Ni d'Eve ni d'Adam de Amélie Nothomb
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Seizième roman
Alors revoilà notre Amélie avec son seizième roman....Certains pensent "on aime ou on n'aime pas"....
Nous arrivons dans un autre style , pas d'horreur, pas de monstre, pas de dureté... De la simplicité!
Du normal, du sobre... Une histoire d'amour au temps de son activité professionnelle au Japon, rappel de stupeurs et tremblements.
Une rencontre, à la base une relation prof-étudiant, qui évolue en petite histoire de leçon de vie. Pas d'amour écrit, pas d'orgasme couché sur le papier, simplement une balade sur le fleuve de l'amour. Des paysages, des dîners partagés, des moments de vie.
Les grands fans d'Amélie découvriront un autre style littéraire pendant les 200 premières pages du livre... puis retrouveront son style premier dans les 40 dernières.
Après avoir été déçue par le précédent livre je ne regrette pas mon acharnement sur cet auteur.
Les éditions
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Ni d'Ève ni d'Adam [Texte imprimé], roman Amélie Nothomb
de Nothomb, Amélie
Albin Michel / LITT.GENERALE
ISBN : 9782226179647 ; 14,99 € ; 22/08/2007 ; 244 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (23)
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L’étreinte du samouraï
Critique de Colen8 (, Inscrite le 9 décembre 2014, 83 ans) - 5 avril 2020
Retour sur un passé japonais
Critique de Tistou (, Inscrit le 10 mai 2004, 68 ans) - 25 septembre 2014
Amélie Nothomb a 21 ans, elle est au Japon, n’a pas d’indépendance financière à proprement parler et se retrouve à devoir gagner de quoi subsister. En même temps, peu à l’aise avec la langue japonaise, elle cherche à progresser. Additionnez les deux termes de l’équation, secouez bien et vous trouverez peut-être la solution brevetée Nothomb : donner des cours de français à un Japonais ! Chose imaginée, chose faite et Amélie Nothomb se retrouve vite fait avec un élève, tokyoïte, à peine moins âgé qu’elle, aussi mauvais en français qu’elle l’est en japonais. C’est Rinri.
Les cours s’enchainent, une relation se noue et le professeur et son élève passent au statut d’amants. Rinri, au contraire de son professeur, a beaucoup d’aisance financière – fils d’un riche entrepreneur, ça aide ! – et Rinri est très amoureux. Au point de proposer à son professeur de l’épouser. Mais, contre toute attente – le professeur est peut-être aussi moins amoureux que l’élève ? – elle élude, trouve une solution d’attente et de compromis – bien japonaise, je trouve, la solution ! – elle accepte de se fiancer à Rinri. Ne pas dire non et reculer le moment crucial de la décision.
Bien évidemment on est toujours rattrapé un jour ou l’autre par la décision fatale. C’est qu’entre temps, Amélie Nothomb a intégré une société japonaise (cf « Stupeurs et tremblements ») dans laquelle le concept d’épanouissement n’est pas le mieux respecté ( !) et choisit brutalement, un peu lâchement quand même, de tout casser : le contrat nippon et la relation avec Rinri. Elle ne lui dit pas qu’elle part définitivement, prend un billet d’avion pour la Belgique et s’invite à vivre chez sa sœur, chose qui ne coule pas de source pour autant.
La relation avec Rinri doucement s’estompe. On est surpris de la passivité et du grand stoïcisme du dénommé Rinri. Toujours est-il … toujours est-il que c’est un roman (autobiographie plutôt ?) de plus d’Amélie Nothomb et que ça me parait une réussite.
Amélie + Rinri = ??
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 41 ans) - 5 mai 2014
Tout comme son prédécesseur, Ni d’Ève ni d'Adam est un petit roman agréable à lire qui vaut surtout pour son évocation du Japon, du moins du point de vue d'Amélie Nothomb. Ce récit est néanmoins beaucoup plus intimiste puisque nous est narrée la relation de l'auteure avec un jeune Tokyoïte: Rinri.
