Emma de Jane Austen
( Emma)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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L’éducation sentimentale
Miss Emma Woodhouse vit avec son père dans le domaine de Hartfield, près de la petite ville de Highbury. Elle n’a que 21 ans mais elle est bien décidée : elle ne quittera pas son père et restera à Hartfield. Le mariage n’est pas pour elle. Elle est parfaitement heureuse d’être la maîtresse de maison, rôle qu’elle remplit avec fierté depuis sa plus tendre enfance, depuis le décès de sa mère.
Oui, vraiment, le mariage n’est pas pour elle. Mais par contre, elle se sent l’âme d’une marieuse. Sa nouvelle amie, Harriet Smith, fille naturelle d’un « gentleman », est très belle et très influençable. N’y-a-t-il pas un homme convenable qui puisse seoir à la douce et fragile Harriet ? Certainement pas Robert Martin, sans nul doute tout à fait respectable mais qui n’est qu’un fermier. Non ! Harriet vaut mieux que ça, Harriet doit faire un beau mariage, un mariage au moins égal à son rang… enfin, à celui auquel elle peut prétendre.
Emma, sûre de son talent pour lire dans le cœur des êtres, va jouer l’entremetteuse pour une amie qui ne lui a rien demandé. Sous les yeux réprobateurs de Mr Knigthley, ami de la famille et beau-frère d’Emma, la jeune femme enseigne à Harriet ce qu’elle-même ne sait pas : l’amour. Miss Woodhouse provoque la maladie mais s’emmêle dans la reconnaissance des symptômes. Et de l’inexpérience de sa protectrice auto-proclamée, c’est Harriet qui fait les frais.
« Emma » est un roman riche en détails de la vie quotidienne de cette époque, sans doute le plus précis de tous les écrits de Jane Austen. Les personnages, attachants et particuliers, sont mis en scène à la perfection le long de ces cinq-cents pages, qui constituent un véritable instantané de l’Angleterre bourgeoise du dix-neuvième siècle.
On retrouve l’excellence du style Jane Austen, aussi bien dans les histoires qu’elle dépeint avec malice et expérience que dans l’écrit qu’elle maîtrise, tant par son vocabulaire que par ses subtilités. Un style bourré d’humour, de sous-entendus et bien sûr, d’amour !
A lire sans modération, la théière à portée de main.
Les éditions
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Emma [Texte imprimé] Jane Austen trad. de l'anglais par Pierre Nordon
de Austen, Jane Nordon, Pierre (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253140733 ; 7,60 € ; 01/01/1997 ; 511 p. ; Poche -
Emma [Texte imprimé] par Jane Austen trad. de l'anglais par Josette Salesse-Lavergne
de Austen, Jane Salesse-Lavergne, Josie (Traducteur)
10-18 / 10-18
ISBN : 9782264023186 ; 5,52 € ; 19/01/1996 ; 573 p. ; Poche -
Emma [Texte imprimé] Jane Austen traduit de l'anglais et présenté par Hélène Seyrès postface de David Lodge
de Austen, Jane Lodge, David (Postface) Seyrès, Hélène (Traducteur)
Archipoche / Archipoche
ISBN : 9782352871224 ; 7,65 € ; 06/05/2009 ; 530 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (14)
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Bof
Critique de Flo29 (, Inscrite le 7 octobre 2009, 52 ans) - 23 mars 2017
Je m'attendais clairement à autre chose...
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 8 octobre 2016
Si la société anglaise du XIXème siècle est particulièrement bien retranscrite, cela m'a semblé, malgré tout, long et soporifique. J'ai eu beau tenter de m'immerger dans ce contexte historique, le personnage principal d'Emma m'est apparue comme singulièrement antipathique.
Le tout transpire de "gnan gnan" et l'on a le sentiment que la condition féminine ne doit son salut qu'à un beau et bon mariage, sujet principalement abordé dans ce roman.
Bavard mais charmant
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 23 mars 2016
Ce roman est un tableau, une cartographie humaine, Jane Austen y est fidèle à elle-même. En trame de fond, la romance contrariée et les malentendus si fréquents dans une culture si baignée d'hypocrisie et de double sens. Mais il n'y a rien de bien mauvais ici, les sentiments, au final, vont vers le positif et l'héroïne fait son cheminement vers la sagesse et l'apprivoisement (sage) de l'amour.
Indispensable pour les fans de l'English lit.
Chef d'oeuvre
Critique de Mbhdn (, Inscrit le 11 octobre 2012, 46 ans) - 7 juin 2013
Rafraîchissant comme une pluie d'été anglaise.
