Fragonard
de Marie-Anne Dupuy-Vachey

critiqué par Veneziano, le 20 octobre 2007
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Académisme italianisant
Ce peintre du XVIIIème siècle, pour l'essentiel, est influencé par son maître Boucher, ses voyages en Italie, comme le fut Nicolas Poussin. Il traite des thèmes paysagers, des scènes historiques, mythologiques, bibliques ou libertines, comme le célèbre Verrou. On l'accusa de se livrer à la facilité, accentuée par les commandes privées, qui l'auraient conduit à un manque de rigueur.
Son genre est assez académique, sent bon le stuc, les drapés noueux et les rondelets angelots nus. L'atmosphère, certes un peu émoliante, n'en est pas moins déplaisante, et certains pourraient être rebutés par son apparent trop grand classicisme.

Les reprographies sont fidèles aux couleurs originelles, et les textes retracent une biographie claire, montrant l'évolution, le caractère et les contradictions de l'artiste. Son degré de technicité le rend accessible au tout venant, et il est agréable à lire.

C'est un plaisir, pour soi ou pour offrir.

Ce peintre fait l'objet d'une exposition au Musée Jacquemart-André, où j'ai acheté ce livre.