L'écriture est fine, teintée de multiples touches d'humour avec un zeste de culture tout à fait appréciable.
Une courte lecture qui fut pour moi une petite parenthèse appréciable.
Ni d'Ève Ni d'Adam
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 45 ans) - 19 juillet 2012
Amélie san
Critique de Kabuto (Craponne, Inscrit le 10 août 2010, 64 ans) - 15 avril 2012
Dans le travail d’Amélie, il y a d’un côté les romans que je trouve souvent originaux et bien écrits mais pas exceptionnels et de l’autre une sorte d’autobiographie en désordre qui nous permet de mieux comprendre ce personnage fantasque. Ce sont surtout ces livres là qui me plaisent le plus. Le sabotage amoureux et Stupeur et tremblements sont pour moi ses meilleurs romans.
Ni d’Eve, ni d’Adam nous dévoile une nouvelle facette de sa vie romanesque et plus particulièrement de son expérience japonaise. Après le monde de l’entreprise, voici celui des rapports amoureux au pays du soleil levant. Toujours ce style inimitable plein d’autodérision parfois un peu surréaliste et toujours aussi cet amour pour le Japon et sa culture source de bien des quiproquos. La liaison amoureuse qu’elle nous raconte ici n’est justement qu’un prétexte à explorer les différences culturelles et du coup, l’histoire d’amour avec Rinri passe au second plan. Heureusement, la fin recentre le tout sur l’essentiel, c'est-à-dire ce couple étrange où d’ailleurs Amélie n’a pas du tout le beau rôle. C‘est vite lu, amusant et très stylé mais ce n’est pas à mon avis, son meilleur roman.
Nihon desu
Critique de Tommyvercetti (Clermont-Ferrand, Inscrit le 18 décembre 2006, 36 ans) - 12 octobre 2011
Ce livre est beaucoup plus centré sur le personnage d'Amélie, et, comme elle le dit, ce n'est pas une histoire où il est question de massacres. Ce livre parle d'amour. Un amour particulier, pas le vulgaire amour commun que tous les romantiques ont à la bouche. Comme elle le dit, c'est une histoire de "koi", et non de "ai" (prononcer "koï" et "aï").
Cette découverte de l'auteur ne m'a vraiment pas enchanté. Bien qu'elle explique merveilleusement bien sa perception subjective du monde qui l'entoure, qu'on ne puisse qu'admirer sa personnalité extraordinaire et ses bons goûts, ce qu'elle est ne m'a pas plu. Sa personnalité, justement, est exécrable à mon goût. Mais ça ne rentre pas dans le cadre de ma critique. Dans tout les cas, la vision du monde japonais par les yeux d'Amélie Nothomb est un vrai régal, et ne manque pas d'humour. Il faut juste essayer de ne pas juger, ni le pays ni l'auteur, mais simplement de lire... par curiosité, je dirais. Curiosité de connaître comment une personne différente voit le monde, les gens, et comment elle aime vivre.
Parce que Amélie Nothomb semble à travers ce livre être tout sauf ordinaire, sur beaucoup de points. Et déjà ça, c'est un enchantement.
Et bien sûr, comme dans Stupeur et Tremblements, on retrouve cette différence culturelle, ce choc des civilisations, mais qui ici prend un côté plus drôle, même si, si on y pense plus sérieusement, ça n'a rien de drôle.
rencontre du 3ème type
Critique de Lejak (Metz, Inscrit le 24 septembre 2007, 50 ans) - 30 avril 2011
J'ai tout bonnement adoré !
C'est plein de fraîcheur, on retrouve la candeur d'Amélie comme dans "Stupeur ...".
Une belge, de surcroît quelque peu excentrique, se retrouve dans ce Japon si hermétique aux autres humains de la planète. Le décalage est d'autant plus marquant que ce pays donne l'impression de vivre à l'unisson des autres pays dits occidentaux, du fait d'une culture technologique et urbaine similaires.
