Le syndrome Copernic
de Henri Loevenbruck

critiqué par Bachy, le 29 mai 2007
( - 61 ans)


La note:  étoiles
Attentat
La Défense, 8h08. Alors que Vigo Ravel, 36 ans, se rend au dernier étage de la tour SEAM où il est soigné pour schizophrénie mâtinée d’amnésie et d’hallucinations auditives, un terrible attentat dévaste intégralement le célèbre centre d’affaires. Vigo est le seul survivant. Et pour cause : ce sont les voix qu’il entend dans sa tête qui lui ont ordonné de fuir.
Des individus menaçants le traquent, le poussant à mener sa propre enquête. La tentaculaire Défense livre peu à peu le secret de ses bas-fonds. Vigo est aidé par Agnès une policière dépressive et par des hackers mystérieux, le groupe SpHiNx dont le but est de chercher la vérité. Pour ses membres, Internet est le dernier espace où la liberté d’expression a encore un tout petit peu de sens. Ils se servent du Web pour dénoncer des scandales poli¬tiques ou financiers. Ils pensent que le public a le droit d’être mis au courant, et que la presse institutionnelle ne fait pas toujours son travail...
Ce groupe découvre alors les responsables qui ont marqué Vigo, le groupe Dermod qui était propriétaire de l’appartement des parents de Ravel. Sorte de holding, son objet déclaré est l’import-export, mais il est en vérité difficile de connaître ses activités réelles. Ce groupe avait un contrat qui précisait notamment le montant de la pension que ses parents recevaient en échange de leurs services, au moins depuis 1991. Ils s’occupaient de lui en le maintenant dans la certitude qu’il était schizophrène...
A cela s'ajoutent les références de l'auteur à l'actualité, à l'architecture des lieux et aux technologies qui constituent le fil rouge du roman. On a droit à des évocations souvent vérifiées, comme les allusions aux inondations dans les sous-sols de La Défense et ses stations fantômes, mais bien réelles ! Si on ne peut qu’être impressionné par le déroulement de l’action, l’introspection permanente du héros loin d’être lassante nous happe pour qu’on en vienne à bouillir d’énervement de ne pas comprendre le pourquoi du comment. Chaque élément mystérieux du complot élucidé le renforce plus encore au lieu de le dissiper. C’est à la fois frustrant et terriblement jubilatoire. « Le Syndrome Copernic » est typique du bouquin qui représente à lui seul le poison et l’antidote, partagé entre le désir d’avancer au plus vite dans l’histoire tout en rageant qu’il ne soit pas plus long encore, histoire de faire durer le plaisir jusqu’à la dernière goutte d’encre.

http://users.skynet.be/pierre.bachy/…
Un excellent moment d'écoute entre lucidité et folie !! 9 étoiles

Un petit bijou, un peu déroutant au début quand on rentre dans ce monde complètement fou de Vigo Ravel, mais c'est pour moi, une belle réussite.
Et cela commence très fort, avec les attentats de la tour de la défense et ce message codé que l'on ne comprend pas et qui n'est autre que notre ticket vers un monde insoupçonné... Et comment ne pas s'attacher à cet homme perdu sans repère qu'est Vigo. Ses notes sur son carnet Moleskine laissent entrevoir un personnage cultivé allant sans cesse à la recherche de ce qu'il ne comprend pas. Ces notes arrivent sans prévenir comme des parenthèses au cours de l'histoire. Et cela nous permet de reprendre notre souffle entre deux révélations. Je n'ai eu aucun moment d'ennui dans ce livre et mon premier contact avec Henri Loevenbruck est assez concluant.

Je n'ai pas lu mais écouté ce livre dans la collection Audiolib. Et là encore chapeau bas pour cette collection ! C'est Christian Fromont qui excelle dans l'art de la lecture à voix haute. C'était un pur délice !

Mandarine - - 52 ans - 4 mars 2012


Bof... 3 étoiles

Je suis très déçu par ce roman d'Henri loevenbruck, Au fil des pages aucun réel rebondissement n'est à observer, c'est le livre le plus nul que j'ai lu depuis très longtemps. Mais je continuerai néanmoins à lire du Loevenbruck

Ben1990 - Forchies-la-Marche - 34 ans - 15 octobre 2011


Mon premier Loevenbruck 8 étoiles

J'ai découvert l'auteur en 2009 à la foire du livre de Bruxelles où il expliquait avec Harlan Coben et d'autres comment il écrivait ses romans, d'où lui venaient ses idées, quel genre de romans il écrivait. Ses propos m'ont plu et cela m'a décidé à acheter un de ses livres.

