Pas un mauvais récit mais hélas les figures imposées y courrent les rues dedans dont bien sûr ceux hommes/femmes: la fille, Alice, a l'air de sortir de la série "Friends" tout comme d'ailleurs son militantisme acharné et surtout, la ligne directrice graphique fait très cinéma. Quant au héros il a l'air plus que propret sans même chercher un seul instant au fil des cases à agrandir ses facultés cognitives.
Nul doute que le public, de plus en plus exigeant question véracité, sombrera difficilement dans la croyance principale de l'oeuvre (à savoir une vie éternelle obtenue via des manipulations génétiques) et en dépit des citations externes de Wilde et de Nietzsche - à moins d'être fan total de David Cronenberg - on notera cependant à l'intérieur l'idée intéressante qui veut que les ennemis emploient comme sbires des gens semblables au tueur norvégien d'Utoya...
Antihuman - Paris - 42 ans - 27 septembre 2013 |