Ton écho ne meurt pas
de Xavier Deluc

critiqué par Xdeluc, le 12 novembre 2007
( - 66 ans)


La note:  étoiles
TÉMOIGNAGE DE LECTEURS ET LECTRICES
Le livre ouvert ce matin...l'athmosphère à la fois étrange et si réelle...les sons..les sens..et la vie quotidienne ...bref....je n'ai pas encore fini le roman, mais l'appel de la suite me hante..comme ces questionnements sur la vie à deux..sur la liberté..sur la tolérance en amour...Pour l'instant que dire..que le suspens réside..que l'intérêt est bien présent.....

Aujourd'hui, installée sur un banc , face à la GARONNE en plein Bordeaux, la cité mondiale pas très loin, le quartier des antiquaires des Chartrons également..je me suis posée...j'ai lu...songeant à ces réflexions...
J'aime beaucoup ce style alerte..enlevé..rythmé..en rime ou an trivialité.....
Belle découverte que je recommanderai surement....
je pense 'avoir terminé demain..et espère avoir l'occasion d'en relire d'autres...

étrangeté des situations..singularité du personnage..où est la raison des sentiments...la folie ou la déraison..mystère..habilement mené..à suivre...j'adhère...

Cordialement
Virginie.

Règle numéro 1 : ne pas commencer un livre de Xavier Deluc le soir à 21h00. Grave erreur, nuit quasiment blanche garantie.
J'ai raté, dans l'ordre, réveil (pas sonné, couchée bien trop tard-tôt, oublié d'appuyer sur le petit bouton), petit déjeuner (pas le temps, donc barre de céréales à la place du bon pain complet tartiné de confiture aux abricots, et la confiture d'abricots, même pour diabétique, c'est top), métro de 8h16 et même les suivants, arrivée au bureau (retard, précipitation, maladresse : bouilloire - pleine - renversée sur la moquette).
Règle numéro 2 : dire la vérité, mentir c'est mépriser l'autre, ce que je ne saurais faire.
J'ai vraiment aimé les trois premiers quarts du livre, je suis littéralement subjuguée par la poésie sauvage et sensuelle de votre écriture du début, par le road movie délirant qui suit, si drôle et tellement émouvant.
Je n'aime pas du tout le dernier quart : le retournement de situation que je trouve un peu factice ou artificiel, surtout compte tenu de l'épilogue « happy end » (j'exagère) qui ne colle pas, d'ailleurs votre écriture n'est plus la même. En fait, c'est comme si après nous avoir embarqués dans une course folle, en apnée, vers le territoire effrayant et sublime de la passion, cette étoile devinée pas encore découverte, vous nous fassiez (re)tomber sur la terre du quotidien.
Mon Dieu, je crois que je viens de me faire de l'auteur un ennemi pour la vie ! Mais ce n'est peut-être pas vous, parce que si c'est vous, tant de talent(s) pour une même personne, cela va finir par être agaçant... J.
Myriem


Tu veux que je t'avoue quelque chose ? J'ai rarement lu quelque chose d'aussi bon. J'ai ton livre entre mes mains depuis le début de l'après-midi et si quelqu'un s'avisait de vouloir me le prendre avant que je l'ai terminé, je serais capable de le mordre !

Carla

Tu peux dire que tu m'as retardé dans mon travail à cause de la lecture de ton roman ! Mais bon cela en valait le coup. J'ai très rarement lu des romans fictions, préférant les biographies, autobiographies, tout ce qui touche aussi aux découvertes scientifiques, aux arts en général. On ne peux pas tout lire !

Ton roman est intrigant, déroutant, mystérieux, contradictoire quant au déroulement de l'intrigue qui devient éparse au fil de la lecture - surtout à la fin dans l'esprit du lecteur, c'est ce qui fait qu'il accroche.

Brian est romanesque et réaliste, romantique, aventurier mais avec des raisonnements de pantouflard, philosophe et raisonneur dans l'irrationnel, fataliste cependant révolté. Tout cela l'amène à la folie, c'est un paumé d'amour à la recherche dans l'au-delà de l'amour absolu durable et immuable et pourtant, n'est-ce pas dur que de s'apercevoir pour lui et pour le lecteur qu'il n'en est rien ? L'amour passion, amour saison, devient l'amour raison, et peut finir en amour poison.

Pour en revenir au héros, au fond il n'a vécu que le meilleur avec Eloïse en vie mais il réalise, maintenant qu'elle n'existe plus charnellement, l'autre facette de la vie en couple, routine, petits défauts, etc. Au fond c'est peut être mieux de vivre ainsi son amour qui ne dure pas forcément toujours. Dans ton roman la fiction fait partie de la réalité et le rêve avec le vécu (sinon ils se confondent).

J'ai aimé ton humour dans toutes les situations, humour parfois caustique vis à vis des différentes situations mais aussi ton humour 'd'autocritique' (Brian).
J'ai adoré les métaphores, l'utilisation de deux mots d'orthographe identiques mais qui un , placé dans le contexte de la phrase, prend soit un ton de dérision vis à vis de son homologue soit change complètement le sens de la phrase à laquelle on s'attendait.

À partir de la page 141 c'est le délire, on ne sait plus qui ? Quoi ? l'esprit du lecteur rejoint l'esprit confus du 'héros'. Qui a tué ?

Pour une adaptation au cinéma, ce héros c'est toi. Tu as 'la gueule de l'emploi' (nordique romantique viril) et puis qui d'autre peut entrer dans 'ton' histoire ? À travers ton écriture on te découvre plus et tu feras certainement un malheur (en temps qu'auteur) parmi la gente féminine, c'est tout le mal que je te souhaites !

Je pense, qu'il y aura beaucoup de gens qui se sentiront concernés dans l'histoire de ton livre. Même si il est fictif (mais pas tant que cela).


Amicalement
Gilbert