Dernier volume de la pentalogie de Aki SHIMAZAKI, dont l’action se déroule en août 1995 (et se passe donc avant le deuxième volume de la pentalogie Hamaguri). Hotaru est un long monologue, une sorte de longue confession orale. Au soir de sa vie, la grand-mère Mariko Takahashi, décide de livrer tous les secrets de la famille, non pas à son fils, mais à sa petite fille, Tsubaki (qui d’ailleurs est le titre du premier volume de cette même pentalogie), en passe de commettre les mêmes erreurs dans la vie, qu’elle, 60 ans plus tôt…
Quoi dire de plus alors que je viens de refermer ce dernier volume ?
Que l’écriture est toujours aussi belle, aussi fluide, toute en douceur et pudeur, avec même une pointe de sensualité cette fois-ci ?
Inutile ici de répéter encore une fois tout cela, l’écriture de Mme. SHIMAZAKI se découvre et se « déguste » en la lisant. Je ne peux donc finalement que vous inciter à lire cette série de livres.
De la pentalogie, celui-ci est celui est le volume qui m’a le moins plu. Attention, j’ai bien dit qui m’a le moins plu, et non pas qui est le moins bon! Car franchement c’est très loin d’être le cas. Juste que, comme déjà souligné dans une des critiques précédentes, cette histoire-ci, fait un peu superfétatoire, redondant, avec celle qui nous a été contée dans le troisième volume. Et, bien que l’histoire soit ici bien plus détaillée et expliquée, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir une impression de « déjà vu », qui m’a empêché de profiter de la quintessence de l’histoire. (Aussi ma préférence va facilement au volume quatre de la pentalogie Wasurenagusa).
Seul bémol que je pourrais faire à l’écrivain canadien pour toute cette pentalogie, réside dans le fait du pourquoi n’avoir pas plus développé et expliqué, (et pourquoi pas justement dans ce dernier volume ?), le personnage de M. Horibe, le "méchant" de l’histoire. Avoir son point de vue (et celui d’autres membres de la famille Horibe), aurait certainement apporté une vision complétement différente à toute l’histoire…
Je quitte maintenant la famille Takahashi avec beaucoup de regrets, car après 5 volumes (mêmes très courts), je m’étais attaché aux personnages. Je reste toutefois, et sans doute pour longtemps, sous le charme de la magnifique écriture de Mme. Aki SHIMAZAKI…
Précisons enfin que, ce livre a reçu en 2005 au Canada, le prestigieux Prix du Gouverneur général, dans la catégorie « Romans et nouvelles de langue française ».
Septularisen - - - ans - 3 mars 2015 |