C'était tous les jours tempête de Jérôme Garcin

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C'était tous les jours tempête de Jérôme Garcin

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Francesco, le 3 septembre 2001 (Bruxelles, Inscrit le 16 février 2001, 79 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 9 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (12 048ème position).
Visites : 5 704  (depuis Novembre 2007)

Lettres d 'un révolutionnaire condamné

L' histoire se déroule en 1794 et le narrateur entreprend la veille de son éxécution d'écrire à sa bien aimée.
Notre héros , Hérault de Sechelles , a pris part malgré lui à la prise de la Bastille et à la rédaction des Droits de l' Homme. De sa cellule du palais du Luxembourg , il expédie donc des lettres à la femme de sa vie , madame de Sainte Amaranthe. Dans ce courrier , il dévoile ses sentiments , ses états d'âme de révolutionnaire déchu , amateur de belles femmes et de cheveaux. C'est un romantique naif perdu dans son sièvle et qui dénonce les crimes de la Révolution. Jérôme Garcin nous livre ici cette belle confession épistolaire avec une écriture parfaitement ciselée.

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Les éditions

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    C'était tous les jours tempête [Texte imprimé], roman Jérôme Garcin
    de Garcin, Jérôme
    Gallimard / Blanche
    ISBN : 9782070756896 ; 13,95 € ; 14/02/2001 ; 176 p. ; Broché
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Ah, Julien !

10 étoiles

Critique de Bérénice (Paris, Inscrite le 18 mai 2004, 38 ans) - 16 juin 2004

Je ne l'ai pas encore lu, mais rien qu'au titre, je l'aime déjà : c'est la magnifique phrase de Stendhal dans le Rouge et le Noir, à propos de Julien Sorel : "chez cet être singulier, c'était presque tous les jours tempête"...Connait-on plus belle image ?
5 étoiles pour le titre !

Confessions d'un cavalier

8 étoiles

Critique de Folfaerie (, Inscrite le 4 novembre 2002, 56 ans) - 28 juin 2003

Ma première pensée en refermant le livre fut "comme j'aimerais savoir écrire comme lui !". Garcin a su restituer la beauté de la langue française de ce siècle, ah ces tournures, ces constructions grammaticales, ce vocabulaire, un peu désuet aujourd'hui, mais si beau et si riche... Quel plaisir ! Et puis bien que le personnage ne m'ait guère été sympathique (il était quand même plus préoccupé de lui-même, et de ses ambitions que de la liberté du peuple) Hérault de
Sechelles a su quand même trouver grâce à mes yeux pour une autre raison : son amour des chevaux (sympathie d'une cavalière pour un autre...). Jérôme Garcin est probablement le seul auteur français qui sache écrire aussi bien sur les chevaux (normal me direz-vous , quand on est un cavalier-écrivain...). Quelques phrases et j'ai l'impression de sentir l'odeur du cuir et des écuries, et de me trouver moi-même à cheval.
Une prochaine fois, je critiquerai "la chute de cheval" du même auteur.

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