La Divine Comédie de Dante Alighieri

La Divine Comédie de Dante Alighieri

Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone

Critiqué par Bluewitch, le 8 août 2001 (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 13 avis)
Cote pondérée : 8 étoiles (232ème position).
Visites : 13 304  (depuis Novembre 2007)

Vous qui entrez, laissez là toute espérance...

On ne peut pas critiquer au sens propre du terme un monument littéraire tel que celui-ci mais tout ce dont j’ai envie, c’est de vous montrer le chemin, de vous guider vers la porte de l'Enfer de Dante, de cette oeuvre qui se visite plutôt qu’elle ne se lit, qui se découvre et qui fascine.
J'ai découvert l’Enfer de Dante pour un travail de fin d’année en rhéto, au cours de latin. Le but était de comparer son oeuvre avec l'Enéide de Virgile, lorsque Enée descend aux Enfers pour retrouver son père Anchise. Je ne sais pas pourquoi cette idée m’est venue mais tout ce que je sais, c’est qu'elle m’a permis d'entrer dans une dimension extraordinaire et troublante, dans un monde mystique dont les ressources littéraires, historiques et fantastiques, nous marquent et nous changent indéniablement.
Ce premier tome de La Divine Comédie est sans doute le plus célèbre. Et quand on le lit, difficile d’imaginer qu’il a plus de 700 ans. Tous les genres sont présents et s'ajustent les uns aux autres avec une efficace justesse : fantastique, poésie, philosophie, romantisme, mythologie, histoire, politique…
L’idée d'un récit écrit au 14e siècle risque peut-être d'en rebuter plus d'un… Et pourtant, et pourtant! Lorsque Dante parlait de la Divine Comédie, il ne la considérait jamais comme une fiction. ce qui convainquit nombreux de ses contemporains : cet homme était allé en Enfer, son teint olivâtre et sombre confirmait les ragots des femmes italiennes, sa peau avait fait la traversée des flammes d’outre-tombe… Comment pourrait-on être aussi précis si ce n'était en l’ayant vu de ses propres yeux ?
Dante est à un passage de sa vie où tout n’est que remise en question. Après avoir perdu la femme de sa vie, Béatrice, il connut une phase d’égarement avant de s'impliquer dans la vie politique de Florence au point même d'en être exilé.
Et puis vînt l'Enfer où il ne laissa de côté rien ni personne… Egaré dans une sombre forêt, il parvient, par l'intermédiaire de sa bien-aimée, à avoir la grâce de voyager dans l’au-delà. Il aura comme guide parmi les morts Virgile, « cette source qui répand si grand fleuve de langage ». Ensemble, il vont parcourir les cercles successifs de l’Enfer, répartis selon les péchés commis par les âmes de leur vivant. Et de rencontrer personnages mythologiques, historiques ou contemporains de l'auteur, ainsi que divers philosophes… Chaque rencontre est fascinante, surprenante, baignée dans une réflexion intimiste entre Dante et Virgile. Quelle richesse ! Et puis, quels textes magnifiques! Impossible de choisir un extrait plus représentatif qu’un autre.
Dante était sans nul doute un poète mais aussi un visionnaire doté d'une culture Immense. Son Enfer aux visions sombres et funèbres a excité l'imagination des peintres au fil des siècles mais aussi d’auteurs célèbres de XIXe siècle tels que Balzac, Stendhal, Baudelaire ou Dumas. Tous eurent l’intention de travailler sur une retraduction de la Divine Comédie mais seul Dumas se lança dans une version soignée en alexandrins. pour s'arrêter après le premier chant ! La poésie de l'horreur de Dante ainsi que sa créativité mystique n'eurent, semble-t-il, jamais d'égal…
Si, il faut bien le reconnaître, le texte demande souvent de se rendre aux notes en fin de livre pour ne pas passer à côté du sens des alexandrins, Dante nous plonge dans un monde envoûtant, attirant, déroutant et aussi... effrayant !
Des textes dont la puissance s'exerce encore sur nous après tous ces siècles, ça ne peut être que fascinant !
Faites ce voyage dans l’Enfer de Dante Alighieri, vous ne le regretterez pas. enfin, si vous osez !

