La Théorie des cordes de José Carlos Somoza
( Zigzag)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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ZigZag
Quatrième roman de l’auteur originaire de la Havane, qui s’attaque cette fois à la science dans ce qu’elle a de dangereux, mystique, à ses limites et ses buts…
Isolés sur une île Sud Pacifique, un groupe de scientifiques dépasse la théorie en mettant au point un accélérateur de particules capable d’ouvrir les « cordes du temps » et de visualiser le passé à un moment choisi.
Expérience bouleversante d’un point de vue éthique, psychologique, théologique, qui s’achève par un drame et disperse ces « génies » aux quatre coins du monde, avec pour consignes de garder le silence et d’éviter tout contact.
Dix ans plus tard, après la « disparition », dans de cruelles circonstances, de plusieurs membres de leur équipe, ils doivent bien se rendre à l’évidence : on ne brise pas les barrières du passé en toute impunité…
Je m’accroche à Somoza comme on s’accroche à un souvenir, nostalgique que l’on est d’une sensation passée. Il m’avait captivée avec « La caverne des idées », déroutée et fascinée avec « Clara et la pénombre », déçue amèrement avec « La dame n°13 »…
Ici, dans son style fluide habituel, Somoza dresse la trame d’une sorte de thriller scientifico-fantastique, vendeur et accrocheur mais dépourvu néanmoins de son originalité des débuts. Le roman se lit sans ennui, il capture aisément l’attention, il intrigue, il noue les fils de personnalités forte (semble-t-il) mais néanmoins floues et peut-être un peu trop « fabriquées ». Une fois de plus, je m’attendais à mieux, je m’attendais à être réconciliée avec le Somoza de ses deux premiers romans. J’espérais surtout être étonnée.
Mais je reste sur ma faim. L’auteur a beau avoir une plume séductrice, je reconnais même avoir lu ce roman facilement sans soupirer, il m’est impossible de nier cette sensation d’espoir floué qui me taraude maintenant que le point final a été lu… Et j’ai un triste « dommage » sur les lèvres
Les éditions
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La théorie des cordes [Texte imprimé], roman José Carlos Somoza traduit de l'espagnol par Marianne Millon
de Somoza, José Carlos Millon, Marianne (Traducteur)
Actes Sud / Lettres hispaniques (Arles)
ISBN : 9782742766697 ; 23,40 € ; 01/03/2007 ; 514 p. ; Broché
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Les critiques éclairs (5)
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Le mélange dangereux de la science et de la mystique
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 26 juin 2013
Ce livre est intéressant, les effets sont un peu forcés et filés en longueur, ce qui accentue l'impression d'angoisse, voire de glauque ; mais il reste bon.
théorie fascinante mais un peu tirée par les cheveux
Critique de Poil2plume (Strasbourg, Inscrite le 5 février 2010, 61 ans) - 8 juillet 2010
Carlos Somoza sait de quoi il parle et la théorie est accessible à tout lecteur un peu intéressé par la chose.
Néanmoins, je suis un peu déçue par le personnage d'Elisa, qui ne cesse de se plaindre et de geindre sur son sort. Elle est à la fois brillante et un peu trop fragile émotionnellement pour rester crédible. Et cette beauté parfaite qui reste dans son coin à ressasser ses malheurs, c'est un peu frustrant pour un lectorat féminin qui s'attendait au moins à une "love story" avec le séduisant Blanes aux paupières à la Robert Mitchum.
Mais bon, cela reste tout de même un excellent moment de lecture.
Dommage...
Critique de Oogie (, Inscrit le 8 octobre 2009, 48 ans) - 13 février 2010
Le sujet prometteur se révèle peut-être trop ardu pour son auteur et entraine l'histoire vers un cul de sac dont il lui est, semble-t-il, difficile de s'extraire.
Qu'en penserait Majorana ?
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 8 mars 2008
J'ai lu ce bouquin pendant les vacances et à cette période Radio France a diffusé une série d'émissions sur la physique fondamentale et sur les grands physiciens qui ont fait progresser très rapidement cette discipline entre les années 1924 et 1932 (si je me souviens bien mais la période est très courte et très riche en nouvelles propositions, de nombreuses portes se sont ouvertes à cette époque). Et, une des émissions était consacrée au génie italien Majorana qui, avant de disparaître très mystérieusement à l'âge de 32 ans en 1938, a remis un document à l'un de ses étudiants qui contenait des révélations scientifiques qui n'ont été découvertes qu'en 1965. Leonardo Sciascia a consacré un bouquin à ce physicien en essayant d'expliquer sa disparition.
Tout ce baratin pour dire que Somoza n'est pas qu'un joyeux drille qui ne connait rien à la physique fondamentale et que son bouquin m'a intéressé car il se rapproche dune énigme réelle toujours irrésolue à ce jour.
En ce qui concerne son intrigue c'est vrai qu'elle finit par être longue et qu'il s'embarque dans une histoire dont il ne sait pas très bien sortir mais le sujet méritait, et mérite encore, écriture.
Deçu
Critique de Rouliox (, Inscrit le 30 janvier 2008, 43 ans) - 30 janvier 2008
Que Somoza ne maitrise pas l'aspect scientifique, je ne lui jetterai pas la pierre (en tout cas pas une grosse) mais l'histoire s'essouffle rapidement et j'ai dû me forcer pour le finir.
En bref le style lasse et l'histoire n'est pas incroyable!
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Je confirme cette impression | 1 | LeChauve | 30 août 2007 @ 21:28 |