Attila... mon amour, tome 6 : Voir Rome... et mourir
de Jean-Yves Mitton (Scénario), Franck Bonnet (Dessin)

critiqué par Babsid, le 2 septembre 2007
(La Varenne St Hilaire - 37 ans)


La note:  étoiles
Celle qui fit trembler Rome et aima Attila d'amour...
Hiver 453, quelque part sur le Danube...

C'est un jour funeste qui débute pour Attila... Presque toutes les femmes, ainsi que les enfants et les vieillards de sa troupe ont été massacré par Rome. Vivres, bétail, chevaux y sont passés également.
Le Prince Ellak, fils d Attila, a compris que le seul moyen de sauver son peuple est de négocier la paix avec Rome. Car entre les légions d Aetius, les wisigoths et les Francs, le roi des Huns semble bel et bien perdu. Il est obligé de fuir... Et Lupa la Louve lui conseille d abandonner la Gaule pour conquérir de nouvelles terres en Italie.
Ellak, de son côté, est allé se rendre à Aetius. Il est prêt à renier Attila contre protection de Rome et tranquillité pour les siens. En contrepartie, Aetius demande qu il lui livre la dangereuse Lupa...

Là où les grandes peurs de la chrétienté sont nées et survivent encore, là où le vent et les hordes des steppes asiatiques se heurtent au marbre des palais et des certitudes occidentales, le hurlement déchirant d'une étrange Louve monte entre les grands sapins noirs. En pleurant la mort d'Attila, la Lupa pleure aussi l'agonie de Rome, car elle était de ces deux mondes à la fois ... pareille aux deux reines du vaste échiquier qu'elle contrôlait.
Mais la Lupa n'est pas "mat" ! Le retour d'une ombre immense surgie de son passé emporte la fille-louve au-delà de la mort, vers sa propre légende.
On dit encore aujourd'hui en Transylvanie que tous les hivers, à la pleine lune, son hurlement monte dans la nuit glacée...

Ainsi s'achève cette belle saga. Le lecteur en ressort ému et plein de connaissances nouvelles. La Lupa entre dans la légende comme celui à qui elle s'est donnée avec fougue.
L'on referme ce dernier tome avec regret.