Coup de chaleur
de Ed McBain

critiqué par Tistou, le 27 juillet 2007
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Isola sous un soleil torride
Isola. Son commissariat du 87ème district. Des morts, des crimes, à la pelle. Le soleil n’arrête pas le mal ! Steve Carella, Bert Kling, Meyer Meyer sont à la peine.
A son habitude, Ed McBain entrecroise plusieurs intrigues, s’intéresse aux peines de coeur de Bert Kling qui, jusqu’au bout, croira pouvoir sauver son couple. Autant le dire, cette partie là ne se termine pas bien.

« Il trouva Kling dans la salle de repos, en bas, peu après la fin de l’interrogatoire. La pièce était dans l’obscurité, Carella n’avait pas pris la peine d’allumer le plafonnier parce qu’il ne faisait que passer pour gagner la porte arrière du bâtiment et le parking où il avait garé sa voiture. Tout d’abord iI vit seulement quelqu’un allongé sur un des lits de camp, le visage tourné vers le sol. Puis il comprit que la personne pleurait. Et puis il reconnut Bert Kling.
Il s’approcha du lit.
Il s’assit sur le bord.
Il posa la main sur l’épaule de son ami.
- Raconte-moi, dit-il. »

Pas drôle, hein, la fin ?
Mais il aura fallu, avant d’en arriver là, résoudre des affaires bien tordues, ou simplement sordides. Echapper également à un ancien « client » ressorti de prison bien déterminé à se venger. Se lancer sur la piste de dealers …
On ne s’ennuie pas chez Ed McBain, et, bon sang qu’il fait chaud !