Série Sherlock Holmes : L'homme à la lèvre tordue
de Arthur Conan Doyle

critiqué par Tistou, le 30 juillet 2007
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Opiomanie en 1891
Le charme d’antant ? Le vrai chic fin XIXème ? C’est Sherlock Holmes qui a vieilli ou mon regard qui a changé ?
« L’homme à la lèvre tordue » est une nouvelle vite lue (vous savez le genre quand on y rentre on ne lâche plus ?), typique des aventures du flegmatique détective, typique du Londres de l’époque. Polar, mais témoignage historique également.
Conan Doyle est finalement, avec Maurice Leblanc, avec d’autres sûrement, un des précurseurs de ce genre qui maintenant fait fureur ; le polar, l’enquête policière. Et l’intrigue, ainsi que les ressorts qui permettront à Sherlock Holmes d’en mettre plein la vue à ce pauvre Watson, sont toujours aussi sophistiqués. On ne peut pas reprocher à Conan Doyle de ne pas s’être creusé les méninges ! Et l’ambiance cosy du salon de Sherlock, son fauteuil, sa pipe, (on imagine même les ronds de fumée !), …
Mais l’opium aussi, et les ravages qu’il peut opérer dans les consciences, Sherlock Holmes ne recule devant rien quand il s’agit de mener l’enquête et on n’a même pas peur. A la fin, c’est toujours lui qui gagne. Dans « l’homme à la lèvre tordue » aussi. Et en plus c’est moral.
Vous reprendrez bien un peu de Conan Doyle ?