Echo park
de Michael Connelly

critiqué par BMR & MAM, le 8 août 2007
(Paris - 64 ans)


La note:  étoiles
Après Deuil Interdit, la suite des affaires classées ...
Après Deuil interdit qui nous avait permis de remettre Michael Connelly, voici le deuxième épisode de la nouvelle série des "affaires classées" : Echo Park.
Toujours accompagné de sa coéquipière black Kiz Rider, l'inspecteur Harry Bosch retrouve également cette fois son ex-amie du FBI : Rachel Walling.

[...] - Je t'ai appelée en me disant que tu ne serais peut-être pas fâchée de remettre tes anciens talents à contribution.
- Tu veux dire ... comme profileuse ?
- En quelque sorte. Demain il faut que j'affronte un type qui reconnait être un tueur en série et je n'ai toujours aucune idée de ce qui le fait fonctionner. Il veut avouer neuf meurtres pour conclure un accord qui lui évitera l'aiguille. Je dois être sûr qu'il n'est pas en train de nous rouler. Il faut que j'arrive à savoir s'il dit la vérité avant de me retourner vers les familles ... du moins celles dont on a entendu parler ... et de leur dire qu'on tient leur bonhomme.
Il attendit un instant qu'elle réagisse. Voyant qu'elle n'en faisait rien, il poursuivit.
- J'ai quelques crimes, deux ou trois scènes de crime et des analyses scientifiques. J'ai aussi des photos et l'inventaire de ce qu'il y avait dans son appartement. Cela dit, je ne le sens pas.

Harry Bosch, c'est un peu le Don Quichotte du LAPD de Los Angeles. Toujours en guerre contre les magouilleurs de l'appareil policier et de l'institution judiciaire.
Le voici aux prises avec un avocat véreux, un district attorney en campagne électorale et des chefs ripoux, rien que ça.
Mais précisément, dans cet épisode, on a l'impression que Connelly en fait un peu trop, dans le registre "tous corrompus".
Et pour tout dire, on aura préféré Deuil Interdit, vraiment excellent ... et en format poche.
Il reste qu'Echo Park est quand même un très bon polar dont la fin laisse planer un parfum de doute avec un Harry Bosch pas forcément à son avantage ...
L'Ensacheur 9 étoiles

Encore une fois au service des Affaires non résolues, des cold cases, Bosch se retrouve à reprendre un dossier qui, ça tombe bien, le hante depuis 13 ans : la disparition non résolue d'une jeune femme. Il a longuement pensé que le responsable de cette disparition et, qui sait, de cette mort (le corps n'ayant jamais été retrouvé) était un fils à papa riche et intouchable, mais apparemment, le coupable serait un homme venant de se faire arrêter pour de multiples meurtres barbares, et ayant spontanément avoué pour éviter la peine de mort. Bosch sent bien qu'il y a de l'embrouille dans l'air avec cette histoire, histoire qui va déraper bien comme il faut...

Un excellent cru de Connelly, aussi bon que "Deuil Interdit", j'ai vraiment adoré.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 18 décembre 2024


Qui a tué Marie Gesto? 7 étoiles

Voilà 13 ans; Harry Bosch était sûr d'avoir identifié le criminel, mais impossible d'aboutir.. alors un nouvel élément lui permet de relance l'enquête et il ne lâche rien.. magouilles et embrouilles, fausses identités et serial killer .. il débrouille tout l'écheveau.
Il reste difficile de suivre les itinéraires et les description de sites trop précis quand on ne connait pas L.A

Eoliah - - 73 ans - 17 janvier 2024


Pffffff 2 étoiles

Je sais pas quoi dire. A oublier.

Usdyc - Bruxelles - 68 ans - 26 mars 2019


Un polar puissant dénué de charme 6 étoiles

L'intrigue est correctement traitée, la procédure maîtrisée, l'analyse psychologique honorable sans excès ; les fils se laissent tout de même apercevoir, et un air de déjà m'a semblé planer tout au long de ce roman. Noir et nauséeux, il reste assez puissant, mais n'est pas doté d'une force et d'une portée excessives. Il manque de charme, l'enquêteur principal est, en effet, assez bourru, si bien que peu de respiration est laissée à la lectrice et au lecteur.
Je n'ai pas adhéré au style, ni à l'ambiance, mais je ne suis pas un grand connaisseur de ce genre littéraire, auquel j'essaie de m'habituer, ceci pouvant expliquer cela.