Amélie Nothomb se balade, et se fait trimbaler, dans cette sorte d'univers onirique, un peu paumée, et nous livre cash ses impressions pleines d'innocence et de sincérité.
Débarque Rinri dans sa vie, un jeune universitaire japonais issu d'une famille aisée, souhaitant prendre des cours de français. Elle entre dans sa vie, et découvre de l'intérieur le Japon, tout du moins "des" Japon authentiques et vrais. Rinri devient une sorte de guide malgré lui, dont Amélie sait s'affranchir tant elle est si peu conventionnelle et assoiffée de liberté (de corps et d'esprit).
Bref, un petit bonheur tout simple, frais, prêt à déguster !
Plus les mêmes ressentis
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 1 juillet 2010
L'amour est salutaire
Critique de Anonyme12 (, Inscrite le 27 février 2010, 14 ans) - 28 février 2010
aux premières pages,
-c'est très drôle, il ne faut pas rater les anecdotes sur l'oeuf et, le summum, de la valise de fondue suisse que transporte Rinri;
- c'est très habile: l'inversion des rôles, de maître/élève, on passe volontiers à une inversion des rôles, c'est Rinri qui conduit la Mercédès blanche; d'une certaine incommunicabilité due à la langue, on passe à l'apprentissage et à l'éveil des sentiments entre Amélie et Rinri; enfin, c'est Rinri qui cuisine pour son Eve.
- l'évocation des auteurs tels que Rousseau ("potage rousseausite"), Nerval, Maupassant, Hiroshima mon amour de Marguerite Duras..
- le jeu avec les mythologies: au début, Amélie refuse d'être rémunérée pour ses cours et elle se dit qu'elle préfèrerait recevoir six pommes jaunes. "Adam devait bien cela à Eve".
mais, au fil de l'histoire, Amélie se rend compte qu'elle ne sera jamais Eve et préfère choisir sa liberté.
Bref, j'ai beaucoup aimé et j'ai lu ce livre en deux jours, il est passionnant mais nécessite, je pense, une certaine maturité du lecteur pour apprécier la finesse d'écriture de cet auteur.
Joli !
Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 10 avril 2009
Se lit avec délectation et peut vous mettre en transe …
Mais la magie des extravagances améliennes s’atténue encore une fois dans cet opus qui souvent, ressemble curieusement à un excellent carnet de voyage
Une histoire simple
Critique de MAGGUIL (, Inscrite le 22 février 2008, 44 ans) - 6 février 2009
L'auteure nous livre son intimité mais elle reste paradoxalement assez discrète sur ses sentiments et sur certains ressentis.
Quand elle évoque le paysage japonais et son excursion du Mont Fuji, elle livre et crie même toute son émotion sans aucune retenue mais par rapport à Rinri ou d'autres japonais qu'elle a pu rencontrer, elle reste très évasive.
Loin de moi l'idée d'avoir tous les détails croustillants !
Mais je pense que ce petit côté pudique rend l'histoire trop simplette. Elle choisit ce qu'elle raconte et le lecteur le sent beaucoup trop, du genre elle va dire qu'elle est allée à tel endroit mais ne va transmettre aucune information. Pourquoi en parler alors ?
Si l'histoire reste simple, le style d'écriture est tout le contraire, je le qualifierais presque de " majestueux ".
Les aventures nipponnes d'Amélie
Critique de Leroymarko (Toronto, Inscrit le 19 septembre 2008, 51 ans) - 12 janvier 2009
Cet ouvrage autobiographique (l'est-il à fond?) frôle la banalité. On a souvent l'impression de lire les mémoires de quelqu'un qui nous est indifférent. Il y a bien des passages intéressants, des éclairs de génie, mais ils sont beaucoup moins nombreux que dans ses ouvrages antérieurs.
Une chose est sûre toutefois: ce livre nous donne l'envie de découvrir le Japon! En fait, peut-être l'ouvrage d'Amélie serait-il plus à sa place dans la section "Récits de voyage"?
