Théorie de la fédération
de Olivier Beaud

critiqué par Veneziano, le 9 décembre 2007
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Une réflexion dense, pour nos amis belges, et pour tous les Européens
Voici un livre tout en nuances, et autant en rigueur, qui démonte les idées reçues et pont-aux-ânes, pour une notion mal définie par les juristes mêmes, mieux cernée par les politistes - spécialistes de la science politique - .
La Fédération n'est pas totalement calquée sur la notion d'Etat, se distingue de le fédération qui la fonde avec les Etats fédérés. Sa définition replacée, elle recadre la distinction avec la Confédération.
la Fédération s'institutionnalise et se politise, et tend à conquérir un monopole de la personnalité en droit international.

Ce livre, un peu hardu, est richement illustré des expériences américaine, allemande et helvétique, par leur genèse et la vie politique et institutionnelle. Il est fait allusion aux exemples australien et canadien. L'Allemagne représente une exception, en tant qu'elle s'est fondée sur la base d'une pluralité de monarchies.

A lire avec lenteur et à méditer.