Veneziano - Paris - 47 ans - 3 février 2013


Echo Park 7 étoiles

Bien honnêtement, ce n'est pas mon préféré de Michael Connelly. J'ai trouvé l'intrigue un peu tirée par les cheveux. Cependant, j'ai cru tout le long du livre que le scénario était trop prévisible jusqu'à la fin où je me suis rendu compte que je me trompais. J'aime bien l'idée de mettre Harry Bosch aux affaires non-résolues car c'est l'inspecteur idéal pour ces types de cas.

Exarkun1979 - Montréal - 45 ans - 21 mai 2012


Un Connelly plus qu'honorable 7 étoiles

Fan de Michael Connelly et notamment de son inspecteur fétiche Harry Bosch, je suis ce dernier depuis sa première enquête: "Les égouts de los Angeles". Dans cet opus qui pour moi reste en dessous de ce que Connelly a écrit de meilleur comme "Le Poète" ou "la blonde en béton" par exemple, on retrouve quand même une intrigue bien troussée qui fait de ce livre un polar dont il est difficile de lâcher la lecture tant il est riche en rebondissements, en actions et en questionnement perpétuels. Une affaire non résolue devenue une obsession pour Bosch, un tueur en série, la quête de pouvoir politique, tous ces ingrédients sont savamment mélangés dans cette histoire écrite dans un style sobre mais très efficace comme d'habitude chez cet auteur.
En conclusion je dirai que malgré un léger manque de profondeur et d'épaisseur au niveau des personnages (aspect mieux travaillé et mis en avant dans les opus précédents comme "Le dernier coyote" par exemple) ce polar est un bon exemple du savoir faire de Connelly dans la construction d'une intrigue qui vous empêche constamment de décrocher. Et si pour moi il reste loin du meilleur niveau de Connelly, ça reste du polar de bonne facture.

Lynch - Perpignan - 48 ans - 20 octobre 2011


1° lecture de connelly 8 étoiles

Et je n'ai pas été déçu. J'ai enchaîné par la suite avec les enquêtes de Bosch.
Ce dernier ressort ici un cold case sur une affaire de meurtre crapuleux jamais élucidé pour retrouver le meurtrier dans les dédales de Los Angeles et la corruption du LAPD.
La conscience et l'acharnement de Bosch doublés de sa vision corrosive sur la machine policière et juridique ne vont-il pas lui faire défaut.. à nouveau devrais-je dire!!
Bref, en ayant lu les autres romans de Connelly, echo park est dans la moyenne de l'auteur.. du bon!

Adrien34 - - 34 ans - 28 juin 2009


Mieux que d'habitute pour Bosch je trouve 8 étoiles

Je ne suis pas fan de Connelly et de son Harry Bosch (trop bourru et pas assez sympa à mon goût) mais là, j'ai vraiment dévoré : intrigue très originale, imprévisible de trouver qui tire quelles ficelles, enquête à tiroirs variés, beaucoup de cruauté et de démence dans les actes décrits...
Un très très bon polar

Manumanu55 - Bruxelles - 45 ans - 11 décembre 2008


Pour ma part le Connelly de trop 4 étoiles

Si j'ai déjà lu avec plaisir quelques Connelly, celui-là m'a semblé peu inspiré.

Alors ça donne dans l'intrigue de roman noir américain, et ça traîne les clichés du genre : un héros solitaire et vengeur dégoûté par la corruption de la cité des anges, un méchant sérial killer et de la corruption à tous les étages.

Bref comme souvent Connelly fait du sous Ellroy mais cette fois j'ai trouvé ça moins bon que d'habitude.

L'histoire est carrément plan plan, prévisible et le suspense est plus que léger. Les personnages sont vides et les idées politiques du héros commencent à sentir méchamment le rance.

Y'a trop de bons polars à lire pour perdre son temps avec celui-ci. Autant relire un Ellroy.

CptNemo - Paris - 50 ans - 13 novembre 2008


Solide. 8 étoiles

L’inspecteur Harry Bosch est un têtu et de retour au commissariat de L.A on va le suivre dans son obsession pour la disparition dramatique d’une jeune femme il y a plusieurs années, malgré tous ses efforts pour coincer un suspect évident, cette affaire n’a jamais eu de suite. Et maintenant qu’un serial killer décide de passer aux aveux il tient enfin sa chance de régler le dossier. Mais voilà, ça ne sera pas si simple et on plongera dans une chasse à l’homme et dans une enquête aussi sombre que prenante.
Ce roman de Connelly fut à la hauteur de mes attentes et ce, du début à la fin.

