Une idée de scénario franchement très originale, à savoir : un colonel de l’armée Anglaise, membre des «Special Operations Executive», reçoit une proposition hors du commun d’un détenu en hôpital psychiatrique, réunir, recruter et entrainer un commando de sept «détraqués», des fous, des psychopathes, des "déviants" avec pour objectif de tueur... Adolf HITLER...
Un commando d'individus qui de par leur spécificité seront indétectables car les Nazis seront incapables de prévoir ou même de deviner leurs agissements...
S’il est un fait historique qu’à plusieurs reprises durant la Deuxième Guerre Mondiale les services secrets Anglais ont étudié la possibilité d’assassiner le tyran Allemand Adolf HITLER, on ne peut, bien sûr, pas croire une seule seconde, que le Premier ministre Britannique de l’époque M. Winston CHURCHILL aurait pu donner son accord pour une opération telle que présentée dans cette BD…
Et oui, le sujet de base de M. Fabien WEHLMANN est bon et très original… bien que ressemblant un peu trop à certains films de guerre américains avec exactement le même synopsis…
Mais bon, cet album est la preuve (s'il en faut encore une!..) qu’un bon scénario ne suffit pas à faire une bonne histoire… en effet le "semblant" de probabilité de possible vérité qui restait encore à l’histoire, et qui sauvait l’album du ridicule, s’écroule par pans entier, et très vite et tout tourne au franchement très ridicule et au franchement très très mauvais…
La fin de l’album (non n’insistez pas, je ne vous la raconterai pas!..), tourne elle franchement à la stupidité, avec des retournements de situations, des événements franchement invraisemblables, des «révélations» qu’on ne peut franchement pas croire et des services secrets Allemand qui ressemblent plus à un club de «joyeux lurons», de médiums mystiques et à un grand rassemblement de vainqueurs de concours pour sosies… je n’en dirai pas plus !..
Enfin, si je peux me permettre une remarque personnelle à M. Sean PHILLIPS : tous les lecteurs de BD ne sont pas des idiots et des incultes... S'il nous montre le château de Neuschwanstein (à Füssen dans l’Allgäu, Bavière en Allemagne) et sa silhouette que l'on ne peut que reconnaître... ce n’est pas la peine de l’appeler le «Greifswald»… sinon, autant l’appeler le château de Disney…
Je donne quand même une étoile, mais juste pour la beauté des dessins et les couleurs très belles, quoi que très changeantes, de HUBERT…
Après cette «douche froide», et vu la nullité de ce premier volume, je me demande d’ailleurs si je vais perdre mon temps à lire les six autres albums de cette série…
Septularisen - - - ans - 26 février 2009 |