Nous sommes tous des playmobiles de Nicolas Ancion

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Nous sommes tous des playmobiles de Nicolas Ancion

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Ddh, le 25 octobre 2007 (Mouscron, Inscrit le 16 octobre 2005, 83 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (42 982ème position).
Visites : 7 740  (depuis Novembre 2007)

des nouvelles où l'imagination est reine

Voilà des nouvelles qui vagabondent dans tous les sens !Une justice qui arrange la victime pas si victime que ça, un professeur enseignant le crime parfait, un rapt d’académicien pour la défense du bien parler de chez nous, l’histoire (véritable !) du St-Georges bruxello-hellénique, un accident, durant l’été 2004, mais pas causé par la chaleur… Le lecteur va de trouvaille en surprise, ne se lasse pas de tourner les pages et passer à la nouvelle suivante.
Tantôt émouvant, toujours distrayant, Nicolas Ancion ne peut que séduire le lecteur. Dans ses écrits, on y retrouve une fraîcheur juvénile qui excuse tout débordement, part dans le rêve et subodore la poésie.
Il y a toujours chez le lecteur, après la lecture d’une de ses nouvelles, une pointe de sourire engendré par la malice de l’écrivain.

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Tchac-tchac !

9 étoiles

Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 12 novembre 2011

Nous sommes tous des playmobiles, comprenez, nous sommes tous des êtres fragiles qu’un rien déstabilise . Nicolas Ancion est un écrivain belge, d’origine liégeoise. Il nous parle, de manière parfois délirante, souvent amusante, des gens de chez nous, ceux de Bruxelles , de Mons, de Liège, … Nicolas Ancion est également un rebelle et fier de l’être ( c’est assez rare pour le souligner et pour nous en féliciter ) , tant pis s’il égratigne ici ou encore là.
Dix nouvelles drôles avec, sous le titre, mon cachet et éventuellement mes étoiles. Tchac-tchac !
1. Moi je dis qu’il y a une justice ( Yvonne otage. Pauvre Yvonne ! )
2. La tache de sauce ( esclaves du textile. *** )
3. Châteaux en Espagne ( le photographe de la Grand’ Place se marie )
4. Bruxelles insurrection ( une fin tragico-comique pour l’académicien kidnappé )
5. Mon secret ( le vieux qui se sent vieux *** )
6. Bureau fais ton office ( l’emballeur saboteur dans un librairie *** )
7. Georges et les dragons
8. J’apprends à bien tuer ( moi et Linda )
9. L’échappé belle ( enfermé dehors chez soi *** )
10. Haute pression ( mais où est donc passé le mec que j’ai renversé avec ma bagnole ? *** )

Il ne faut pas confondre simple et niais

2 étoiles

Critique de Antalarion (Thuillies, Inscrit le 20 août 2010, 33 ans) - 25 août 2010

Au titre, on tique, à la première nouvelle on toque, à la seconde, on referme le bouquin. Le naturel est caricaturé, l'esprit, (trop) bien pensant et encore, le fond prime sur la forme! Ancion brise à chaque fois le rythme de sa narration, comme animé d'une envie d'écourter ses histoires. Les comparaisons sont fades et clichéesques, les scènes peu réalistes. "Nous sommes tous des playmobiles"? Peut-être, mais aussi des lecteurs qui ne se laisseront pas entraîner dans ce piège de littérature accessible, débitrice de morales bon marché et de clichés de vie peu vraisemblables.

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