Le sabotage amoureux de Amélie Nothomb

Le sabotage amoureux de Amélie Nothomb

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Pétoman, le 2 octobre 2001 (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 49 ans)
La note : 5 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 23 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (14 803ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
Visites : 13 530  (depuis Novembre 2007)

C'est la guerre

Nothomb essaie de nous raconter son enfance passée en Chine ( après le Japon ) et la guerre.
De 1972 à 1975 se livre une guerre entre les résidants est allemands et ceux qui ne le sont pas.
Bref, foutu le Rousseau qui disait que les enfants naissent bons. Serait-ce une métaphore du monde adulte? Puis Nothomb nous parle de son amour pour la déesse en herbe Elena, ses sacrifices pour elle.
Ce livre est rempli de bons points de départ mais il nous laisse sur notre faim, je dirai qu'il n'a pas rempli ses ambitions à tel point qu'il me fait plus penser à un recueil de fausses bonnes idées. Son niveau est très au dessous des catilinaires. Dommage.

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"La cité des ventilateurs"

4 étoiles

Critique de Marvic (Normandie, Inscrite le 23 novembre 2008, 66 ans) - 10 janvier 2019

Amélie Nothomb raconte un épisode de son enfance, alors qu’elle avait 6 ans, dans le quartier très fermé réservé aux diplomates étrangers en Chine, et qu’elle appelle "la cité des ventilateurs".
Les enfants jouissent entre ces murs d’une incroyable et totale liberté, menant une guerre féroce entre le clan des alliés et celui des ennemis, pauvres enfants allemands.
L’école et les cours qui y sont dispensés sont assez déroutants, et n’ont le mérite d’exister que pour rencontrer la belle Clara.
"Je n’ai jamais mis les pieds dans un ministère de la culture mais quand j’essaie de m’en faire une idée, je vois la classe de la cité des ventilateurs, avec dix éplucheurs de pommes de terre, dix peintres improvisant des taches sur du papier, dix-neuf intellectuels sans utilité perceptible et un pontife écrivant tout seul une grande et noble histoire collective. "

J’avoue avoir été peu intéressée par ce roman parmi les premiers de l’auteure paru en 1993. S’y trouvent déjà son goût marqué pour les belles phrases, son vocabulaire insolite et son sens de l’humour.

De l'héroïcomique bien mené !

8 étoiles

Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 44 ans) - 19 juillet 2013

C'est avec un grand plaisir que j'ai relu ce court roman autobiographique, entièrement écrit dans la veine de l'héroïcomique. Il nous rappelle qu'Amélie Nothomb est capable de livres à la fois légers mais assez ambitieux sur le plan de l'écriture. Des réflexions intéressantes, du rythme et beaucoup d'autodérision.

Génial

10 étoiles

Critique de Nawelie (, Inscrite le 3 janvier 2013, 29 ans) - 3 janvier 2013

Ce livre m'a vraiment séduite la première fois que je l'ai lu. A chaque fois qu'il retombe sous mon nez par hasard je ne peux m'empêcher de le feuilleter et même parfois de le relire ! Je trouve l'histoire de cette petite fille touchante et amusante :)

A côté, " La Guerre des boutons " est de la rigolade !

9 étoiles

Critique de Catinus (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 73 ans) - 6 janvier 2012

Le père d’Amélie est diplomate belge au Japon. Nommé à un nouveau poste, en 1972, toute la famille doit déménager pour la Chine. La petite Amélie tombe de haut, et même de très haut : d’un Japon qu’elle vénère au-delà de ce qui serait admissible, elle atterrit dans un monde qu’elle répugne. Pour se désennuyer, avec ses petits camarades d’école, une guerre ouverte éclate : les petits Allemands (de 6 à 10 ans) contre … le reste du monde (âge idem). A côté, « La guerre des boutons «, c’est de la gnognotte, de la rigolade. Et l’on sait combien les enfants peuvent être cruels entre eux. Malheurs aux vaincus ! à qui rien, - aucune humiliation, aucune torture -, ne sera épargné !
En parallèle, la petite Amélie (7 ans) va tomber follement amoureuse d’Elena (6 ans). Un amour aussi passionné que cruel.
Voilà une partie d’une autobiographie, à peine romancée, de l’auteur que nous tenons là entre les mains. Quel régal !
Une relecture, pour ma part, après pas loin de 20 ans : quel bonheur !
Le plus délicieux des livres !

