La maison aux mangues bleues
de David Davidar

critiqué par Ulrich, le 21 juin 2007
(avignon - 49 ans)


La note:  étoiles
en demi teinte
La Maison aux mangues bleues est une fresque, imaginaire, familiale dans l’Inde britannique de la fin du 19ème jusqu’à son indépendance. L’auteur nous raconte trois générations. Les castes, la place de la famille, la place des femmes, la montée des revendications indépendantistes, l’impossible intégration des indiens dans la société anglaise des Indes sont la toile de fond de ce livre. L’histoire sert à les révéler. Les thèmes, les questions soulevées sont passionnantes. En revanche, l’histoire est quant à elle convenue, presque monotone, sans surprise, ni piment. La narration trop discontinue, faite de trop de ruptures ne m’a pas convaincu. La périphérie du livre est passionnante ; le cœur, le centre, l’histoire de cette famille DORAI beaucoup moins. L’écriture est elle aussi sans surprise. Efficace, appliquée mais presque sans âme, sans cœur. Un livre en demi teinte.