Arrêté à la frontière iranienne et rapatrié sanitaire, Bernard Ollivier repart l’année suivante avec pour objectif la traversée de l’Iran suivie de celle du Turkménistan et de l'Ouzbékistan pour finir par atteindre la ville mythique de la route de la Soie : Samarcande, soit la bagatelle d’environ 3000 km à pied.
Sa première surprise lui viendra d’Iran où il découvrira un peuple accueillant, beaucoup plus agréable que le turc, très curieux de l’Occident et fort différent du sinistre tableau qu’en font nos médias acharnés à ne montrer que les fanatiques religieux qui ne disposent plus guère de soutien dans le pays réel. Néanmoins des policiers véreux lui voleront son appareil photo et certains de leurs collègues ne lui ménageront pas les tracasseries de toutes sortes. Il se retrouvera face au terrible Karakoum, un désert impossible à traverser en été. Comme aucun chamelier ne veut risquer la vie d’un animal pour porter les énormes quantités d’eau qui seraient nécessaire à cette traversée (minimum 12 litres par jour), il lui faut bricoler une sorte de petit chariot à partir d’un vélo d’enfant, auquel il s’attelle et qui lui permet de réaliser pareil exploit…
Fatigué, amaigri, il parvient enfin à Samarcande en meilleur état que dans le premier tome. Mais l’odyssée est loin d’être terminée. Des milliers de kilomètres l’attendent avant l’arrivée à Xi Han…
Magnifiquement écrit, très agréable à lire, ce second tome, plus optimiste et léger que le premier, ne se lit pas, il se dévore.
« Passionnant. Mieux qu’un récit de voyage, un itinéraire à la rencontre de l’autre » en a dit H.Liebaert dans « L’évènement ».
CC.RIDER - - 67 ans - 21 juillet 2008 |