Le poids des secrets, Tome 5: Hotaru
de Aki Shimazaki

critiqué par Laure256, le 19 juillet 2007
( - 52 ans)


La note:  étoiles
dernier titre de la pentalogie
Dernier volume de la pentalogie du poids des secrets.
Ce court roman est toujours aussi agréable quoiqu'un peu répétitif quand même, par rapport au tome 3 notamment (Tsubame). Hotaru, c'est la luciole en japonais, cadeau de son premier amoureux, un homme marié !
Mariko Takahashi a 84 ans, et au soir de sa vie, confie ses secrets et ses amours à sa petite fille, Tsubaki, qui a à présent 19 ans. La boucle est bouclée avec la réapparition de tous les personnages, et les bombes d'Hiroshima en toile de fond. Une belle série, tout en retenue.
Si vous souhaitez la lire dans l'ordre : 1) Tsubaki 2)Hamaguri 3)Tsubame 4)Wasurenagusa 5)Hotaru
la fin des secrets 10 étoiles

Dernier tome, derniers secrets. Bien des choses tues, que l’on pouvait cependant deviner dans les volumes précédents de la série, sont enfin révélées dans la confession que fait Mariko, maintenant très âgée, à sa petite-fille Tsubaki. Un récit touchant où les humains peuvent s’avérer bienveillants ou au contraire habiles à manipuler les êtres qui leur ont fait confiance, où le hasard peut aussi s’avérer un acteur essentiel de l’existence. Une belle façon de clôturer cette passionnante saga, mais on aurait aimé en savoir plus sur ce mystérieux prêtre étranger qui a tant fait pour favoriser le destin de Mariko. Le tome manquant sera-t-il édité un jour ?

Jfp - La Selle en Hermoy (Loiret) - 76 ans - 11 décembre 2022


LUCIOLE 7 étoiles

Dernier volume de la pentalogie de Aki SHIMAZAKI, dont l’action se déroule en août 1995 (et se passe donc avant le deuxième volume de la pentalogie Hamaguri). Hotaru est un long monologue, une sorte de longue confession orale. Au soir de sa vie, la grand-mère Mariko Takahashi, décide de livrer tous les secrets de la famille, non pas à son fils, mais à sa petite fille, Tsubaki (qui d’ailleurs est le titre du premier volume de cette même pentalogie), en passe de commettre les mêmes erreurs dans la vie, qu’elle, 60 ans plus tôt…

Quoi dire de plus alors que je viens de refermer ce dernier volume ?
Que l’écriture est toujours aussi belle, aussi fluide, toute en douceur et pudeur, avec même une pointe de sensualité cette fois-ci ?
Inutile ici de répéter encore une fois tout cela, l’écriture de Mme. SHIMAZAKI se découvre et se « déguste » en la lisant. Je ne peux donc finalement que vous inciter à lire cette série de livres.

De la pentalogie, celui-ci est celui est le volume qui m’a le moins plu. Attention, j’ai bien dit qui m’a le moins plu, et non pas qui est le moins bon! Car franchement c’est très loin d’être le cas. Juste que, comme déjà souligné dans une des critiques précédentes, cette histoire-ci, fait un peu superfétatoire, redondant, avec celle qui nous a été contée dans le troisième volume. Et, bien que l’histoire soit ici bien plus détaillée et expliquée, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir une impression de « déjà vu », qui m’a empêché de profiter de la quintessence de l’histoire. (Aussi ma préférence va facilement au volume quatre de la pentalogie Wasurenagusa).

Seul bémol que je pourrais faire à l’écrivain canadien pour toute cette pentalogie, réside dans le fait du pourquoi n’avoir pas plus développé et expliqué, (et pourquoi pas justement dans ce dernier volume ?), le personnage de M. Horibe, le "méchant" de l’histoire. Avoir son point de vue (et celui d’autres membres de la famille Horibe), aurait certainement apporté une vision complétement différente à toute l’histoire…

Je quitte maintenant la famille Takahashi avec beaucoup de regrets, car après 5 volumes (mêmes très courts), je m’étais attaché aux personnages. Je reste toutefois, et sans doute pour longtemps, sous le charme de la magnifique écriture de Mme. Aki SHIMAZAKI…

Précisons enfin que, ce livre a reçu en 2005 au Canada, le prestigieux Prix du Gouverneur général, dans la catégorie « Romans et nouvelles de langue française ».

Septularisen - - - ans - 3 mars 2015


Tragédie familiale pentalogie tome 5 10 étoiles

Me voilà rendu au cinquième et dernier volume que va me révéler ce dernier tome.
« Hotaru » c’est une luciole en japonais, c’est aussi la rencontre dans ce livre de Tsubaki la petite fille de Mariko, elle est étudiante en archéologie, elle va apprendre à travers les confessions de sa grand-mère le poids du secret qui lui pèse si lourdement, et être mise en garde contre les abus de certains hommes, ce qui va la faire réfléchir à cette relation naissante avec son professeur. Elle aimerait rencontrer un homme comme son grand-père Kenji.
L’amour, le respect, entre la grand-mère et la petite fille est très bien écrit.
Je suis triste de quitter cette série, d’avoir fini cette merveilleuse lecture, je sais déjà que je la relirai.
Aki Shimazaki a connu la consécration avec l'obtention du prix du Gouverneur général pour Hotaru, Tsubaki et Hamaguri celui du prix Ringuet de l'Académie des lettres du Québec
Un auteur à découvrir pour la beauté de son écriture

Dudule - Orléans - - ans - 23 mars 2011