J'ai choisi celui-ci car je trouvais la quatrième de couverture intéressante.

Il est assez difficile d'ajouter un commentaire. Je peux juste dire que j'ai trouvé ce roman vraiment très bien, plein de suspens, d'amitié, de complots...

Mayfair - Distroff - 51 ans - 26 juillet 2010


libre expression de l'imagination 8 étoiles

Je suis d'accord avec beaucoup de critiques déjà formulées notamment sur le rythme parfois un peu mou car ça démarre très fort en effet. Néanmoins, et peut-être est-ce là une question d'imagination assez développée chez moi, pendant une bonne partie du livre, j'ai été complètement perdue entre l'illusion et la réalité. J'ai tout imaginé : un complot très organisé, une amnésie, une expérience scientifique qui a mal tourné, des implants, une vie virtuelle, une folie réelle, un rêve, un cauchemar, une télé-réalité et j'en passe. Rien que pour ça, j'ai aimé, bien plus que la fin car le but c'était peut-être surtout de se poser des questions !

Patsy80 - - 49 ans - 25 août 2009


Assez peu rythmé 6 étoiles

L'action commence fort et dès les premières lignes. Mais au chapitre suivant, ça se calme. Et ce n'est qu'à la moitié du livre que l'action reprend vraiment.

A la lecture du synopsis, on est tout de suite attiré par l'histoire d'un homme hors du commun pouvant lire les pensées des autres. Mais au final, c'est aspect n'est quasi pas développé et exploité, si ce n'est pour en trouver la cause. J'ai été déçu sur ce point.

J'ai également trouvé qu'il y avait quelques répétitions et longueurs, par exemple les pensées de Vigo Ravel dans son carnet, ses pensées en tant que schizophrène, etc.

Ce roman est d'un genre assez inclassable - policier, science-fiction, ou alors fantastique? - mais néanmoins bien écrit, avec talent et application, quelques comparaisons très subtiles.

Le pingouin - - 35 ans - 31 juillet 2009


Décevant 5 étoiles

L'histoire commence dès le premier chapitre. Ce qui est bien. Mais ensuite on alterne entre les chapitres où le héros s'écoute parler et ceux (plus rares) où on a de l'action.
Bref, le livre devient lassant. J'avoue avoir sauté des chapitres pour arriver plus vite à la fin et connaître le dénouement. Pour finalement rester sur ma fin.

Magver - La chapelle d'Armentières - 51 ans - 12 décembre 2008


Le syndrome je perds mon temps 2 étoiles

Honnêtement, ça partait pas mal même si le système d'intermèdes narratifs à la Werber m'a vite saoûlé. Mais plus on avance dans le bouquin et plus on va vers le n'importe quoi. La fin en est risible ;comme un lecteur précédent, j'attendais le "je suis ton père". Non, j'ai pas accroché, c'est du déjà vu le héros paranoïaque mais en fait il a raison etc etc. Bref déjà vu=ennuyeux.

Gooneur - TOULOUSE - 41 ans - 26 septembre 2008


Décevant 5 étoiles

Ce roman commençait très bien, je m'attendais à une histoire très complexe etc... Mais finalement j'ai été déçu par le classique de son histoire, copiée sur des films que je ne citerai pas pour ceux qui n'ont pas lu le livre. Vers la fin tellement j'étais déçu, je m'attendais à voir un truc du genre " je suis ton père"...

GuiGui240888 - GANAC - 36 ans - 9 septembre 2008


Un thriller haletant 8 étoiles

Après avoir signé deux trilogies de fantasy ( Gallica et la Moîra ), Henry Loevenbruck nous livre Le syndrome Copernic.
Ce dernier est beaucoup mieux ficelé que son précédent " Le testament des siècles ".
Ce livre ne se lâche pas, malgré une fin prévisible!
Une course poursuite entre Vigo Ravel ( le personnage principal ) et la vérité.
Mais quelle vérité? Et sera-t-il prêt à l' entendre?
Tous les ingrédients du bon thriller sont distillés au fur et à mesure de l'histoire.

A lire de toute urgence!

Fafaroby - - 43 ans - 11 novembre 2007


très bon thriller 9 étoiles

j'ai vraiment adoré, livre captivant.

Eucalyptus - - 34 ans - 6 novembre 2007


Peut mieux faire 7 étoiles

Je dirai que je suis assez mitigé. Les critiques que j'ai lues à son sujet étaient très bonnes, raison pour laquelle je me suis un peu précipité sur ce livre. Dans la pratique, néanmoins, je serais moins enthousiaste.