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La conscience dans l'Enfer

8 étoiles

Critique de Frychar (NICE, Inscrit le 2 mars 2005, 76 ans) - 8 janvier 2023

Je me suis intéressé à la divine comédie après avoir vu le film "peur sur la ville" (1976).
Un tueur en série se fait appeler Minos en référence à la divine comedie. Minos dans la divine comédie est souvent interprété comme une allégorie de la conscience. Et l'oeil de verre du Minos du film fait penser à l'oeil d'Abel dans la conscience de Victor Hugo. Dans le film l'oeil de verre se reflète depuis l'intérieur sur les lunettes de soleil de Minos, Moissac allume la cigarette de Minos et Letellier remarque l'oeil de verre https://youtu.be/q4ze4CVgK0I . J'ai cherché les occurrences du mot verre dans la divine comédie. J'en ai trouvé 4 dans l'enfer, une dans le Paradis, une dans le purgatoire. Celle concernant le verre étamé dans l'enfer a retenu mon attention " 9. Et lui : « Si j’étais de verre étamé, ton image extérieure plus vite en moi ne se refléterait pas, que ne s’y reflète celle de dedans " . Les premiers miroirs apparurent au 13ème siècle https://proantic.com/magazine/…).. Le "miroir" de la divine comédie reflète l’intérieur et l’extérieur. L'oeil de verre de Minos dans le film lui reflète la mauvaise conscience de l’extérieur, mais il ne voit pas sa mauvaise conscience de l’intérieur, puisqu'un oeil de verre ça ne fonctionne pas !

Un monument littéraire

10 étoiles

Critique de Pucksimberg (Toulon, Inscrit le 14 août 2011, 45 ans) - 31 décembre 2019

Cela faisait des années que je voulais m'attaquer à "La Divine comédie" de Dante et c'est chose faite désormais. Aux côtés de l'auteur, j'ai traversé "L'enfer", "Le Purgatoire" et "Le Paradis". Cette oeuvre monumentale a l'ampleur et le caractère universel que possèdent peu d’œuvres. Pour ma part "L'Odyssée" aurait sa force et sa capacité à traverser les siècles tout en ayant encore une résonance.

La langue de Dante est belle, poétique et d'une richesse incroyable. Cet ouvrage est un véritable voyage dans l'au-delà et l'auteur nous guide à merveille. En fermant le livre le lecteur peut imaginer la carte du monde des morts. Il est possible de visualiser le cadre spatial tant les indications sont précises et organisées. Je rejoins le plus grand nombre en estimant que la section "L'enfer" est la plus captivante, mais cela est totalement subjectif.

Dans cette traversée du monde des morts, Dante est guidé par Virgile, qui cédera sa place à d'autres personnages plus tard comme Béatrice, sa muse.Dans les divers chants, le lecteur croise des philosophes, des figures mythologiques, des figures royales et toute une faune d'individus florentins ou toscans que l'auteur a intégrés dans "La Divine comédie" les immortalisant par là même. De la même manière que les scènes religieuses peintes à la Renaissance ont souvent pour cadre le pays de l'artiste, ici Florence est très souvent convoquée, tant dans les figures évoquées que dans le contexte historique de cette période. Face à tant de richesses, le lecteur ne peut lire rapidement cette oeuvre. Il est nécessaire d'en lire les notes nombreuses afin de mesurer la teneur et la richesse de cette oeuvre. Un lecteur pressé ne pourrait pas prendre plaisir à lire "La Divine comédie" tant elle est dense.