Quant à moi, je continuerai d'être fidèle à l'auteure. Mais pendant combien de temps encore?
Je préfère sa fiction
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 21 octobre 2008
Il semble que je préfère rester dans son imaginaire avec ses personnages fantasques et orignaux et surtout avec le style qu'elle utilise habituellement, que je n'ai pas retrouvé ici. En effet, comme le dit la critique principale, on trouve dans ce roman une certaine sobriété et une Amélie dans la norme et je me rend compte que c'est en fait ce qui ne m'attire pas. Mais je reste fidèle au poste, car c'est tout de même un auteur que j'affectionne particulièrement !
lu d'une traite
Critique de Agnes (Marbaix-la-Tour, Inscrite le 19 février 2002, 59 ans) - 3 mai 2008
le style : très agréable à lire, très fluide, de temps en temps un mot bien ampoulé, mais sinon ce ne serait plus tout à fait de l'Amélie Nothomb
Je l'ai trouvée sincère, honnête, naïve parfois, très lucide à d'autres moments, mais en tout cas toujours crédible, j'ai vraiment vibré avec elle lors de son ascencion du mont Fuji, j'ai ri en imaginant les grands-parents exentriques de son fiancé, je me suis régalée avec elle des kakis mûrs à dévorer, leur pulpe exaltée par le gel avait une saveur de sorbet aux pierres précieuses ...
J'aime aussi beaucoup découvrir les us et coutumes du Japon à travers son expérience, bref, un grand moment de lecture pour moi, que je vous recommande chaleureusement
Une perle...
Critique de Tanneguy (Paris, Inscrit le 21 septembre 2006, 85 ans) - 6 avril 2008
Merci à l'auteur pour le plaisir pris à la lecture de ce récit.
Un regret pourtant, pourquoi nos élites littéraires bien-pensantes n'ont-elles pas jugé bon de récompenser cet ouvrage par un prix majeur ?
amelie in love
Critique de Happy (, Inscrite le 22 novembre 2007, 52 ans) - 24 janvier 2008
Les situations grandguignolesques sont aussi l'occasion de détailler très finement la culture japonaise.
On en veut un peu à Amélie de sa dérobade finale, mais une histoire meringue et dentelle ne serait pas digne d'elle.
Un bon cru ( il était temps).
Quand Amélie révèle Nothomb
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 31 décembre 2007
Ainsi, affublé du titre de professeur(e) de Français au pays du soleil levant, Amélie va faire la rencontre de Rinri et nous entrainer avec un certain recul ironique sur les sentiments qui l'habitent quant à cette relation dont elle est la première surprise.
Considérée et choyée comme une princesse par Rinri, Amélie va alors se donner pleinement, malicieusement à cet homme si parfait à ces yeux; quand apparaitra alors la question du mariage, les questions fondamentales se feront jour et pousseront Amélie à faire les bons choix.
Mon avis: Roman étonnant car il nous prend à contre-pied; Nothomb se révèle enfin, ôtant ici la froideur chirurgicale qu'elle pouvait employer avant pour évoquer sa personne, sa vie. Elle a su aussi faire fi du vocabulaire quelquefois pompeux de Nothomb pour nous donner une vision humaine et chaleureuse d'Amélie. Un très beau coup de coeur en tout cas.
La suite de "Stupeur et Tremblements"
Critique de VLEROY (, Inscrit le 9 janvier 2006, 45 ans) - 22 décembre 2007
Cette vie douce et paisible s'interrompt lorsqu'Amélie devient employée dans une compagnie nippone (voir le livre "Stupeur et Tremblements") et lorsque Rinri lui propose de l'épouser. Elle ne répond ni oui, ni non : "Quel soulagement d'avoir trouvé la solution des fiançailles! C'était une réponse liquide en ceci qu'elle ne résolvait rien et remettait le problème à plus tard" (p. 214).
