Mort en terre étrangère
de Donna Leon

critiqué par Sahkti, le 21 juin 2007
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
Italie côté face
Un militaire américain de la base de Vicence est retrouvé assassiné à Venise. Sa collègue semble très affectée par cette disparition et Brunetti, chargé de l'enquête, y décèle même de la terreur. Peu de temps après, un cambriolage ressemblant fort à une magouille à l'assurance a lieu chez un des gros pontes de la ville. Brunetti découvre rapidement des similitudes entre les deux affaires et met un point d'honneur à démêler tous les fils de l'histoire, car il y a un second meurtre déguisé en accident et il met le doigt dans l'engrenage d'un odieux trafic qui implique le gouvernement italien, les autorités américaines, la mafia et même... son beau-père!

Une bonne enquête qui, et j'ai apprécié cela, ne se termine pas par un happy end ou de bonnes résolutions. Fatalisme et réalisme prennent le dessus et c'est très bien, ça apporte une touche supplémentaire de crédibilité à l'ensemble. C'est la seconde enquête de la série "Brunetti" et la personnalité du commissaire prend déjà une belle place, avec qualité et humanité.
Donna Leon en profite pour peindre un portrait au vitriol d'une Italie corrompue et d'une classe politique se courbant perpétuellement devant les intérêts mafieux et financiers.
Venise 7 étoiles

C’est toujours avec plaisir que je retrouve le commissaire Brunetti. Pourtant cet enquêteur vénitien n’a rien de vraiment exceptionnel. Sa vie bien rangée au côté de son épouse et de ses deux enfants n’a rien de palpitant mais justement, c’est reposant et très agréable. Après le meurtre d’un jeune américain, Brunetti se voit embarqué dans une enquête intéressante qui le fera sortir un peu de sa ville bien-aimée. Comme d’habitude, Donna Leon nous livre un bon polar.

Kabuto - Craponne - 64 ans - 1 août 2024


Le deuxième 7 étoiles

L'écriture est plus maîtrisée dans les romans suivants de la série. Cependant, il est toujours intéressant de lire la manière dont Leon professe son amour de Venise à travers ce personnage de commissaire attachant. L'intrigue que l'on croyait un simple meurtre bifurque au milieu du livre et selon moi se perd dans les méandres de la corruption Italienne. Mais voilà peut-être était-ce justement le but.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 18 juin 2011