Antarès, épisode 1 de Leo
Catégorie(s) : Bande dessinée => Sci-fi & fantastique
Moyenne des notes : (basée sur 3 avis)
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Encore plus fort ?
Il y a quelques années, un auteur pas très connu – il avait dessiné, sur un scénario de Rodolphe, Trent, une série western canadien et poétique – nous proposait le premier album de la série Aldébaran. Léo, puisqu’il s’agit de lui, voulait avoir une série où il ferait tout, serait complètement indépendant et pourrait dire tout ce qu’il avait envie de dire, du plus simple au plus complexe, dans un univers qui porterait sa patte artistique mais qui serait aussi habité par des animaux comme il en a plein la tête… La magie allait opérer très rapidement et je crois qu’il fut le premier surpris du succès de sa série qui navigue entre la science-fiction, le fantastique, le politique, l’humain… Bref, c’est la vie que veut chanter Léo !
Dès le premier album, je fus conquis et j’appartiens au fan club de Léo, auteur que j’ai eu le plaisir d’interviewer dès le début de cette série. Mais, maintenant que tout le monde connaît son travail, alors qu’il a réussi à nous raconter un premier cycle [Aldébaran], puis un second [Bételgeuse], j’avoue que je me demandais s’il aurait assez d’imagination pour rester passionnant… Alors, je vous le déclare sans hésitation, il a réussi son pari et la lecture de ce premier épisode n’a qu’un seul inconvénient, majeur pourtant, c’est de laisser le lecteur dans un état d’impatience catastrophique [Attention la lecture des albums de Léo peut entraîner des symptômes d’addiction] qui ne trouvera un apaisement que dans un an environ ! C’est inhumain…
Le personnage qui fait le lien entre toutes ces histoires, ces cycles, ces albums, c’est Kim. Kim Keller est une fille qui vivait sur Aldébaran, une planète sur laquelle une colonie humaine était venue s’installer. La planète, coupée de la terre après un problème technique, vit se développer sa population mais, aussi, un régime de dictature religieuse [Léo a fui un certain régime d’Amérique du Sud]… Un jour un drame a frappé le village de Kim. Mais, à ce moment là, nous étions beaucoup à penser que Kim n’était pas l’héroïne de la série… Et pourtant, dix albums plus tard, c’est elle que l’on retrouve sur la terre avant qu’elle reprenne la voie aventureuse et la direction d’Antarès…
Certes on a quelques nouvelles des autres… Alexa qui vient d’être jugée et condamnée à quinze ans de prison… Marc à huit ans… Monsieur Pad qui est en fuite sur Bételgeuse… Et cette mission dangereuse sur Antarès pourrait permettre une libération anticipée… Mais je ne voudrais pas vous en dire plus…
Antarès est une planète presque de la même taille que la terre. Comme toujours chez Léo, la faune y est surprenante, pour ne pas dire plus et pas très accueillante… Quant à la flore, si elle est très colorée, elle peut, elle aussi, faire peur… Mais la planète est-elle habitée ? Si oui, par qui ? Les habitants que croisera, peut-être, Kim, seront-ils hostiles ou pas ? Voilà de nombreuses questions que le lecteur sera amené à se poser mais qui ne trouveront pas leurs réponses dans ce premier épisode…
Mais voilà, au moment de partir pour Antarès, Kim apprend que…
Oui, cet incident est la suite logique d’un des derniers évènements de la fin de Bételgeuse, mais comme beaucoup, vous l’avez oublié… Mais en attendant…
Oui, c’est toujours aussi bien construit, aussi humain et tendre, dessiné à la perfection et nous voilà obligés d’attendre la suite en sachant que tout ne se passera pas pour le mieux pour nos héros préférés… Ah, j’oubliais, vous allez faire la connaissance d’une petite nouvelle, Lynn… mais je ne vous dis rien de plus…
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Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 6 mai 2017
Fable écolo
Critique de BMR & MAM (Paris, Inscrit le 27 avril 2007, 64 ans) - 25 mai 2009
Nous voici avec toujours autant de plaisir dans les plaines d'Antarès (les deux premiers tomes de cette nouvelle "saison" sont parus).
Cette BD qui pourrait passer pour une aimable bluette (la première série, Aldébaran, évoquait les premières amours adolescentes ... depuis les héros ont grandi !) possède un charme indéfinissable ... à quoi cela tient-il donc ?
Peut-être le discours écolo ... sans doute la rêverie de colonisation des exo-planètes ... certainement la faune aux formes douces et aux pelages colorés dont Léo, l'auteur-dessinateur brésilien, peuple ces lointaines contrées.
Aldébaran prenait le temps de planter le décor où allait évoluer l'équipe partie à la conquête de ces planètes inexplorées.
Bételgeuse reprenait le flambeau, le scénario s'étoffait peu à peu, les personnages mûrissaient et de nouvelles bestioles venaient à notre rencontre (ah, les fameux Ium Ium !).
Les deux premiers volumes d'Antarès semblent évoluer plus dans l'air du temps : on y parle de secte, de magouilles financières et mercantiles, et l'esprit un peu rousseauiste des premiers volumes s'estompe ...
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