L'auteur cultive parfois des climats d'attente, attise notre curiosité, voire surenchérit afin d'impressionner le lecteur sur le spectacle horrible qui va se présenter à lui ou bien en évoquant une lumière quasi indescriptible dans "Le Paradis". Le lecteur jubile dans certains passages lorsqu'il rencontre des figures célèbres, tant historiques que mythologiques. Nous avons le sentiment que tout le monde gréco-romain se retrouve réuni dans cette oeuvre pour notre plus grand plaisir. Il est toujours jouissif de voir de grandes figures ressusciter sous le plume d'un grand écrivain. Et puis le personnage de Dante converse avec Virgile, avec certaines figures présentes dans l'oeuvre, ce qui ne peut que séduire le lecteur. Le passage ultime de "L'enfer" où nous rencontrons Lucifer est captivant, avec cette créature à moitié ensevelie dans la glace dotée de trois têtes dévorant trois traîtres célèbres. Chaque chant comporte 130 à 150 vers, ce qui permet de rythmer les aventures de Dante et de ne pas ennuyer le lecteur.

L'auteur a aussi beaucoup d'imagination quand on pense aux tortures infligées aux pécheurs. Cette géographie de l'au-delà aussi rend ce voyage presque pictural. Il y a même beaucoup de modernité de cette manière de dépeindre ces périples. On a presque l'impression de sortir d'un film épique avec les paysages fermement inscrits sur notre rétine. Que l'on soit croyant ou non, cette oeuvre ne peut que stimuler notre imagination et matérialiser certains questionnements sur ce qu'il y aurait après la mort.
Cette oeuvre a eu un impact sur de nombreuses œuvres littéraires et picturales. L'on rencontre régulièrement des tableaux en lien avec certains épisodes de "La Divine comédie" dans bon nombre de musées mondiaux, surtout ceux qui concernent "L'Enfer". Le XIXème siècle était très porté sur l'oeuvre de Dante, grandement négligée malheureusement au XXème siècle même si Samuel Beckett en était un grand lecteur.

Une oeuvre qui paraît impressionnante, mais elle reste accessible. Il serait dommage de s'en priver !

Des délits et des peines après la mort

8 étoiles

Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 9 mars 2011

Cette oeuvre est de nature tout autant fantastique que théorique et théologique. L'enfer est divisé en cercles, c'est-à-dire en sorte de strates terrestres, sous-sols, eux-mêmes répartis en girons, espèces de quartiers, secteurs ou sous-continents.

Chacun d'eux est réservé à un type de locataires en fonction du mal qu'il a commis de son vivant, qui l'a conduit ici. Il leur est assorti une peine particulière, corollaire de la faute qui justifie leur présence.
Chaque chant décrit chaque cercle et giron, est l'occasion de décrire une morale, de justifier les sanctions éternelles à chaque trait de caractère répréhensible.

Ces descriptions fantastiques soulèvent beaucoup d'interrogations théoriques. Les sept fameux péchés capitaux sont sanctionnés, ce qui pourrait être revu et corrigé. Toutes ces fautes sont-elles si graves ? ou comparables ? En quoi ces peines fantastiques, relevant souvent de la torture, sont-elles assorties et proportionnées aux délits, crimes et travers moraux auxquelles elles s'appliquent ?
Ces chants sont rédigés à la fin du XIIIème siècle, et semble contenir beaucoup de considérations désuètes et devenues hors de propos, mais justifiées pour l'époque, donc non anachroniques, en raison de la toute puissance du christianisme, seul terreau liant de l'occident, face à des systèmes féodo-vassiliques morcelés.

Ce livre est crucial pour s'interroger sur la morale, la théologie, mais aussi le droit : il pourrait être lu en parallèle de Des délits et des peines, de Cesare Beccaria, lui aussi Italien.

Difficile à apprécier

5 étoiles

Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 43 ans) - 26 décembre 2010

J'avais envie de le lire... et au final j'ai eu beaucoup de mal! Les points positifs : une description précise et érudite des différents cercles de l'enfer et des châtiments associés. En outre, la construction est assez simple : grosso modo un chapitre = un lieu de l'enfer ce qui permet de s'y retrouver simplement.
Les points négatifs :
- le style est vraiment daté. Si certains chapitres se lisent simplement, d'autres sont vraiment compliqués à bien comprendre.
- le livre est historiquement très daté. Dante fait souvent allusion à ses contemporains, hélas beaucoup d'entre eux ne sont pas restés célèbres de sorte qu'on ne sait jamais de qui il s'agit et ce qu'ils représentent comme péché. Heureusement il y a les renvois en annexes qui expliquent bien. Mais hélas c'est le troisième défaut :
- difficile de lire correctement le livre quand il faut se rendre tous les 3 vers en annexe pour comprendre de quoi ou qui on nous parle.
En conclusion: une lecture trop ardue pour pouvoir l'apprécier pleinement.