Les femmes, « ces petites choses » ridiculement fragiles …
Critique de BBelle (Joliette (Québec), Inscrite le 17 mars 2013, 59 ans) - 7 juin 2013
J’adore les romans (ou films) qui touchent les différents sentiments souvent contradictoires, les préjugés, tabous, interdits, doutes, et l’interaction entre les personnages que tout cela engendre. J’ai un faible, en plus, si l’histoire se passe dans un contexte historique et social qui décrit la vie quotidienne dans une époque précise. Enfin, le romantisme et la galanterie à un tel degré, c’est tellement savoureux!
Cependant, ce qui m’a agacée profondément pendant ma lecture (d’où le titre de ma critique), c’est le côté totalement ridicule de la supposée fragilité des femmes et de l’hypocondrie des personnages, dont Mr Woodhouse (quoiqu’étant un homme âgé, c’est davantage plausible dans son cas, contrairement aux autres…). Une goutte de pluie, un flocon de neige ou une petite brise et voilà que les femmes auront une grave toux, de la fièvre et seront alitées!!! Le comble concerne miss Fairfax lorsqu’elle a le malheur de sortir pour aller à la poste un jour de pluie : « Ma chère Jane, êtes-vous sûre de ne pas vous être mouillé les pieds? Il n’est tombé qu’une goutte ou deux, mais j’ai toujours si peur… Avez-vous changé de bas? » […] « Les jeunes demoiselles devraient prendre soin d’elles-mêmes, ce sont des plantes délicates… » […] « Il est préférable d’attendre une heure ou deux, et même une demi-journée, avant d’aller chercher vos lettres… » etc, etc… Je suppose que les femmes ayant colonisé l’Amérique n’avaient pas cette ridicule fragilité, sinon je ne serais pas de ce monde aujourd’hui… Nous sommes vraiment loin du personnage Émilie Bordeleau dans « Les Filles de Caleb » ou de sa fille « Blanche », d’Arlette Cousture!
Ceci dit, j’ai quand même passé un merveilleux moment de lecture et il est sûr que j’ai le goût de découvrir davantage l’univers romantique de Jane Austen. J’ai trouvé également l’adaptation télévisuelle assez fidèle au roman, quand au texte (en traduction française, bien sûr) et aux différentes scènes; ce n’est pas toujours le cas entre romans et adaptations habituellement.
Avertissement
Critique de TR (, Inscrite le 16 avril 2013, 53 ans) - 16 avril 2013
Avertissement : Emma se passe dans l'aristocratie rurale et un village de l'Angleterre du début du XIXe siècle, et a été écrit par un auteur qui vivait dans ce milieu. La portée des romans de Jane Austen est intemporelle, néanmoins je m'aperçois en lisant les critiques que pour les lire avec profit, il faut être capable d'"immersion temporelle", de ne pas être submergé par nos clichés du début du XXIe siècles, et même de se glisser un peu dans ceux de deux siècles avant.
Deuxième avertissement : l'objet de ce roman est l'étude des caractères, de leurs interactions et, pour les héros, de leur évolution. Classiquement, chez Jane Austen, l'héroïne part avec des défauts (ici, l'auteur les présente sous une loupe, ce qui la rend exaspérante à certaines personnes qui ne prennent pas la peine de regarder ses qualités, de percevoir ce que suppose de prendre soin de son père par exemple, ou son humilité "de fond" lorsqu'elle finit par tenir compte des conseils de Mr Knightley, qui n'est lui non plus pas toujours compris alors qu'il se dévoue sans repos et avec tact et humilité aux villageois, à son frère et sa famille, au père d'Emma, à Emma...) et progresse au long du roman jusqu'à une "cassure" qui va la changer en profondeur et la faire grandir (exception : Mansfield Park où c'est plutôt le héros qui a ce parcours, et même les "méchants" qui tentent mais échoueront faute de volonté).
Il n'y a donc pas de description balzacienne des lieux et des choses, on apprend tout incidemment, en temps et heure, avec une grande économie de moyens. Ce n'est pas non plus un roman d'aventures, l'accent est mis sur les dialogues, les réflexions, mais ils sont si denses, si vrais, que beaucoup se demandent si Jane Austen ne s'est pas contentée de décrire des personnes qu'elles connaissait. Je suppose qu'elle a connu des gens ressemblant plus ou moins à Mr Woodhouse, à Miss Bates... mais ses personnages sont tous des créations extraordinairement ciselées, des bijoux, des plus sympathiques ou importants jusqu'aux plus antipathiques ou secondaires.
Et l'humour de Jane Austen! C'est un délice! Je ne sais pas si les traductions le rendent bien. Mais Jane Austen aimait énormément plaisanter et que ce soit dans les réflexions du narrateur, dans les dialogues ou dans les personnages eux-mêmes, on se régale.
C'est le deuxième auteur que je n'arrête pas de lire, de relire, de re-relire... avec toujours autant de plaisir et en trouvant chaque fois des allusions que je n'avais pas comprises avant. Le premier "auteur" de ce type que je connaisse, étant Goscinny et Uderzo, avec Astérix et même Oumpah-Pah.