Extraits :


- Chaque matin, une esclave venait me coiffer. Elle ne savait pas qu’elle était mon esclave. Elle se croyait chinoise. En vérité, elle n’avait pas de nationalité, puisqu’elle était mon esclave. Avant Pékin, je vivais au Japon, où l’on trouvait les meilleures esclaves. En Chine, la qualité des esclaves laissait à désirer.

- Le voyageur qui débarquerait en Chine sans une belle dose d’illusions chinoises ne verrait pas autre chose qu’un cauchemar. Ma mère a toujours eu le caractère le plus heureux de l’univers. Le soir de notre arrivée à Pékin, la laideur l’a tellement frappée qu’elle a pleuré.

- Je lisais peu : j’avais autre chose à faire. La lecture, c’est bon pour les désœuvrés qu’étaient les adultes. Il fallait bien qu’ils s’occupent.

- Décrire Elena renvoyait le Cantique des Cantiques au rang des inventaires de boucherie.

- Qu’est-ce qu’une fleur ? Un sexe géant qui s’est mis sur son trente et un.

Une bien belle découverte

7 étoiles

Critique de RomFrom (, Inscrit le 12 janvier 2011, 42 ans) - 14 janvier 2011

C'est le premier livre d'Amélie Nothomb que je lis, et j'ai été emballé !

C'est touchant et drôle. Écrit avec une belle fluidité, le livre se lit très rapidement. C'est intéressant de voir comment elle écrit ses souvenirs tellement lointains qu'on les devine très romancés.

Beaucoup d'autodérision et d'autocritiques rétrospectives... sûrement un livre mineur dans sa bibliographie, mais qui me donne envie de lire un livre plus sérieux d'elle.

Quelques scènes comiques

5 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 1 janvier 2009

J’ai aimé sa belle écriture, le caractère explosif enfantin du personnage principal, mais l’histoire ne m’a pas accroché. Reste que j’ai bien ri dans quelques passages, même si j’ai trouvé l’ensemble du livre moyen.

Mon édition (Magnard, Classiques & Contemporains) était remplie de notes explicatives. J’ai apprécié parce que, quand j’ai lu ce livre pour la première fois, ma culture avait des lacunes et je n’aurais pas tout compris.

mon livre de prédilection

8 étoiles

Critique de Da sofy (yèvres, Inscrite le 2 avril 2006, 36 ans) - 4 avril 2006

eh, oui! j'avoue ma faiblesse. je parle de faiblesse, car nothomb est bien ce que l'on peut appeler médiatique, et c'est encore une chose qui ne plait pas (en toute logique d'ailleurs). mais là, c'était plus fort que moi! je l'ai lu plusieurs fois, mais à chaque nouvelle fois il me semblait que c'était la première. ce sabotage, c'est le mien, c'est le votre aussi sans doute. mais c'est tellement vrai. on aime se reconnaître dans une lecture, or là, ce n'était plus une reconnaissance, mais bien la sensation de lire ma biographie allégorique.
cependant, je ne saurai le conseiller, car je sais combien les avis sont contrastés sur l'écriture nothombienne. non qu'elle soit exceptionnelle (pas si originale que ça), mais simplement, je crois qu'effectivement, elle est agaçante, effectivement, du nothomb, ça ne se commande pas; on aime ou on aime pas. cela dit j'espère voir d'autres gens comme moi s'épanouir dans cette lecture.

Que c'est long !!

2 étoiles

Critique de Laudine (, Inscrite le 24 octobre 2005, 45 ans) - 5 février 2006

Un roman très long à lire malgré le petit nombre de pages. Excepté l'histoire "d'amour" entre les deux petites filles et quelques phrases pleines de vérité sur le régime totalitaire que subit la Chine au début des années 70, le roman est ennuyeux à mourir.
La lenteur de l'histoire n'enlève rien au talent d'écriture de l'auteur, bien que le style littéraire soit quelque fois bien difficile à déchiffrer.