Martell - - 61 ans - 19 septembre 2008


Un serial killer de plus 9 étoiles

Fan de Michael Connelly, je me réjouissais à l'idée de lire ce roman. Une fois de plus, je ne suis pas déçu. Un style toujours aussi prenant, un scénario qui tient bien la route et son héros récurrent, à savoir Harry Bosch, un personnage tenace, têtu, aux méthodes contestées mais efficaces.
L'histoire commence vite et ne souffre d'aucun temps mort. On est passionné dès les premières lignes par cette sombre enquête, où intérêts politiques et dénouement d'une affaire vieille de 13 ans s'entrecroisent pour nous offrir un savoureux et solide roman policier.

Harry Bosch n'aime pas les échecs et travaillant au sein de la brigade des homicides non résolus, il consulte régulièrement un dossier qui lui tient particulièrement à cœur. Il s'agit de celui de Marie Gesto, une jeune fille disparue 13 ans plus tôt et dont l'affaire est loin d'être réglée, faute de preuves et d'indices supplémentaires. Or, une chance est donnée à l'inspecteur Bosch de pouvoir mettre un nom sur l'assassin de cette jeune fille. Il s'agirait d'un serial Killer prêt à passer aux aveux, à la seule condition qu'il évite l'injection létale. Tout ceci parait trop simple pour Bosch...

Ayor - - 52 ans - 2 septembre 2008


La ruse du Raynard 7 étoiles

C’est un épisode typique de la série Bosch. Une intrigue de meurtre crapuleux au coeur d’une histoire de corruption policière. Le résultat de la plume d’un vétéran. Un truc complexe parfaitement simplifié. Mais voilà, dans cette autre étude d’un ‘cold case’, on sent la formule. Pour moi, le suspense a moins fonctionné, peut-être parce que le style de Connelly m’est désormais trop familier. Ceci étant dit, il s’agit d’un polar une coche au-dessus de bien d’autres.

(Prix du L.A. Times catégorie Mystère)

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 31 août 2008


Connelly, enfin de retour 9 étoiles

Depuis l'excellent Oiseau des Ténèbres paru en 2001, j'ai eu beaucoup de mal à m'enthousiasmer pour un nouveau Connelly, même si des livres comme Lumière Morte et Deuil Interdit se sont révélés plus qu'agréables à lire.

Avec Echo Park, j'ai enfin retrouvé le Connelly que j'aimais : l'histoire avance vite, sans temps mort, et on ne s'ennuie pas une seconde, même si le rythme ralentit dans le dernier chapitre. Il y a ce qu'il faut en terme de rebondissements, et si Connelly utilise toujours les mêmes ficelles en fin de roman, force est de constater qu'il est difficile de refermer le livre tant l'histoire est prenante.

Le seul reproche que je puisse formuler est que l'histoire parait moins dense que dans les premiers romans, et que les personnages principaux sont à la limite de la caricature : outre les sempiternelles séances d'aveux dignes d'un film hollywoodien, c'est surtout Bosch qui déçoit. On n'apprend pas grand chose sur lui, si ce n'est qu'il a mal au dos et qu'il a acheté un nouvel album de jazz... Et je ne vous parle même pas de sa vie amoureuse qui aurait de quoi faire pâlir James Bond ! Une vraie déception quand on sait la place qu'occupaient ses états d'âme dans les premiers romans de l'auteur.

Mais après des livres terriblement plats et décevants comme La Défense Lincoln ou Los Angeles River, cet Echo Park nous montre que Michael Connelly n'a finalement rien perdu de son talent de conteur.

Bud - Lille - 44 ans - 5 août 2008


Un très bon Harry Bosch... 7 étoiles

On retrouve les bonnes recettes de la série ; on est surtout passionné par le fonctionnement de la police de Los Angeles décrit minutieusement. Tout semble vraisemblable même si le trait est parfois forcé.
Seul reproche : la conclusion de l'affaire est laborieuse et l'auteur n'aurait pas dû se sentir forcé d'en "rajouter". Un bon moment de lecture.

Tanneguy - Paris - 85 ans - 29 juin 2008


beaucoup de bruit pour rien 2 étoiles

Je n'ai pas aimé:

Le scénario est péniblement prévisible, les personnages ont l'affect d'un playmobil et le QI d'un bulot.

Mis à part le jeu de mot sur le patronyme du héros (qui fait pschitt en deux minutes), c'est le vide sidéral.

On ne peut que constater que le seul personnage à relief est le méchant.

Et encore le roman suppure une noiseuse et nauséabonde fascination du vilain sérial killer.

L'auteur aurait aussi bien pu écrire directement sur les tortures et autres actes barbaries, ou encore écrire en avertissement sur la couverture: jetable et entièrement biodégradable.

Happy - - 52 ans - 13 décembre 2007