En termes d'adaptations, il n'y en a qu'une que je trouve supportable, et encore, seulement sur les trois premiers des quatre épisodes, le dernier étant abominable : c'est celle de 2009 de la BBC avec Romola Garai. Les héros sont physiquement différents de la description pourtant très succinte de l'auteur, mais tous les autres correspondent (sauf Robert Martin globalement très mal représenté) et ils jouent tous si bien... Sauf au chapitre 49, celui de la déclaration, qui est raté d'un bout à l'autre (scénario).
Arrogance et sensibilité
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 3 mars 2012
L’analyse physique, psychologique et sociale, que fait la talentueuse romancière, de ses nombreux personnages, est longuement détaillée. J’évite de citer d’autres personnages, qui pourtant sont tout aussi intéressants, pour abréger le texte. Sous la belle plume de Jane Austen, plus on avance dans la lecture de ce roman, plus son héroïne nous devient attachante. On la savait douée, et l’auteur en a voulu ainsi. Il reste qu’elle n’égalise pas, à mon avis, l’héroïne Catherine de « Northanger Abbey » ni Elizabeth d’« Orgueil et préjugés ».
En fin de compte, après plusieurs lectures faites des romans de Jane Austen, on constate qu’elle accorde, dans ses œuvres, une place de choix aux relations affectives et intuitives. Les liens d’amitié et d’amour, du début du romantisme (XV111e) sont les mêmes de nos jours et, que dire du culte du moi et de la liberté, qui sont demeurés l’essence de la nature humaine, au XX1e siècle! J’en conseille la lecture à toutes personnes intéressées à l’époque, et surtout pour connaître tout le cheminement de la brave héroïne.
Décevant
Critique de Berlioz (, Inscrite le 27 novembre 2011, 29 ans) - 15 janvier 2012
Je n'ai pu lire qu'une centaine de pages, 149 exactement, de ce bouquin, et très difficilement, croyez-moi. Cette Miss Woodhouse est exaspérante, tout comme Elton et Knightley sont insupportables. Le seul personnage pour lequel j'ai éprouvé de la compassion fut ce pauvre Mr Woodhouse.
Certes, j'aurais certainement dû attendre avant de me plonger dans un autre Austen, laisser de l'eau couler sous les ponts pendants quelques semaines avant de lire Emma, mais il m'était impossible d'attendre après de si bons moments passés avec les Benett, d'Orgueil et Préjugés.
J'essaierai surement de le relire dans quelques mois ou quelques années.
Une héroïne de plus en plus antipathique
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 4 octobre 2011
Est-ce qu’il y a vraiment quelqu’un qui ne connaît pas l’histoire de cette petite entremetteuse maladroite ? Emma Woodhouse, une jeune provinciale riche et oisive qui vit seule avec son père, décide de prendre sous son aile la charmante Harriet, d’un rang plus modeste. Plusieurs quiproquos en perspective...
« Emma allait la prendre en main, l'améliorerait, la détacherait de ses relations pernicieuses et l'introduirait dans la bonne société. Elle la guiderait dans ses goûts et dans ses façons. C'était là une entreprise prometteuse et certainement charitable, parfaitement adaptée à la situation d'Emma, à ses disponibilités et à ses capacités. »
C’est un roman très riche en détails et les admirateurs en auront pour leur compte dans ce sens-là, mais personnellement j’avoue préférer les adaptations et ses autres romans. C’est en particulier parce que j’ai de moins en moins aimé l’héroïne principale. Au début je trouvais ses défauts mignons, mais j’ai été dégoûté de sa façon de traiter son amie Harriet, surtout vers la fin du roman. Elle lui cherche un bon parti, n’hésite pas à viser haut... pour ensuite la traiter de séductrice, de sotte et de moins que rien ! Un jouet qu’on se débarrasse quand il nous plait plus. J’ai trouvé Emma tellement fausse, égocentrique et condescendante ! Et ça ne va pas en s’améliorant !! Ce qui m’a donné l’impression que tout s’arrange trop bien pour tout le monde à la fin. C’est plutôt raté à mes yeux, mais très austennien (il y a beaucoup de mariages et tout est bien qui finit bien...). J’aurais préféré le livre si l’héroïne n’aurait pas été de moins en moins sympathique. On dirait que dans les adaptations, ils ont lissé un peu ce côté-là de son caractère ou rendent Harriet vers la fin plus désagréable qu’elle l’est dans le roman. J’en ai vu trois : le film avec Gwyneth Paltrow (en 1996, que je recommande), le téléfilm avec Romola Garai (2009) et un autre film, une transposition contemporaine et jeune du roman, Clueless avec Alicia Silverstone.