A croquer

10 étoiles

Critique de Mathieuh (, Inscrit le 1 juin 2005, 37 ans) - 1 juin 2005

J'aime Nothomb ... sa vision de la chine communiste du haut de ses 5 ans est interessantissime, doublé d'une belle leçon d'amour universel !!!
That's great !

Soporifique est bien le mot!

3 étoiles

Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 23 novembre 2004

J'ai commencé à trouver un minuscule intérêt à ce livre à la page 32 (sur 124; c'est pour dire...). Je l'ai trouvé pénible à lire, creux, excepté l'histoire d'amour qui sauve le livre du Néant. C'est vraiment à ça que je me suis raccrochée pour réussir à le lire entièrement.

Mais pourquoi les fans d'Amélie Nothomb ont pour ouvrages préférés "Stupeur et tremblements" et "Le sabotage amoureux"??????????????

Fausse innocence

4 étoiles

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 27 septembre 2004

Un roman assez plat et rempli de complaisance. Outre quelques passages qui nous rappellent le talent de l'auteur, dans l'ensemble c'est plutôt vide et les thèmes abordés sont mieux traités dans ses autres titres.

Chinoiserie

10 étoiles

Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 32 ans) - 22 août 2004

Hilarant, explosif, provocateur, sublime : tous les ingrédients d'un bon Nothomb. J'aime. Après le Japon, la Chine. Le parcours enfantin d'Amélie est passionnant.

Exercice de styles

6 étoiles

Critique de Banco (Cergy, Inscrit le 6 août 2004, 42 ans) - 10 août 2004

Avec narcissisme et grandiloquence, Amélie Nothomb revisite d'une manière inédite les souvenirs d'enfance…

En 1972, l'inconséquence du ministère des affaires étrangères belge muta le diplomate de père d'Amélie Nothomb dans l'hideuse Chine de la Bande des Quatre. Exilée de son éden japonais et plongé dans le ghetto pour diplomates de San Li Tun, la jeune Amélie s'épanouit bien vite lors de la guerre mondiale qui fit rage pendant trois ans dans le ghetto et impliqua une foule de nations sans que rien ne filtrât dans la presse sur cette guerre d'enfants. La guerre lui assurait même le rôle glorieux d'éclaireur sur son vélo qui était un cheval jusqu'au jour où la rencontre de la sublime petite Elena lui fit concevoir une passion enfantine suffisante pour accepter de se saboter …


Amélie Nothomb ne passe pas pour être humble; dans le sabotage amoureux , elle se veut narcissique et égocentrique avec application… Une application qui agace vite car, si le souvenir magnifie tout même l'horreur, le lecteur est vite lassé de subir cette exégèse personnelle qui dure près de cinquante pages jusqu'à l'apparition d'un personnage de petite peste belle comme le jour qui fait souffrir l'héroïne narcissique devenue amoureuse négligée mais prête à tout pour l'attention de la belle Elena… Le sabotage amoureux est avant tout un retour sur le thème nothombien de la fascination saphique pour la beauté des petites filles et aussi la démonstration de l'existence d'un érotisme parfois trouble chez les enfants… Nothomb va même jusqu'à séparer l'humanité en trois classes -les femmes, utiles, les petites filles seules dignes d'être aimées et les ridicules, c'est-à-dire toute la gent masculine- et à glisser qu'à partir de quatorze ans elle a brusquement commencé à s'intéresser fortement aux ridicules, ce qui est sans doute la plus grande perversité sexuelle dont elle nous ait fait part

