Le clandestin de John Grisham

Le clandestin de John Grisham
( The broker)

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Pipierre, le 20 avril 2007 (Inscrit le 28 juillet 2006, 65 ans)
La note : 6 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (56 150ème position).
Visites : 6 377  (depuis Novembre 2007)

Une poursuite superficielle

De sa prison, Joel Backman apprend que le Président l'a gracié. Il servira de proie à son insu, afin que la CIA découvre qui veut le tuer pour une histoire de satellites espions.
Si le récit de la cache du clandestin en Italie et de sa traque par plus d'un est intéressant, c'est parce que l'auteur y détaille des astuces au quotidien qui sont fort réussies et qui donnent un bon dynamisme au roman.
Cependant, cela demeure un roman d'action dont la trame est bien mince: l'histoire des satellites espions demeure nébuleuse et on se demande pourquoi exactement, tous et chacun veulent la mort du héros et ce que cela leur apportera vraiment.
La fin est dans la même veine: l'action à tout prix. On est essoufflé, mais après quoi courait-on au juste?

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Les éditions

  • Le clandestin [Texte imprimé], roman John Grisham traduit de l'américain par Patrick Berthon
    de Grisham, John Berthon, Patrick (Traducteur)
    R. Laffont / Best-sellers (Paris)
    ISBN : 9782221104927 ; 21,00 € ; 29/03/2006 ; 344 p. ; Broché
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Mon premier Grisham

5 étoiles

Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 4 juillet 2014

Mon premier Grisham et, à vrai dire, assez déçu je suis. Thriller de chez thriller, mais thriller qui évolue trop aux franges de l’invraisemblable. Et du mauvais côté. Alors oui, on lit, on est entrainé. Une fois dedans, on est piégé, mais on a du mal à se convaincre qu’on a affaire à quelque chose de grand.
Et d’abord, le héros, il meurt pas à la fin !! C’est suspect ce genre de happy end. D’ailleurs à propos de « end », elle est abrupte, tendance précipice béant ! Ah mais c’est qu’il fait confiance à ses lecteurs le gars John Grisham ! Il leur demande carrément de finir le boulot !
Eh John ! Faut donner des pistes de fin quand même. Là ça fait un peu sucré la fin (du moins ce qu’il veut que manifestement on imagine dans nos petites têtes de lecteurs frustrés par la fin !).
Joel Backman était un avocat lobbyiste richissime et qui faisait fortune, pluie et beau temps à Washington avant … de se retrouver en prison. Genre isolement total, et pour longtemps. Mais voilà, le dernier jour du mandat du Président américain sortant, il est gracié. Il découvre la situation ex abrupto, alors qu’il est coupé du monde depuis 6 ans et qu’il a encore 14 ans à tirer.
Comme il a cherché à rouler un peu tout le monde (Américains, Chinois, Israéliens, Saoudiens, …) en cherchant à vendre à un peu tout ce petit monde un système génial de satellites, piratés par de jeunes geeks pakistanais, fort cher, sa tête est mise à prix par un peu tout le monde. Les Américains qui le détiennent ne veulent pas faire le sale boulot, au motif que la Constitution ne leur permet pas d’abattre un citoyen américain (mais bizarrement ils ne se gênent pas pour autant pour un autre – américain, carrément le conseiller de l’ex-Président, tant qu’à faire ! (incohérence, quand tu nous tiens !)). Pas grave, le responsable de la CIA a trouvé la solution : le Président le gracie, on l’exfiltre sous une fausse identité à Bologne, en Italie, et progressivement on fait fuiter l’info afin de voir qui va le descendre. Ceci étant censé apporter des éclaircissements sur les méfaits dudit Joel Backman.
Machiavélique mais … mais on est dans un thriller. Un thriller de John Grisham et donc … ça fait pschitt ! Mais bon, lisez vous-mêmes …

Médiocrité

5 étoiles

Critique de Le rat des champs (, Inscrit le 12 juillet 2005, 74 ans) - 5 mai 2008

Comme le relève CC.Rider, malgré une quatrième de couverture alléchante, il ne se passe rien dans ce livre. On y apprend des choses extrêmement utiles dans la vie, comme la différence entre les tortellini et les tortelloni, qu'il est considéré comme plouc en Italie de boire un cappuccino après 10 h 30 du matin, que les flics et le douaniers sont peu futés, et capables de se laisser berner par un maquillage quelconque. Quand Backman, après de nombreuses ingestions de spaghetti se réveille un peu et qu'il est entouré de redoutables tueurs, on se dit que l'action va enfin démarrer, mais non, il ne se passe rien, rien d'autre que la récupération d'argent dans le coffre d'une banque suisse. C'est assez consternant d'apprendre que Grisham est un des auteurs les plus lus aux USA.

Ennuyeux

4 étoiles

Critique de CC.RIDER (, Inscrit le 31 octobre 2005, 66 ans) - 12 septembre 2007

Alors qu’il purgeait une peine de 20 ans de prison pour avoir tenté de vendre à une puissance étrangère un logiciel capable de neutraliser des satellites espions inconnus, Joël Backman, ancien avocat d’affaire et lobbyiste riche et redouté, est libéré de façon très anticipée (14 ans avant terme) suite à une grâce extorquée par la CIA au Président des Etats-Unis et aussitôt exfiltré vers Trévise, jolie ville italienne. En fait, la CIA veut se servir de lui comme d’appât pour savoir qui des Israéliens, des Russes, des Saoudiens ou des Chinois va le tuer…
Sur un canevas de départ plutôt alléchant, on s’attend aux péripéties habituelles propres au thriller et… on reste sur sa faim. Il ne se passe rien dans ce livre, pas d’action, pas de rebondissements, quelques révélations assez invraisemblables et une fin plus que convenue. Il faut attendre les trois quarts du livre pour entr’apercevoir un petit peu les « méchants » tueurs à gage, lesquels ne tentent pas grand-chose et n’arrivent à rien face au génial héros. Le lecteur en est réduit à un ennui total au fil de descriptions sans intérêt : Backman apprend l’italien, Backman visite Trévise, Backman déguste des tortellis, Backman va à Bologne, Backman va à Modène, à Milan, s’entiche de sa prof d’italien, se grime un peu et finalement tire sa révérence. Pas de nerf, pas d’action, pas de suspense, rien.
On peut faire un détour… Je ne comprends décidément pas le succès de cet auteur de soi-disant best-sellers vendus à des millions d’exemplaires. Son premier opus « La Firme » m’avait semblé tout juste moyen, « L’affaire Pélican » était embrouillée et assez médiocre, celui-ci est encore pire…

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