La fille sans visage
de Patricia MacDonald

critiqué par Tistou, le 22 août 2007
( - 68 ans)


La note:  étoiles
A lire un soir d'insomnie
« La fille sans visage » est le genre de polar qu’on n’attaque pas impunément un soir avant de se coucher. Le risque est réel de ne pouvoir le lâcher avant de l’avoir terminé. Ce qui nous mène gentiment vers 3h du matin pour un bon lecteur (j’en parle d’expérience !).
Pour autant c’est un polar qui vous laisse un goût fugace, un peu artificiel. Un peu ce que sont ces horribles bonbons colorés qu’on achète au kilo et aux arômes parfaitement chimiques, dont on regrette de s’être gavé, après, … mais dont on se gave, quand même. (ca n’empêche pas de recommencer. La preuve ? J’en ai encore un à lire dans ma pile !)
Chez Patricia MacDonald les héros évoluent couramment dans des milieux plutôt aisés, de la côte Est des USA, des WASP bon teint pur jus. Les héros positifs et principaux sont couramment des femmes, confrontées à une injustice, les concernant la plupart du temps, et qu’on s’attend à voir tomber à tout moment et qui, finalement, …
C’est le cas ici. Nous sommes dans le New Jersey. Nina, une trentaine d’années, a tout fait depuis la condamnation de son père pour meurtre de sa femme (la mère de Nina donc), meurtre nié par celui-ci, pour qu’il sorte de prison, au moins dans le cadre d’une libération conditionnelle. Nina a deux frères qui ne l’entendent pas de cette oreille et l’un d’entre eux, au moins, milite pour un statu-quo en prison. Et contre toute attente, après quinze ans d’incarcération, la libération conditionnelle est accordée. Nina porte tout sur ses épaules et son père n’a de cesse d’explorer le passé pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Il revient donc s’installer sur les lieux du forfait … pas longtemps, puisque lui aussi meurt assassiné. Il ne reste plus à Nina qu’à poursuivre l’enquête, et à découvrir des choses bien horribles, avec une fin comme de juste plutôt moralisante.
Résultat des courses : vous avez veillé jusqu’à trois heures du matin, vous êtes vaguement écoeuré comme après l’ingestion des bonbons dont il est question plus haut, vous vous promettez de ne pas recommencer … tout de suite (il y en a un qui attend dans la pile) et … voilà !
Bon mais pas le meilleur 5 étoiles

J'ai bien aimé ce livre. L'histoire se laisse lire facilement peut-être trop facilement... Il manque de suspens pour nous donner l'envie de continuer. je l'ai achevé car c'était le premier que j'ai lu de cette auteure. Mais j'en ai lu de biens meilleurs par la suite. Donc ce n'est pas mauvais mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Lalie2548 - - 39 ans - 1 mai 2010


Décevant 4 étoiles

On est déçu par "la fille sans visage" après les promesses de la quatrième de couverture : l'exploration du passé familial douloureux est très superficielle et les secrets du voisinage sont plutôt inexistants. Ce roman linéaire, assez prévisible et dont le dénouement n'apporte pas de réel rebondissement sera vite oublié.

Sabyne - - 51 ans - 14 septembre 2007


Un livre très prenant ! 8 étoiles

J'ai toujours détesté lire des romans policiers ou des thriller ! Les histoire de meurtre ne m'ont jamais vraiment intéressée !
Ce livre je l'ai eu en cadeau, je suis une fanatique de lecture et j'ai découvert de nouveaux plaisirs !
J'ai aimé ce thriller psychologique à ma grande surprise.
Que de rebondissement et le combat de Nina vraiment poignant !

A lire et a relire !

Melanie70 - - 34 ans - 3 septembre 2007