Divertissant

7 étoiles

Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 11 mai 2004

Ne soyons pas trop sévère avec Amélie Nothomb ! Le personnage est sympathique et ses romans ne sont pas tous ennuyeux. En plus, ils ont le mérite d'être minces et vite lus !
J'ai lu quelque part que Le Sabotage Amoureux était son meilleur livre. J'en ai lu trop peu pour donner mon avis sur ce point ; mais j'ai trouvé que cette histoire était assez divertissante. Il semble qu'il n'en aurait pas fallu de beaucoup pour que ce petit récit devienne un vrai roman. Au lieu de raconter ses souvenirs d'enfance à la première personne, elle aurait pu créer un véritable personnage à qui elle aurait fait vivre un véritable roman. Elle en a les capacités : elle a une imagination débordante, une plume facile, elle a le sens de la formule et du mot juste. Bref, elle a tous les dons du romancier et on dirait, à la lecture de ce livre, qu'elle les galvaude un peu légèrement. Et c'est dommage !
A tous ceux qui voudraient faire la connaissance d'Amélie Notomb, je recommande ce court récit, ils passeront un bon moment.
Ah ! J'allais oublier : ne lisez surtout pas la page 4 couverture, elle déflore une des plus belles images du livre.

Soporifique

2 étoiles

Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 10 mai 2004

Ennuyeux. heureusement, pas beaucoup de pages... mais quand même, dur à terminer...

vite lu !

4 étoiles

Critique de THYSBE (, Inscrite le 10 avril 2004, 67 ans) - 9 mai 2004

Vite lu, vite oublié. Il ne me restera rien de cette histoire. Seuls, "stupeur et tremblement" et les catilinaires me laisseront respectivement rire et angoisse. Le sabotage amoureux fera comme "métaphysique des tubes" Robert des noms propres" et "les combustibles" : il s'évaporera dans ma mémoire.

Qu'ajouter...

9 étoiles

Critique de Zenith_ (Bruxelles, Inscrite le 28 janvier 2001, 43 ans) - 16 mars 2003

... à la critique de Lucien? Je le rejoins parfaitement... D'un point de vue personnel, j'ajouterai que ce livre a changé quelque chose dans ma vie, quelque chose qui pourrissait une de mes relations. Grâce à son cynisme et sa clairvoyance, son style et ses idées, Amélie Nothomb a ouvert une voie. J'en apprécie d'autant plus ses oeuvres.

Un mais pas deux

2 étoiles

Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 27 juillet 2002

Sans nier l'indéniable qualité de l'oeuvre d'Améli Nothomb, je n'ai pas du tout accroché à ce livre, premier (et dernier) que je lis d'elle (j'ai peut-être pas choisi le meilleur mais c'était au moment de sa parution). Le style littéraire et l'histoire m'ont tous deux profondément ennuyés. Je pense que c'est un de ces auteurs qu'on aime ou qu'on aime pas, moi j'aime pas. Et je dois dire que je n'apprécie pas beaucoup l'écrivain en tant que femme non plus. Mais ça, c'est un autre débat!

