de celles, aussi extraordinaires qu’innombrables que je transporte. Chacune est une tentative, un effort gigantesque, pour me prouver que vous et votre existence humaine valez encore le coup. » Pour que certains de ceux qui habitaient la rue Himmel, qui n’était pas le Paradis, puissent accéder au Ciel ! Ceux dont on peut dire il était « «tout juste un homme » … un homme juste !
« Même la mort a du cœur ! »
la voleuse de livres
Critique de Alexis92 (, Inscrit le 31 mai 2008, 32 ans) - 20 juillet 2009
Très réussi ...
Critique de Nanardstef (, Inscrit le 6 juin 2008, 47 ans) - 28 juin 2009
Pour le reste l'histoire est très prenante et le contexte, l'atmosphère très très bien restitués.
Difficile de laisser tomber le livre très longtemps et de ne pas s'attacher aux personnages, même quelques uns des moins sympathiques (Saukerl !!).
Lisez le plutôt qu'une des grosses daubes à la mode du jour ... vous aurez tout l'été pour vous abrutir avec les romans de vampires ou les nouvelles japonisantes.
merveilleux
Critique de Matata59 (, Inscrite le 25 mai 2009, 41 ans) - 25 mai 2009
D'une originalité époustouflante!
Quand la mort vous tient en haleine
Critique de Nanoulee (, Inscrite le 7 mai 2009, 49 ans) - 7 mai 2009
L'apprentissage des mots dans un univers douloureux qu'est la guerre à travers les yeux d'une petite fille.
Un seul mot : magique...
Un autre regard sur l’Allemagne nazie
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 13 septembre 2008
L’histoire est celle de Liesel, qui, à la veille de la seconde guerre mondiale, est placée dans une famille nourricière, les Huberman, dans la ville de Mochling. On suivra son parcours pendant les années suivantes, auprès de Hans, son « papa », un peintre adorable, qui ne partagera jamais l’idéologie nazie, et sa mère, Rosa, qui sous des airs irascibles, cache un cœur d’or. Elle deviendra aussi l’amie de Rudy Steiner, obsédé par Jesse Owens, et toute sa famille.
Dès le début, elle vole un livre, alors qu’elle ne sait pas lire. Hans lui apprendra à lire et Liesel vouera une passion pour les mots, tout en découvrant leur pouvoir.
De nombreux avis négatifs ont notamment pointé le style d’écriture. Il faut savoir que la narratrice est la mort en personne. Non seulement, ce style ne m’a pas dérangé mais en plus, j’ai trouvé le mode de narration très original et plaisant. Certains détails, tels que les états d’âme de la mort ou le fait qu’elle pourrait avoir une apparence, m’ont semblé un peu de trop, mais n’ont en rien gâché ma lecture.
En plus d’être une magnifique histoire d’amour, d’amitié et d’entraide, ce roman a le mérite de se dérouler dans l’Allemagne nazie et de montrer ses habitants sous un jour que la littérature n’a pas l’habitude d’évoquer. Il est éclairant notamment en ce qui concerne la position des allemands par rapport au parti nazi. Mr Steiner, le papa de Rudy, le meilleur ami de Liesel, en est un bon exemple : il est membre du parti. Il ne déteste pas les juifs mais n’est pas mécontent qu’on ferme leurs commerces. En effet, d’après le parti, il n’aurait pas fallu longtemps pour que son magasin de tailleur soit menacé par les juifs. Mais de là à les chasser complètement, Mr Steiner trouve ça exagéré. Mais, il est conseillé d’être membre du parti, alors … Même si au fond de lui, quelque chose le chiffonne, Mr Steiner préfère ne pas y penser. Il finira bien évidemment par changer d’avis.
Hans Huberman, lui, n’adhèrera jamais à l’idéologie au pouvoir et se fera remarquer par les autorités à de nombreuses reprises et de la plus fâcheuse manière. Mais cela n’empêche pas sa famille d’essayer de vivre selon les règles du régime : Liesel est obligée d’aller aux Jeunesses Hitlériennes, ils doivent faire le salut hitlérien et Hans essayera de devenir membre du parti, même si cela va à l’encontre de ses convictions. Même si c’est romancé, le livre de Zusak donne un bon aperçu de la réalité vécue par les Allemands sous le régime nazi.
Les personnages sont terriblement attachants, à quelques exceptions près. Le romancier a pris le temps d’esquisser leurs caractères, les dévoilant au fur et à mesure, nous montrant des facettes cachées, qui révèlent parfois une nature douce sous un aspect revêche ou un cœur en or derrière une façade aigrie et ronchonne.
L’auteur, à travers cette histoire, montre aussi que les mots peuvent avoir beaucoup de pouvoir. Parfois en bien, mais aussi en mal. Liesel dira d’ailleurs à moment qu’elle ne sait pas si elle les aime ou les déteste
Un très beau livre, coup de cœur, qui devrait être lu aussi bien par les plus jeunes que par leurs ainés.
Bouleversant.
Critique de Felicity11 (Bruxelles, Inscrite le 12 décembre 2007, 32 ans) - 23 juin 2008
Mais ce livre est bien plus que ça. C'est l'histoire du petit monde paisible d'une petite fille au milieu de l'Allemagne nazie. C'est l'histoire de Liesel, une jeune fille amoureuse des mots et qui va peu à peu apprendre leur pouvoir. C'est l'histoire de l'amitié entre une jeune allemande et un Juif.
Une histoire remplie de sentiments, émouvante au possible. L'écriture est fluide, poétique sans jamais nous agacer. Les personnages sont tout sauf parfaits. Chacun d'entre eux a ses qualités, ses défauts, ses moments de faiblesse et c'est ce qui les rend si attachants.
C'est l'un des rares livres qui m'a fait verser des larmes.
GENIAL
Critique de Nouillade (, Inscrite le 13 mars 2008, 33 ans) - 13 mars 2008
Je ne sais pas par où commencer. L'idée est originale et tellement jolie... L'histoire est racontée avec poésie, mélancolie, le style est magnifique (et là encore plutôt original), la forme du livre aussi, très intéressante.
il n'y a aucun point noir. Je l'ai dévoré, incapable de le quitter des yeux. Et quand j'ai enfin fini de le lire, j'ai voulu immédiatement le reprendre du début, pour ne pas m'échapper de cet univers triste et pourtant si merveilleux.
Ce livre m'aura marquée.
quel thème original !!
Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 28 septembre 2007
Une histoire émouvante au possible et incroyablement bien écrite.Magnifique.
très bon livre
Critique de Naemia (, Inscrite le 9 juillet 2006, 40 ans) - 29 avril 2007
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CL nous mènera tous à notre perte! | 61 | Mallollo | 12 juillet 2016 @ 11:30 |