L'intercepteur de cauchemars
de Graham Joyce

critiqué par Elric, le 18 août 2001
(Boussu - 50 ans)


La note:  étoiles
Les contes de la fée perverse
Graham Joyce est un des romanciers fantastiques les plus doués de notre temps. Pourquoi ? Parce qu’il aborde des thèmes largement novateurs qui ne doivent rien aux mythologies classiques du genre. ou très peu.
Ici il conte l'histoire de la petite fée qui vient chercher les dents des enfants. La fée en question est fort différente de l'image que l'on s’en fait. Hermaphrodite, cruelle et désespérément en quête d’affection, elle accompagne la vie d’un enfant jusqu’à sa majorité, l'initiant tant au sexe qu’au meurtre. Mais, bien sûr, peut-être n’existe t'elle que dans l'imagination du gamin. Très bien fichu, le roman tient en haleine et offre une vision de l'enfance un peu dans la lignée du « Stand By Me » de Stephen King. Pas vraiment un roman d'épouvante, malgré l'intitulé de la collection dans laquelle il est publié. Plutôt un conte de fée, perverse et cruelle sur la fin de l’enfance et l'entrée dans l'âge adulte.
Curieux mélange 5 étoiles

En majeure partie, ce roman traite de la vie assez banale d’un jeune garçon, de sa petite enfance jusqu’à l’adolescence. Les 400 coups, l’éveil de la sexualité et l’amitié, le lot habituel des romans initiatiques. L’aspect fantastique permet de donner une couleur différente au récit, mais les manifestations de la fée perverse demeurent inexpliquées et ne sont pas vraiment effrayantes. Il en résulte pour moi, quelque chose d’inachevé, avec beaucoup de longueurs, où les comportements des personnages sont invraisemblables.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 30 octobre 2004


Dérangeant 8 étoiles

Ce livre est étrange. Il est poétique mais tellement cruel. Surtout pour Terry! Dés la première page, il en prend pour son grade. Je n'ai pas lu beaucoup de roman de terreur cependant celui-ci m'a dérangé. C'est bizarre!

Eto Demerzel - Montignies-Sur-Sambre - 44 ans - 2 novembre 2001