Gallica, Tome 1 : Le Louvetier
de Henri Loevenbruck

critiqué par Babsid, le 24 novembre 2007
(La Varenne St Hilaire - 37 ans)


La note:  étoiles
Partagée...
Le résumé:
"1154 : imaginez une France de légende, nommée Gallica...
Dans le comté de Tolsanne, on raconte que, pendant la nuit de la Saint-Jean, un jeune homme marcha dans les flammes pour sauver un loup du bûcher. Son nom était Bohem, le fils du louvetier.
Quatre ans plus tard, sa vie bascule : son village et sa famille sont massacrés par de mystérieux guerriers. Terrorisé, il s'enfuit, traqué par des forces sanguinaires dont il ne sait rien."

A priori, tous les éléments étaient réunis pour faire de ce roman une bonne saga fantastique française. Une France moyenâgeuse et pleine de légendes. Un garçon au mystérieux destin et au nom enchanteur : Bohem. Tout un tas d'ennemis : douze cavaliers sortis d'un autre âge et d'un autre continent: les druides, des guerriers quasi bestiaux et même des soldats de Dieu. Tous le traquent, mais pourquoi ?
Heureusement, il a aussi des soutiens. D'abord, les Compagnons du Devoir, membres d'une confrérie d'artisans aux codes étranges. Puis, une jeune fille pleine de charmes qui sera plus qu'une amie.
Des animaux de légende : les Brumes, auxquelles Bohem est lié et qu'il veut protéger à tout prix.
Enfin, en haut lieu, Bohem est l'enjeu de ce qui le dépasse. Des hommes et femmes puissants et ambitieux se déchirent sur fond de combat entre la culture celte en extinction et du christianisme en pleine expansion sanglante.
En somme ce premier tome est un cocktail d'amitié, de passion, de rêves, d'aventures, de trahison...

A sa sortie, il y a quelques années, j'avais beaucoup apprécié cette histoire. Aujourd'hui, j'ai trouvé l'action trop simple. Les héros sont en mauvaise posture et hop d'un coup tout va mieux. C'est grossier. De plus, le style est souvent insistant, lourd et parfois approximatif.

Bien que je ne l'ai pas lu, ce cycle semble être une suite plus ou moins directe de l'autre saga de Loevenbruck : La Moïra. Et je ne serais pas plus encourageante que les critiques qui ont été faites sur ce premier cycle sur ce même site.

En somme, je conseillerais quand même ce livre à partir de 12 ans. Et ce comme une initiation au fantastique. Le lecteur pourra après s'ouvrir à d'autres auteurs dont on s'est inspiré ici. Je pense notamment à Tolkien pour tout cet univers en général, à Terry Goodkind pour la façon d'être du héros et enfin à Marion Zimmer Bradley pour le monde psychique.
Sans suite 3 étoiles

L’auteur imagine une France dans la moitié du douzième siècle. On n’est pas vraiment dans la fantasy mais on n’en est pas très loin. Un jeune louvetier porteur d’un pouvoir diffus forge son personnage en fonction du chemin parcouru et des gens rencontrés. Il est question de loups, de guerres de pouvoir, de forces occultes.
Puis la recherche d’une licorne cachée dans d’immenses forêts touffues, porteuse d’une énigme, dernière descendante d’un grand secret.

Qu'en penser : Un histoire qui se lit bien mais un scénario un peu facile. Plus on en rajoute et mieux c’est, semble être la devise de l’auteur. « Nous rêvions juste de liberté » ne m’avait pas convaincu mais l’idée de Gallica avait plu à certaines critiques.
Pour ma part arrivé au stade des licornes je clôture et je laisse le soin à d’autres la joie du tome 2 et 3.

Monocle - tournai - 64 ans - 12 juillet 2018