Le dieu fleuve de Wilbur Smith

Le dieu fleuve de Wilbur Smith
( River god)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone , Littérature => Romans historiques

Critiqué par Le Biblio, le 24 août 2001 (Waterloo, Inscrit le 4 avril 2001, 47 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 10 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (1 088ème position).
Visites : 10 469  (depuis Novembre 2007)

Le long du Nil se trouve l'aventure

L'histoire se passe 2000 ans avant notre ère dans l'ancienne Egypte. L'Egypte est sur le déclin à cause des hordes de pillards et d'un faux pharaon qui a pris possession des terres de la Basse Egypte.
Taita, est un esclave eunuque plein de sagesse et de sciences.
Il est le narrateur de ce récit fantastique.
Il veille sur Lostris, fille de son maître, le vizir Intef, et sur Tanus jeune officier.
Tanus aime Lostris et il en va de même pour elle.
Mais par un malheureux celle-ci est promise à Pharaon Mamose.
Ce récit est une saga menée tambour battant par Taita, l'esclave. L'histoire est pleine de rebondissements.
Nos héros vivront pleins d'aventures, de l'Egypte à la Nubie où il devront fuir face à l'invasion des Hyksos, peuple qui monte un animal qui fait frémir les égyptiens: le cheval.
Ce récit met en évidence les valeurs traditionnelles: amour, fidélité, courage mais aussi les plus vils sentiments de l'homme.
Parfois un peu trop explicite dans certains passages, Wilbur Smith veut nous faire croire qu'il n'est pas l'auteur du récit.
En effet, il n'est que l'adaptateur d'une histoire écrite sur une dizaine de rouleaux trouvés dans la tombe d'une reine égyptienne: la Reine Lostris.
Je conseille ce livre à tous, que je trouve d'une qualité supérieure aux innombrable livres écrits par Christian Jacq
Bonne Lecture!

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ce n'est pas historique

2 étoiles

Critique de Lilith2000 (, Inscrite le 22 septembre 2014, 52 ans) - 22 septembre 2014

Ouais un bon roman à lire sur la plage. Je dis bien roman parce que côté historique c'est du grand n'importe quoi !
L'esclavage en Egypte est totalement faux avant l'époque des Ptolémées, c'est à dire les grecs, qui ont envahi l'Egypte et mis l'esclavage plus de 1000 ans après l'époque du livre.

Voici un article de Wikipedia qui résume assez bien ce que je sais du servage en Egypte ancienne, pour ceux que ça intéresse: http://fr.wikipedia.org/wiki/…

Voila qui souligne ce qui est pour moi le plus grand mensonge de ce livre.


Les harems: l'auteur nous parle de harems avec des femmes recluses pour les désirs pervers de leurs seigneurs. Cela n'a jamais existé en Egypte. Il y avait bien des harems, mais cela n'a rien à voir avec les harems des sultanats. Les harems égyptiens étaient des genres d'Etats dans l'Etat, des endroits dans lesquels des gens allaient pour apprendre de nombreuses choses telles la danse, la chant, la musique, le tissage,... avec toute une hiérarchie, une économie,... Rien à voir, donc, avec ces harems dans lesquels des femmes doivent assouvir les désirs sexuels de leurs seigneurs.


Le statut des femmes: L'auteur décrit les femmes comme des animaux devant servir les volontés de leurs seigneurs, pour lesquels certains métiers sont interdits,... Rien à voir avec la réalité historique. En effet, si il y a bien une société dans laquelle la femme était l'égale de l'homme, c'est bien l'Egypte ancienne. Elles pratiquaient les métiers qu'elles voulaient, dont ceux que l'auteur décrit comme interdits aux femmes. Juridiquement, les femmes avaient même parfois de nombreux avantages sur les hommes, comme pour le divorce, par exemple. Il y a encore de nombreuses choses à dire sur ce sujet, mais il ne faut pas exagérer.

Si vous souhaitez avoir plus d'informations là-dessus, je vous conseille de lire des livres de Christian Jacq ou de Christiane Desroches-Noblecourt, qui ont réalisé de très bons livres sur le sujet.


Les Hyksos: L'auteur fait passer les hyksos pour une tribu qui se serait étendue. FAUX. Les Hyksos étaient en fait un regroupement d'un grand nombre de nationalités différentes (le terme originel d’Hyksos est d’ailleurs “heqaou-khasout”, qui signifie “Princes des pays étrangers”. Et l'”invasion” ne s'est pas du tout passée comme ça, ayant principalement commencé, selon les théories soutenues (quelques doutes subsistent malgré tout), par une infiltration pacifique, mais je ne vais pas la décrire, ce serait trop long et j’ai encore des lacunes concernant mes connaissances historiques de cette période de l’histoire égyptienne.


Ce ne sont là que quelques exemples des nombreux mensonges du livre. J'en ai relevé d'autres, mais je vais m'arrêter là. De plus, bien que je m'intéresse à l'Egypte ancienne, je ne suis pas spécialiste, donc j'en ai certainement raté beaucoup aussi.

Très bon

9 étoiles

Critique de Nomad (, Inscrite le 28 mars 2013, 54 ans) - 21 mai 2013

Voilà un livre comme je les aime ! Il fait voyager dans le temps et dans l'espace... C'est un plaisir de s'y plonger et un désagrément de le quitter.
L'histoire n'est pas très originale, mais elle est tellement bien racontée que ça gomme ce petit défaut. On plonge dans l'Egypte antique, avec son flot d'intrigues, de guerre et d'amours.
Un livre à lire n'importe quand, avec une préférence pour l'été, sur la plage, au soleil.
Je me lance sur les autres du même auteur...

magnifique

10 étoiles

Critique de Bishop74 (, Inscrit le 22 avril 2011, 58 ans) - 22 avril 2011

j'ai adoré, captivant, jamais ennuyeux

A vous couper le souffle !

