Trouvé en librio 2 €
Articulé comme une farce dans le style de celles de Shakespeare (auquel il fait référence lui-même dans le texte) voire une bouffonnerie à la Molière (le théâtre en moins il s'agit bien d'une nouvelle où le personnage et narrateur principal est ce petit héros).
La lecture était agréable quoique courte. 70 pages pour celles de la nouvelle, c'est court même pour un librio.
Cela approche de la qualité et des thèmes de l'auteur dans ses romans plus denses.
Je ne saurais dire si c'est un bon moyen de découvrir Dostoïevski car plus accessible. Probablement pas car la longueur n'habitue pas à la densité coutumière de cet auteur et sa profondeur de plongée dans l'âme humaine (russe?).
Pourtant c'était une agréable lecture. Le récit commence un peu comme par une farce et traite avec de recul d'un adulte des premiers émois d'un enfant tellement jeune qu'on a du mal à l'imaginer pubère(11 ans)... justement cette innocence et la réflexion dessus en fait l'un des points forts et les réflexions de galéjades dans les soirées mondaines va s'approfondir et faire resurgir doublement aussi bien ce petit que ce héros, confronté aux adultes et à leurs intrigues.
Une sorte débauche légère du roman L'idiot et de son prince Mychkine mais bien lointaine.
Une évasion vers une enfance insouciance et ses souvenirs les plus chéris dont le contexte de l'écriture explique probablement cela.
Magicite - Sud-Est - 46 ans - 5 juin 2021 |