Le meilleur de la divine comédie!

10 étoiles

Critique de Ngc111 (, Inscrit le 9 mai 2008, 38 ans) - 4 janvier 2009

On peut rester hermétique au style d'écriture forcément ancien dans la forme. On peut s'agacer des multiples références à divers personnages (contemporains ou non de Dante) parfois (souvent ?) obscures.

Pourtant, avec de la persévérance et une édition aux notes bien utiles, on finit par admirer le travail de Dante. Celui-ci nous livre une vision des enfers plus étouffante que jamais et à la structure désormais mythique.

L'Enfer reste sans doute pour moi la meilleure partie de cette formidable trilogie qu'est la divine comédie.

Le chemin vers la lumière débute dans l'ombre...

Chef d'oeuvre

10 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 14 avril 2008

Incontestablement le meilleur des trois livres de la "Divine Comédie" (même si 'Le Purgatoire' et 'Le Paradis' sont sublimes aussi). A lire absolument.

Agréable relecture

9 étoiles

Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 14 décembre 2007

Il y a environ trois ans, ma critique des oeuvres complètes de Dante pointait du doigt la traduction difficilement accessible des oeuvres complètes en Pléiade.

Gallimard propose ici une édition bilingue d'extraits de la Divine Comédie.

La traduction est ici bien plus agréable et abordable. Cette oeuvre reste franchement incontournable. Seul petit bémol, quant à la suppression de certains passages.

Mythologie et Religion

8 étoiles

Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 3 mai 2006

Mon Dieu, bénis cette époque divine où le triomphalisme scientifique n'exigeait pas ce foutu souci de réalisme en littérature!

Même si le fait d'avoir digéré sept cent ans d'histoire peut rendre "La Divine Comédie" désuète à tous ces bien-pensants qui passent de Zola à Dan Brown entre deux tasses de camomille et un MacPoulet, son recul temporel ne fait que dégager de nouvelles significations et de nouvelles implications face à notre époque.

Dante interroge le besoin religieux de l'homme contemporain. Cette visite guidée des lieux damnés et célestes, bâtie selon les règles de la poésie épique nous met face à l'évidence de la similarité de la religion catholique avec ce qu'on considère maintenant la mythologique gréco-romaine, mais qui, à l'époque était aussi sérieusement considérée qu'une religion comme le catholicisme dont il est ici question.

Aimons-nous nous faire raconter des histoires au point d'y remettre notre vie et notre mort? Une oeuvre énorme au point de vue spirituel, politique et historique. Laissez Dante vous ébranler.

A rester sans voix

10 étoiles

Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 14 mars 2005

Je rédige ma petite critique au regard de celle que je viens de faire pour les contes de Canterbury de Chaucer.

Dante est simplement extraordinaire et sa divine comédie mérite sans détour son qualificatif.

Une fois cet ouvrage lu, vous découvrirez combien cet ouvrage maintes fois évoqué mais somme toute mal connu, car - il faut bien l'avouer - fort difficile, a été intensément utilisé comme source d'inspiration artistique.

La présente critique ne vaut pas seulement pour le premier tome, mais également pour le Purgatoire ou le Paradis.

Une lecture indispensable ! Très ardue, mais tellement riche.