10 étoiles

Critique de Antinea (anefera@laposte.net, Inscrite le 27 août 2005, 45 ans) - 30 août 2005

Des rouleaux de papyrus découverts dans une tombe, un déchiffrage ... Et sous nos yeux le sable s'envole et la civilisation égyptienne des grands pharaons nous est dévoilée. On la découvre grâce aux yeux de Taita, un esclave particulièrement intelligent et inventif, qui aime sa maîtresse, femme de Pharaon.
Mais le royaume est envahi par les Hyksos, doté de chevaux et de chars à roues, contre lesquels l'armée pédestre de Pharaon ne peut rien. Alors, tandis que le Roi, sa cour et son armée s'enfuient vers le sud, franchissent les cataractes du Nil, Taita aide sa maîtresse à retrouver Tanus, l'homme qu'elle aime, qui lutte pour la survie du royaume. Ensemble, ils combattront les Hyksos pour restaurer la grandeur des Pharaons.
La critique d'Ayla sasy est excellente, ce livre est vraiment bouleversant. Incontournable. Préparez-vous à une épopée unique dont vous ne ressortirez pas indemne.

Une merveille de la littérature

10 étoiles

Critique de Ayla_sasy (, Inscrite le 19 février 2005, 44 ans) - 20 février 2005

20e siècle... On retrouve des rouleaux de parchemins dans la tombe d'une noble des Pharaons.
Un scribe, ou un lettré quelconque. On les déchiffre.

Et Wimlbur Smith en fait un roman! En rapport direct avec la vie de l'auteur de ces reliques.

Présentation de la 4e de couverture:
Deux siècles avant notre ère, l'Égypte traverse la période la plus sombre de son histoire. Ravagée par la guerre civile, assiégée sur ses frontières par les hordes des Hyksos, la Vallée des Rois s'enfonce dans la ruine et la désolation. Sur son trône vacillant, l'obscur pharaon Mamose n'est plus que le symbole d'une gloire évanouie. Dans l'ombre du monarque, autour du jeune officier Tanus, un groupe d'hommes et de femmes résolus rêve de restaurer, de Thèbes à Memphis, la puissance d'un royaume qui s'écroule. Une chute qui fait du bruit, libère des flots de sang, exacerbe les passions. À 4 000 ans de distance, le tumulte de trente batailles, la clameur des foules énormes, le piétinement des armées dans le désert, nous laissent abasourdis. Et sous nos yeux, par la magie d'un historien-romancier prestigieux, une civilisation morte ressuscite et étincelle sur les bords du "Dieu fleuve". Une incomparable reconstitution historique.

Quelques précisions:
Taita est un esclave, un esclave utile. Doué d'un génie incomparable, il prête aide à son maître, le vizir Intef, cruel et redoutable.
Cherchant toutes les façons de s'enrichir, fagoté de penchants totalement ignobles, Intef fait peur.
Lostris, sa fille, a seulement sa beauté qui la rapproche de son père. Douce, pleine de bonne morale, elle est éprise de Tanus, le général de l'armée.

Histoire incroyablement triste, traumatisante même (préparez vos mouchoirs et les hauts de coeur), j'ai été particulièrement touchée par ce livre.
Smith nous a concocté le chef-d'oeuvre de sa carrière, intrigues pharaoniques, écriture quasi-parfaite, il nous livre dans "Le dieu Fleuve" l'opus qui le pulvérisera aux devants de l'écriture.

Jetez vous sur ce livre, vous ne serez pas déçus ;)

Taita revient !

9 étoiles

Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 9 décembre 2002

Tout beau tout chaud pour les fêtes... le nouveau Wilbur Smith arrive... et n'est autre que la suite du Dieu Fleuve ! Père Noël pense à moi !!!!

Roman très bien écrit et qui se lit avec un réel plaisir

8 étoiles

Critique de Alex2906 (Wépion, Inscrit le 24 août 2001, 46 ans) - 12 octobre 2001

Je viens de finir ce roman de plus de 700 pages. Je l'ai lu en une bonne semaine, j'ai trouvé que c'était très instructif. On attrape dès les premières pages beaucoup de sentiments envers les nombreux personnages. Parfois trop de scènes de guerres à mon goût mais sinon je le conseille vivement.

Dieu Fleuve et 7ème Papyrus

9 étoiles

Critique de Patman (Paris, Inscrit le 5 septembre 2001, 62 ans) - 31 août 2001

Ce roman de Smith est probablement son meilleur. Taita est un personnage très attachant qui n'est pas sans rappeler Sinouhé l'egyptien (Mika Waltari...à lire absolument). La suite "Le 7ème papyrus" est une sorte de polar/thriller archéologique très enlevé mais nullement indispensable.

un bon roman dépaysant mais peut-être un manque de profondeur?

7 étoiles

Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 27 août 2001

C'est le seul livre de Wilbur Smith que j'ai lu. Je l'ai connu par une fille de ma classe qui le lisait en pleurant toutes les larmes de son corps et qui m'a dit qu'elle ne l'aurait sûrement pas lu si elle avait su que c'était aussi triste.
De mon côté j'ai trouvé ce roman suffisamment bien écrit et documenté pour qu'il puisse être lu avec un certain plaisir, mais bon il faut avouer que ca ne m'a pas laissé un souvenir inoubliable...

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