Le fils du forçat de Alexandre Dumas

Le fils du forçat de Alexandre Dumas

Catégorie(s) : Littérature => Francophone , Littérature => Romans historiques

Critiqué par Killeur.extreme, le 21 décembre 2007 (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 43 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 6 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 4 étoiles (55 818ème position).
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Une tragédie marseillaise.

Ce roman méconnu de Dumas (encore un), aussi connu sous le titre de "Histoire(s?) d'un cabanon et d'un chalet", est aussi un de ses plus déroutants, car à la place de prendre pour héros des personnages historiques ou des "personnages dumasiens" (D'Artagnan, Bussy,....), il choisit des personnages plus "vrais" et de modeste condition et surtout le plus déroutant, le héros, ici plutôt anti-héros, est une antithèse des ses héros habituels, il est avare, lâche, prétentieux, rancunier, égoïste et jaloux, cependant à certain moments du récit Dumas le fait agir de manière positives, donnant un personnage pas vraiment sympathique, mais humain.

Quatrième de couverture: "Chez monsieur Coumbes, dans son cabanon du quartier maritime de Montredon, se déroule un terrible drame parti d'une ridicule scène de jalousie, et qui finira par un meurtre... Millette et son fils Marius y vivaient jusque-là dans une relative quiétude, troublée par l'arrivée tonitruante de monsieur Riouffe, de son luxueux " chalet " et de son splendide jardin qui déchaînent la jalousie de Coumbes - mais aussi par le retour d'un fantôme du passé. Simple querelle de voisinage certes, mais qui, par l'habileté de Dumas, nous plonge, d'amours impossibles en filiations inavouées, dans une tragédie dont le moteur est la vengeance, et la mort le seul dénouement. Des quartiers de la Pointe-Rouge jusqu'à Montredon, de Mazargues aux calanques, Marseille résonne, sous la plume d'Alexandre Dumas (1802-1870), des accents méridionaux qui ont fait sa réputation, mais trahit également sa violence remarquablement mise en scène!"

Ce roman ne fait pas partie des meilleurs de Dumas, cependant, il reste intéressant par la peinture que Dumas fait de son anti-héros et le fait que Marius, fils de Millette et du forçat dont il est question dans le titre, soit son contraire à tout point de vue, c'est un "personnage dumasien". Dumas se permet aussi de faire une critique d'une société qui juge le fils par rapport aux crimes du père. ça ressemble un peu à du Simenon, mais c'est du Dumas. A lire, pas pour découvrir l'auteur, mais par curiosité, pour découvrir un roman qui sort un peu de sa production habituelle.

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Tron de l'air

4 étoiles

Critique de 1971 (, Inscrit le 27 novembre 2011, 53 ans) - 14 décembre 2011

C'est le troisième roman que je lis de Dumas et je peux déjà dire qu'il ne s'agit pas du meilleur. Gaspard de Cherville apparaît comme collaborateur, n'a t-il pas assumé l'intégralité de l'oeuvre ?
Dans cette histoire marseillaise, les caractères des personnages sont bien trempés, M. Coumbes incarne la petitesse et las mesquinerie, sans salut, Millette la bonté docile et fragile, Le fils du forçat le courage et la droiture. Des personnages qui assument leur destinée à l'exception de Pierre Manas, l'ignoble père qui porte les stigmates du paria, qui s'est isolé de la société,veulement.
Tout ce pastis d'amour, de haine, de mesquinerie et d'individualité capricieuse n'a pas trouvé d'écho et n'a pas séduit le lecteur que je suis. Des thèmes indémodables traités de manières fastidieuses dans un style indigeste. Il faut vraiment s'accrocher pour finir le livre. Je ne baisse pas les bras, je lirai d'autres Dumas, j'espère qu'ils seront meilleurs.

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