Le Plus Grand De Tous Les Temps, la main de Dante est la main de Dieu

10 étoiles

Critique de Don_Quichotte (Metz, Inscrit le 31 mai 2004, 37 ans) - 6 août 2004

La simplicité du commencement est loin de présager la grandeur de la suite. Car le Monument commence par un banal voyage de Dante, et au cours de celui-ci, le voyageur va s'égarer dans une forêt où il rencontrera son guide pour la plus extraordinaire aventure jamais vécue par un homme. Ce guide est peu ordinaire, car à part le fait qu'il soit mort depuis plus d'un millénaire, c'est le grand Virgile, immense auteur de l'antiquité romaine qui donna naissance à l'énéide. Ce dernier est envoyé par la défunte Béatrice Portinari, l'éternel amour et muse de Dante depuis ses neuf ans. A partir de ce moment un voyage d'une toute autre sorte commence pour Dante, un voyage qui passe par l'enfer, le purgatoire pour finir au paradis. Après un bref passage dans les limbes où Virgile et son élève voient furtivement quelques sommités philosophiques de la Grèce antique, les terribles portes de l’enfer s’ouvrent en exhalant la terrible odeur putride venant des condamnés. Dante va s’enfoncer de plus en plus profondément vers le centre de la terre en parcourant les divers cercles de l’enfer où tous les péchés sont punis. Alighieri y rencontre d’anciennes connaissances de Florence ou des grands héros déchus comme Ulysse. Les souffrances indicibles des malheureux torturés pour l’éternité ne peuvent laisser le lecteur indifférent, mais également l’atmosphère de l’enfer, ses immenses salles dallées de pierre noir de suie, ou le marais boueux du Styx naissant sous la plume de Dante ; lire l’enfer nous fait transpirer car le talent de l’auteur retranscrit la chaleur si oppressante, si insupportable, que c’est autant un plaisir littéraire qu’une horreur de voir l’enfer naître sous nos yeux. Après avoir franchi tous les cercles et vu le pire châtiment infligé à Brutus, Cassius et Judas, Dante en finit avec l’enfer pour passer au purgatoire, mais le florentin gardera à jamais la peau brunie et brûlée de son excursion au pays des damnés.
Le purgatoire s’ouvre sur un paysage grandiose, une immense montagne s’élève d’une île où des milliers d’âmes arrivent par bateaux pour traverser la vallée des princes, l’antipurgatoire puis les sept corniches afin de se purifier des péchés avant d’atteindre le paradis… L’ambiance du purgatoire est beaucoup plus calme mais infiniment lente. L’attente se poursuit comme il se doit, et Dante continue de monter en se purifiant à chaque corniche tout en continuant de croiser des hommes qu’il a connu durant sa vie. Le paradis terrestre marque le séparation de Virgile et de Dante, car dans le paradis il sera guidé par Béatrice en personne. La beauté des lieux subjugue totalement Dante, le laissant pantois devant tant de magnificence, qui augmente continuellement jusqu'à la consécration suprême, la béatitude divine et céleste pour Dante.

La Divine Comédie n’a pas vraiment d’histoire, ce n’est pas romancé donc le suspense est inexistant mais c’est une ode à la beauté de l’âme de Béatrice opposée aux ténèbres qui gouvernent l’esprit des autres Hommes… C’est l’un des plus grands monuments littéraires qui existe au monde et l’exaltation naissant de la lecture fait brûler l’esprit de ceux qui d’aventure ont voulu suivre Dante… Le génie Italien a inspiré ses contemporains comme Boccace ou Pétrarque, mais il marqua aussi de nombreux écrivains des siècles suivants, les plus grands auteurs en particulier…

Le meilleur

10 étoiles

Critique de Don_Quichotte (Metz, Inscrit le 31 mai 2004, 37 ans) - 1 juin 2004

Sûrement le plus beau livre du monde... Il y a tout dans ce livre, de la pire souffrance à l'amour le plus pur... Il ne faut pas négliger le purgatoire et le paradis, le tout forme une trinité inqualifiable... La plus belle poésie qui existe est celle de Dante, il a inspiré les plus grands (Pétrarque, Botticelli) qui eux-même ont influencé les classiques du 16ème au 19ème siècle... Virgile est largement battu par son élève...

Bravo

8 étoiles

Critique de Platonov (Vernon, Inscrit le 7 septembre 2001, 41 ans) - 31 décembre 2001

Merci Bluewitch d'avoir fait une si belle critique de ce livre; elle ne peut que donner envie de le lire !! Chose que je vais faire dès ce soir

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