D'abord, l'intrigue n'a pas grand chose de nouveau. Je dirais que c'est un peu comme 'La mémoire dans la peau' avec la télépathie en plus. La surprise n'est donc pas vraiment au rendez-vous.

Ensuite, comme le dit le synopsis de l'éditeur, Vigo Ravel pense être atteint de schizophrénie. Conséquence : il note ses réflexions dans un 'carnet Moleskine'. J'ai trouvé cette introspection constante particulièrement fastidieuse. En ce qui me concerne, elle n'apporte rien à l'intrigue. Elle permet, certes, d'approfondir le personnage mais casse le rythme et dilue l'action. Pour moi, le roman aurait très bien pu tenir la route s'il avait compté deux fois moins de pages.

L'auteur a néanmoins bien exploité le filon de la lecture dans les pensées et offre parfois certaines perspectives inattendues. De même, j'ai trouvé son écriture très agréable. Malgré ma frustration face aux réflexions 'schizophréniques', je ne me suis pas vraiment ennuyé et j'ai même envie de découvrir "Le Testament des siècles", que j'ai acheté et que je lirai plus tard, en espérant que l'auteur s'y cantonne cette fois au noeud de l'intrigue. Je pense - mais c'est mon opinion personnelle - que ses romans seraient plus captivants s'il s'en tenait au fil conducteur sans vouloir philosopher à l'extrême. J'apprécie aussi son humour cynique, nettement empreint d'autodérision. La partie 'aventure' est menée tambour battant mais se révèle, au final, fort prévisible.


En conclusion, je dirais qu'il s'agit d'un roman bien écrit mais à la trame maintes fois visitée, alourdie par des introspections qui cassent un peu le rythme du thriller.

Marc Florian - - 55 ans - 2 juillet 2007


Attention, critiqueur plagiaire... 1 étoiles

Bonjour chers camarades internautes...

La critique de Monsieur Bachy que vous etes en train de lire est un gigantesque patchwork de plagiats glanés ça et là sur le net, dont une partie a été volée chez moi, au mot près que j'ai largement détaillée dans ce post de mon blog:

http://www.ohmydahlia.com/blog/?p=571

[NB: ce monsieur n'en est pas à son coup d'essai comme vous le voyez ici => http://www.kamunke.com/article-11062801.html

Il y a fort à parier qu'aucune des critiques rédigées par Monsieur Bachy que vous lisez ici ne soit issue de sa propre plume]

OhMyDahlia - - 43 ans - 1 juillet 2007


Un thriller lent 6 étoiles

Vigo Ravel, simple employé de bureau, croit souffrir d'une schizophrénie paranoïde aïgue assortie d'amnésie. Il échappe par miracle à un attentat meurtrier dans lequel des terroristes font sauter et s'écrouler la plus haute tour de la Défense. Il entend des voix dans sa tête et croit que ce sont les pensées des gens autour de lui. Il se retrouve souvent poursuivi par des inconnus qui n'ont pas l'air de lui vouloir beaucoup de bien.
Tous les ingrédients d'un bon thriller à l'américaine sont présents : une énigme en apparence insoluble ( Vigo est vraiment fou? Est-il réellement pourchassé? Par qui et pourquoi?), un complot aux ramifications « surprenantes » (Qui sont donc ces terroristes? Al Quaïda?) et pas mal de suspens. A tout instant, on craint pour la vie du héros-malade mental... Mais il y a un hic. A longueur de pages, on apprend mille et un détails sur les symptômes de la schieophrénie, on se croirait même parfois dans un ouvrage technique. De plus, l'auteur raconte systématiquement chaque scène deux fois : une première pour le lecteur et une seconde quand le héros la raconte à un ou une amie au café par exemple ! A longueur de pages, s'étalent les états d'âme de Vigo, ce qui bizaremment ne le rend ni plus sympathique, ni plus humain, ni plus crédible. Le tout intercalé de considérations diverses ( médicales, philosophiques ou politiques) consignées dans un petit carnet de notes. Monsieur Loevenbruck délaie, prend tout son temps et le lecteur doit patienter jusqu'à la 200ème page pour qu'un tout petit coin du voile se lève...
Ce manque de rythme, de nerf, ces évènements répétitifs qui s'enchaînent assez gratuitement (Vigo court beaucoup et souvent, toujours poursuivi, jamais rattrappé) et le dénouement final aussi convenu que décevant donnent une lecture un peu laborieuse de ce livre. Loevenbruck aurait mieux fait d'élaguer son propos et de réduire ce pavé (442 pages) à moins de la moitié, le lecteur lui en aurait été reconnaissant !

CC.RIDER - - 66 ans - 15 juin 2007