Chroniques de la haine ordinaire : Tome 1 de Pierre Desproges
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Maximum méchanceté !
« Au lieu de bonjour à tous, sur mon répondeur, j'ai mis Bonne année mon cul ! » « Oui mon pote, j’ai cent balles. Et je les garde ! »
« Les censeurs…seul la crainte du pléonasme m'empêche de les qualifier d’imbéciles » « Il faut plus d'ambition pour accoucher des Ripoux que d’avorter de films à la Duras » « La démocratie c’est aussi la victoire du Top 50 et l'obligation pour ceux qui n’aime pas ça de subir à longueur d’antenne le foot et les embrassades poilues de cro-magnons décérébrés. » « L’homme est unique : on dit les animaux font des crottes mais c’est l’homme qui sème la merde. » « Il y a si longtemps que j'attends mon cancer, je ne vais pas partir sans lui. » Bon j'arrête là, pourtant je n’ai piocher que dans les cinquante premières pages du bouquins. Et des comme ça, Desproges en pondait au moins deux par pages. Alors vous comprenez bien que le bouquin est indispensable
Les éditions
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Chroniques de la haine ordinaire [Texte imprimé] Pierre Desproges
de Desproges, Pierre
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020320412 ; 6,49 € ; 20/05/1997 ; 200 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (4)
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Mort aux c.. !
Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 14 juillet 2020
Moi-même je sais de quoi je parle je suis souvent traité de "rageux", ce terme favori de ces mongoliens sans nerf pour décrire mes quelconques méfaits voire tout ce qui les dépasse. Comme si cela était le signe d'individu dénué de sang-froid à la diatribe sans fondement. (Et pourtant que non, comme disait Galilée.)
Cela est donc absurde car j'ai aussi connu de ces maîtresses-femmes à la bonté cachée en tout cas aussi ferme que celle de leurs compagnons - en général des premiers de la classe puceaux et toujours soucieux de la probité de leur branlette hebdomadaire. Oui Mesdames. Et certains travaillaient à faccebook en tant que modérateur, c'est dire leur branchitude non-avonnée.
Donc Desproges ne se réservait-il que pour ces potaches attardés ? N'était-il au fond qu'un de ces clowns sans coeur qui ne sont le plus souvent que des salopards égoïstes au fan-club d'amibes stupides et rescapées d'une quelconque marée noire récente mais par contre aux doux likes de bâtards à l'encéphalite gênante et incongrue ?
Peut-être mais Desproges avait quant à lui un Q.I. qui sûrement dépasse celui de votre prof de lettres, et lui au moins possédait l'insigne qualité de détester le foot !
D'ailleurs je ne sais même pas je raconte tout ça sur ce site dévoué au marketing de masse pour tous ces crétins asservis à cette nourriture qu'on leur fait gober entre chaque pub de Coca-Cola. La subtilité n'a jamais besoin de porteurs d'eau. Et de toute façon comme disait ce célèbre Pilate au bowling entre deux pressions , on s'en tamponne le coquillard, n'est-ce pas ?
Un vilain coco comme on les aime
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 15 août 2015
Cet amuseur s'est moqué de tout, il a griffé, il a gratté tout le monde à rebrousse-poil et, pourtant, on l'apprécie, tout le monde le connaît, tout le monde l'aime bien.
Au fond, Pierre Desproges, sous ses airs de grognon, était un doux, un tendre, un charmeur, un poète. Et puis, il savait écrire comme nul autre aujourd'hui. Il avait le chic de la belle écriture qui ne rechigne pas devant un conditionnel imparfait, un passé composé ou un subjonctif plus-que-parfait... Une écriture « grand siècle » comme on n'en fait plus. Et tout ça, pour raconter des sornettes et des polissonneries, souvent d'un goût... hem ! un peu douteux, il faut bien le dire... Comme quoi, la manière fait tout : « dites-le avec des roses, et vous ferez passer les pires goujateries ».
C'est ce que nous a appris l'inimitable Pierre Desproges.
Ses « Chroniques de la Haine Ordinaire » est un régal ; à lire, de préférence, dans un transport en commun, parce que vous allez pouffer de rire devant tout le monde et on vous prendra pour un demi-doux ; jusqu'au moment où on verra que vous tenez en mains un Desproges et alors, on vous adressera des sourires complices.
C'est un recueil de petits sketchs, que l'auteur récitait à la radio et qu'il faut lire à mi-voix, avec les intonations voulues, pour en goûter vraiment toute la saveur. C'est toujours cocasse, impertinent, souvent raffiné, toujours bien troussé et, tout le monde y passe, y compris vous ; mais Pierre Desproges a l'art de mettre son lecteur du côté des rieurs et de lui faire croire qu'il est plus malin que les autres... Alors, je vous le répète, c'est un régal.
Inimitable, ineffable, irremplaçable, le tant regretté Desproges était un charmeur déguisé en mauvais garçon ; un charmeur bourré de talent, que nous, amateurs d'écritures fines, spirituelles et bien dans la tradition de l'esprit français, nous aimerons encore, encore et encore...
Bien sûr bis
Critique de Adrien34 (, Inscrit le 18 janvier 2009, 34 ans) - 7 février 2010
Bravo Monsieur Desproges
Critique de Bouiboui (, Inscrit le 14 décembre 2009, 34 ans) - 14 décembre 2009
Vous avez réussi à construire un humour décapant avec votre plume malicieuse .Tout passe au vitriol et avec style. Nouvel an , top 50 , journalistes critiques , juifs et la religion en général ... tout est sujet à la critique et à la satire .
"Peut-on rire de tout ?" Telle fut la grande question de ce XXème siècle. Desproges répond à cette question par l'affirmative et veuillez me croire , ça fait du bien de se détendre les zygomatiques après nos journées moroses et répétitives.
"Chronique de la haine ordinaire" ou comment transformer l'irritabilité qui sommeille en nous en une joyeuse rigolade autodérisoire.
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