Haute-Pierre
de Patrick Cauvin

critiqué par Tistou, le 4 septembre 2007
( - 68 ans)


La note:  étoiles
Paranormal
Haute-Pierre est le nom d’un vieux manoir, loin de Paris, où un homme, une femme et leur garçon, décidés à faire un break de leur vie parisienne, viennent « sabbater » (passer une année sabbatique, plutôt !) pour une année. L’homme et la femme évoluent dans le domaine artistique ; écriture de scénarios pour l’un, création de costumes pour le cinéma pour l’autre. L’enfant est du type surdoué.
(Z’avez remarqué comme on a rarement affaire à des gens simple dans les romans ? Les gens simples n’ont pas d’histoires – c’est connu ! Aparté dans l’aparté ; ce n’est pas tout à fait exact, il y a encore beaucoup de romans « à-gens-simples », n’est-ce pas Alice Ferney ?)
Donc, vieux manoir, âmes sensibles, … vous voyez la suite ?
On va donc évoluer dans le paranormal, phénomènes de hantise et autres étrangetés. Pourquoi pas ? Patrick Cauvin en profite pour entrelarder ses chapitres de relations de phénomènes paranormaux survenus de par le monde, comme pour étayer sa fiction. Bon. Ca tombe un peu comme un recyclage de documentation qu’il se serait fait pour écrire son roman et qu’il nous refourgue à l’occasion. Ca tombe un peu quand même, il faut le dire, comme un cheveu sur la soupe (et c’est très désagréable le cheveu sur la soupe, surtout les longs !).
Alors ça se lit, c’est sûr (Patrick Cauvin sait écrire et raconter une histoire), mais ce n’est pas réellement convaincant. Pas indispensable.
Plutôt l’été, pour se décontracter et pour un peu d’étrangeté.
La campagne, ça vous gagne 7 étoiles

Haute Pierre est la résidence où Marc, Andréa et sont fils ont décidé d'emménager durant un an. La vie à la campagne, y'a que ça de vrai. Sauf que cette demeure, Haute Pierre, a hébergé quelques personnes dont la mort interpelle Marc. Faut pas chercher des noises à Haute pierre, sinon, elle risque de vous prendre la tête... dans quel sens ?

Sous ce pitch de série B, l'auteur arrive, grâce à une écriture simple et agréable, à interpeller le lecteur si bien qu'on gobe facilement les interrogations et les craintes de Marc. Des flash-backs permettent de donner du dynamisme à l'histoire, et les différents journaux intimes (procédés devenus classiques) d' Andréa et de son chérubin surdoué permettent de maintenir un certain suspense tout du long... jusqu'au dénouement final, car il existe, qui peut surprendre ou décevoir (c'est limite pour moi), au choix.
Haute-pierre est un roman qui ne fait pas peur, mais je ne pense pas qu'il en ai la prétention. On rit même parfois, et on passe de la légèreté de ce couple attachant, à la pesanteur dès que Marc flippe un peu trop. Je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture, mais le roman est suffisamment plaisant et intéressant pour passer un bon moment.

El grillo - val d'oise - 50 ans - 28 janvier 2009


Sacrée maison hantée 8 étoiles

Ce couple a l'air bizarre dès les premiers chapitres du roman. On est dans le bain immédiatement. Ce petit garçon dérange. Les descriptions sont tellement bien formulées qu'on garde longtemps l'image de ce manoir dans la tête. On se surprend à regarder où il peut bien se situer sur une carte !

On a peur. On rentre dans son jeu du paranormal. Patrick Cauvin, expert en la matière va de surprises en rebondissements et on ne peut plus lâcher le roman.

L'un des meilleurs de la série.

Critique - Trets - 64 ans - 2 octobre 2008