Il y a aussi le virus de l'écriture : "Quitter ma bourrelle et bénéficier de l'aisance matérielle, jouir du farniente à perpétuité avec pour seule condition de vivre en compagnie d'un garçon charmant, qui eût hésité? Moi, sans que je puisse ne l'expliquer, j'attendais autre chose. Je ne savais en quoi elle consisterait, mais j'étais sûre de l'espérer. Un désir est d'autant plus violent qu'on en ignore l'objet. La part consciente de ce rêve était l'écriture qui m'occupait déjà tellement. Certes, je ne m'illusionnais pas au point de croire être publiée un jour, encore moins d'imaginer y trouver un moyen de subsistance. Mais je voulais absurdement tenter cette expérience, ne fût-ce que pour n'avoir jamais à regretter de ne pas l'avoir esayée" (p. 217-218).
En janvier 1991, Amélie démissionne et quitte le Japon pour rejoindre la Belgique. Elle est sûre de sa décision : "C'était parce qu'il n'y avait pas de mal en lui que je l'aimais beaucoup. C'était à cause de son étrangeté au mal que je n'avais pas d'amour pour lui" (p. 228).
A Bruxelles, Amélie vit avec sa soeur et écrit son premier roman, "Hygiène de l'assassin". Rinri prend de ses nouvelles : "Jamais de reproche. Il était gentil. J'avais un peu mauvaise conscience, mais cela passait vite. Peu à peu, les coups de téléphone s'espacèrent jusqu'à cesser. Me fut épargné cet épisode sinistre entre tous, barbare et mensonger, qui s'appelle la rupture" (p. 239-240). Les anciens fiancés se revoient en 1996 lors de la promotion d'un roman d'Amélie traduit en japonais. Rinri s'est marié avec une jeune Française.
Captivant
Critique de Oriono (Paris, Inscrit le 7 novembre 2007, 39 ans) - 7 novembre 2007
L'on aurait presque l'impression d'avoir nous même monté au sommet (et redescendu) du Mont Fuji, symbole du Japon.
J'adore
Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 12 octobre 2007
Amélie se livre, quel bonheur !
Critique de Ddh (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans) - 5 octobre 2007
Comme toujours, Amélie Nothomb parsème ses écrits de termes idoines mais, ô combien exotiques ! On s’enrichit du vocabulaire gastronomique nippon mais aussi de termes peu courants, voire inusités comme ergastule (chez les Romains, prison d’escaves punis), rônin (samouraï), réplétion des sens (état de plénitude), fantasmes érémitiques (d’ermites !).
En plus, l’attention du lecteur est sans cesse relancée par de nouvelles aventures-découvertes que lui propose son soupirant japonais.
Exaltant!
Critique de Witchboy (, Inscrit le 2 août 2007, 37 ans) - 15 septembre 2007
Dans ce furoshiki, il y a…
Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 57 ans) - 29 août 2007
Or donc, Amélie a vingt ans et nous sommes juste avant son embauche dans la grosse boite japonaise qui a été racontée dans « Stupeur… ». Fraîchement établie au Japon, elle décide de donner des cours de français, dans le but (logique) de perfectionner son japonais. Rencontre avec Rinri, et plus si affinités…
C’est un petit régal léger et sophistiqué, narré d’une plume alerte et gentiment moqueuse, qui nous parle d’un Japon fort séduisant. J’ai été émue à la conclusion, j’ai été touchée à vrai dire par l’ensemble du roman. Je trouve la photo en couverture magnifique, je suis admirative de cette capacité à rendre un personnage si amusant en l’éreintant sans cesse, surtout quand il s’agit de soi !! C’est pétillant, c’est fantaisiste, la plume manie un français qui chante à mes oreilles (j’ai découvert le verbe équivaloir, je suis partie dans un rapprochement avec Philippe Katherine et son « il aurait mieux fallu, c’eut été plus élégant », etc.) bref, j’ai lu ça en deux petites heures (oui, quand même, quelle typographie aérée !!), un sourire ravi aux lèvres, et je ne regrette pas un instant mes 17,90 €.
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