Tendre sabotage

8 étoiles

Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 69 ans) - 11 décembre 2001

Durant plusieurs années, j’ai professé un préjugé stupide (pléonasme : tous les préjugés sont stupides) à l'encontre d’Amélie Nothomb. Jalousie d'écrivassier envers une jeune femme présentée par beaucoup comme une surdouée ? Angoisse de succomber à un phénomène de mode ? Agacement face au sourire façon Mona Lisa d'une petite fille gâtée - ou supposée telle ? Connotations gommeuses du patronyme vieille Gaume évocateur de quelque jésuitique politicien sur le retour ? Toujours est-il que j'avais écarté du champ de mes curiosités littéraires cette œuvre entachée d’une quadruple suspicion. Jusqu'à ce très récent vendredi (hier) où un heureux prêteur me fourra entre les mains Le sabotage amoureux. Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. (air connu). Après deux trop courtes heures de lecture passionnante, je me suis précipité chez le libraire pour acquérir d'autres oeuvres de notre brillante compatriote (Les Catilinaires, Attentat, et le petit dernier, Stupeurs et tremblements, « nominé » pour le Goncourt). Certes, il est de bon ton de reprocher à Amélie Nothomb une imagination jugée pléthorique : il est vrai qu'elle a publié un roman par an depuis 1992. Simenon, qui était coutumier de ce genre de critique, lui qui produisit en moyenne cinq livres par an durant une quarantaine d'années (!) répondait invariablement que ce n’était pas de sa faute si les autres romanciers contemporains souffraient d'une imagination indigente. Et après tout, si Amélie Nothomb peut rédiger un ouvrage par an, et si cet ouvrage est bon, au nom de quel critère pourrait-on le lui reprocher ? Le sabotage amoureux évoque un peu La Guerre des Boutons, ou encore Fermina Marquez, mais dans un ton tout personnel qui mêle l’humour à la tendresse, l'amour à la cruauté, la lucidité à la passion, l'émerveillement au cynisme. La narratrice nous plonge, à la première personne, dans la peau d’une petite fille de sept ans qui vit depuis quelques années en Chine, où son père est diplomate (Dieu, comme cette fillette ressemble à l’auteur.). L’héroïne partage ses jours entre deux pôles apparemment inverses mais profondément complémentaires : l’amour et la guerre. La guerre, c'est l'affrontement que se livrent dans l’enclave pékinoise de San Li Tun, avec une cruauté frisant au sadisme ordinaire, deux communautés d'enfants européens, parmi lesquels celle que ses compagnons de lutte surnomment « le bébé » car elle est la benjamine, joue le rôle essentiel d’un éclaireur juché sur un étrange cheval ; l'amour, c’est celui qu'elle porte - idéal, passionnel, total et charnel – à la magnifique Elena, fille d’un diplomate italien qui, dès qu'elle entre dans la petite bande, devient immédiatement le centre du monde pour son insurpassable beauté et son égoïsme sans bornes. Comment attirer l'attention de ce phénomène ? Comment réussir à s'en faire aimer ? Tels sont les ressorts qui animeront de bout en bout notre héroïne. Un bon exemple valant mieux qu'un long discours, je terminerai par deux extraits de ce bref roman hautement recommandable : « Jusqu’à mes quatorze ans, j’ai divisé l’humanité en trois catégories : les femmes, les petites filles et les ridicules. » (Croyez-moi, le développement de cette assertion vaut vraiment de se déplacer jusqu’à la page 68.) « Saboter était un verbe qui trouvait du répondant en moi. Je n'avais aucune notion d'étymologie mais dans "saboter", j'entendais sabot, et les sabots, c'étaient les pieds de mon cheval, c'étaient donc mes pieds véritables. Elena voulait que je me sabote pour elle : c'était vouloir que j'écrase mon être sous ce galop. Et je courais en pensant que le sol était mon corps et que je le piétinais pour obéir à la belle et que je le piétinerais jusqu'à son agonie. Je souriais à cette perspective magnifique et j'accélérais mon sabotage en passant à la vitesse supérieure. » Galopez donc jusqu’à la librairie la plus proche et n'hésitez pas : tombez amoureux de ce tendre et cruel sabotage…

mignon

8 étoiles

Critique de Elric (Boussu, Inscrit le 15 mai 2001, 50 ans) - 7 octobre 2001

je trouve que cette histoire d'amour ou d'amitié ( chacun est libre de la prendre comme il l'entend eu égard à l'age des intervenants ) est très mignonne et souvent craquante comme un conte de fée. Un peu de douceur dans un monde de brutes. Ceux qui n'aime pas peuvent lire du Z. Brite ou du Ellis.

pour en savoir plus...

8 étoiles

Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 49 ans) - 24 septembre 2001

Je te conseille de lire le livre pour tout comprendre, en fait les enfants en chine dans une école internationale ont voulu jouer aux adultes en faisant la guerre...Elena, c'est la petite amoureuse d'Amélie...peut être suis je ambigu mais Amélie aussi.

Pas très clair...

3 étoiles

Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 24 septembre 2001

On aimerait bien en savoir un rien plus... Pourquoi "essaye" de nous raconter son enfance en Chine ?... Je ne vois pas très bien ce qu'était la guerre entre les résidants allemands de l'Est et les autres entre 72 et 75. Ils étaient séparés par le mur... A moins que tu évoques la guerre froide entre ces deux régimes ? Que vient faire la déesse "Elena" dans cette histoire ? Dis-nous en un rien plus ou alors, c'est vraiment moi qui suis bouché (ce qui est toujours possible)...

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