Je suggère de lire ses autres romans avant celui-ci, j’ai trouvé les personnages moins subtils et plus snobs que d’habitude (même Mr. Knightley à quelques reprises, qui est notre prince charmant).
Second degré ?
Critique de Oburoni (Waltham Cross, Inscrit le 14 septembre 2008, 41 ans) - 27 juin 2011
Je ne comprend pas comment un tel bouquin, si long, si lourd, si banal et avec des héros si insupportables peut susciter un tel intérêt ! Suivre sur près de 400 pages les déboires domestiques et amoureuses d'aristocrates de province dont les basses mesquineries n'ont d'égal que leur vacuité effarante est en soit chiant, mais se taper le tout avec un tel style, d'une préciosité gonflante qui vous assomme en une poignée de pages (et c'est lent ! Dieu que c'est lent !), tourne franchement à la torture. L'histoire est sans intérêt, il n'y a pas un personnage pour rattraper l'autre, l'écriture est d'un ennui mortel du début à la fin... Il m'a fallu trois (3 !!) mois pour en venir a bout !
Certains passages m'ont arraché un sourire : était-ce à lire au second degré ? Dans ce cas je suis complètement passé à côté !
Emma ou l’ardeur
Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 30 mai 2011
Dans la gentry anglaise du début du 19ème siècle, le temps s’égrène lentement. On travaille peu, et l’on s’ennuie parfois. Lors d’un diner, on apprécie les compliments des uns, on admire l’esprit des autres. On bavarde beaucoup, on flirte un peu. Et l’on s’interroge de savoir qui doit ouvrir le prochain bal. Jane Austen a le chic pour dépeindre des événements qui pourraient nous paraitre futiles. Mais comment ne pas s’attacher à cette Emma, pourtant si orgueilleuse et socio-rigide, mais pleine de vie et d’esprit.
Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours, son humour décalé et son ironie font de ce roman une réussite.
Va-et-vient sentimentaux en vase clos
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 16 janvier 2011
Cela implique fatalement une lenteur d'action, le temps que l'analyse et les descriptions qui lui sont nécessaires soient opérées.
Tous les propos, toutes les actions sont passés au crible, toutes les cartes rabattues, ce qui n'empêche pas les coups de théâtre et les débats intérieurs, parfois douloureux.
Ce roman traite du poids sur les destinées du respect des convenances, de l'idée de loyauté et de dignité dans la vie privée, et de la dimension fortement prégnante que ces notions peuvent prendre dans un univers social fermé, fatalement pesant. A cette lecture, je l'ai ressenti profondément, et m'a quelque peu atteint. Si j'ai trouvé ce roman intéressant, si les valeurs et leur analyse qui y sont présentées méritent de s'y pencher, j'ai tout de même ressenti un certain malaise, parfois un certain ennui, par les contingences, parfois menues, qui sont disséquées. S'il ne manque pas de force, il manque, à mon goût de hauteur et d'emphase, tant ces vies privées sont mises à plat et exposées, sans que cela soit dénié d'intérêt. Cela place forcément le lecteur dans une situation particulière, qu'il conviendrait de discuter.
beau mais long
Critique de Ald_bzh (Brest, Inscrite le 11 janvier 2005, 46 ans) - 25 avril 2010
L'Univers de Jane Austen
Critique de Nouillade (, Inscrite le 13 mars 2008, 33 ans) - 7 janvier 2009
D'ailleurs, elle se rend souvent compte de ses erreurs et de sa conduite déplorable, mais ça ne semble jamais lui servir de leçon. Cependant, le personnage est attachant.
Ce que je reproche à ce livre, c'est un certain manque de nuance chez les personnages. Ils sont tous soit tout à fait élégants mais ignobles, soit tout à fait délicieux et naïfs, soit rustres et dégoûtant, soit "inférieurs" mais braves. Les archétypes sautent aux yeux immédiatement, et c'est un peu dommage. De plus, j'ai deviné avec qui finirait Emma très, très vite. (dans les 20 pages.) En soit ce n'est pas très grave, je ne crois pas que ça ait été un secret pour personne... :)
J'ai trouvé cependant ce roman assez drôle, avec le personnage de Mr Woodhouse, qui m'arrachait très souvent des sourires, tant il est nerveux et inquiet de tout. En outre, on assiste à une véritable peinture de l'époque, et il est très agréable de s'attarder à la regarder, tellement (je trouve) la société anglaise était intéressante... Tous ces codes, ces relations, ces liens, ces ennuis, ces plaisirs...
Bref, c'est un moment (assez long quand même hein !) passé agréablement dans cette atmosphère tout à fait particulière. Ceux qui ont aimé lire Orgueil et Préjugés devraient adorer.
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Pitié! Non!! Pas Jane Austen!!! | 28 | Oburoni | 29 avril 2013 @ 19:31 |