L'art d'aimer de Ovide

L'art d'aimer de Ovide

Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone

Critiqué par Le Biblio, le 4 octobre 2001 (Waterloo, Inscrit le 4 avril 2001, 47 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (15 305ème position).
Visites : 6 727  (depuis Novembre 2007)

Draguer à la romaine

Pour tous ceux qui n'ont pas d'idées comment séduire sa belle.
A toutes celles qui n'attendent que les bras ardents d'un futur amant: ce livre est pour vous.
Ovide se présente en poète de l'Amour et nous donne dans ce petit ouvrage des conseils en matière de séduction, d'approche, de lieux à fréquenter pour conquérir l'élu(e) de son coeur. Bien que cet ouvrage a près de 2000 ans, il est toujours très actuel, il suffit de transposer le cirque de Rome et les orgies à nos simples boîtes de nuits.
Dans style poétique, ce petit "guide" est parsemé d'anecdotes mythologiques.
Un ouvrage aussi original qu'intéressant.

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Séduction 101 au temps des romains

6 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 6 septembre 2010

C’est un livre que je recommanderais surtout pour sa valeur historique (c’est écrit il y a 2000 ans !) et sa poésie, faisant souvent des comparaisons avec des mythes. En tout cas, plus que pour la profondeur du texte en soi, parce que je crois que ses réflexions sont des règles simples à la portée de tous : être patient, discret, attentionné, se mettre à son avantage, heu... mentir. Mentir, faire de fausses promesses (Zeus même a juré sur le Styx !), feindre, être hypocrite... donc c’est définitivement plus l’art de la séduction que de l’amour avec un A d’après moi. La fin justifie les moyens !

« J’allais finir ici, mais les femmes ne ressentent pas toutes les mêmes sentiments, bien au contraire; vous trouverez mille âmes diverses; pour les prendre, employez mille moyens. »

Le poète donne des conseils de séduction aux hommes, mais il fait tomber les barrières, il en donne « aussi » aux femmes. C’est-à-dire, se faire belle, apprendre la poésie, la danse et ne pas avoir peur de sortir, de se laisser tenter... Ouais... *lève les yeux au ciel* Je suis pas certaine que le livre soit si ouvert que ça aux femmes, qui sont vues tout au plus comme des objets sexuels. Des objets avec une personnalité propre, mais des objets quand même.

Il se contredit souvent, il faut parfois être ferme, des fois subtile, j’imagine que c’est parce qu’il existe plusieurs caractères de femmes et qu’il essaie de donner quelques trucs pour différents types. J’ai eu cependant quelques exclamations en lisant qu’il fallait parfois prendre des femmes de force parce qu’elles aiment ça !

« Ç’aurait été de la violence, dis-tu ; mais cette violence est agréable aux femmes, ce qu’elles aiment à donner, souvent elles veulent l’accorder malgré elles. [...] Phébé fut violée ; sa soeur fut victime d’un viol ; l’une et l’autre n’en aimèrent pas moins celui qui les avait prises. »

Ewwwwww ! Enfin, il faut remettre ça dans son époque, peut-être que je vois le sexisme partout, mais bon ce n’est pas grave, j’ai bien aimé ma lecture, c’est intéressant.

Amour à la romaine

8 étoiles

Critique de Fa (La Louvière, Inscrit le 9 décembre 2004, 49 ans) - 30 mai 2006

Rafraîchissant Ovide : on commence par des plans drague amusants. La plupart encore d'actualité, mutatis mutandis s'entend. S'y ajoutent le mode d'emploi de la relation amoureuse et un pendant pour les femmes, pour que nous puissions nous battre à armes égales. C'est hédoniste et déculpabilisant, ce qui dans le contexte de la Rome de l'époque peut paraître surprenant.

S'y ajoutent les remèdes à l'amour, à remettre à toutes les âmes en peine : un résumé anticipatif sur les remèdes au chagrin d'amour qui ne manque pas de pertinence.

dernière liberté amoureuse

8 étoiles

Critique de Curiosa (Tilff, Inscrit le 25 mai 2001, 48 ans) - 19 décembre 2001

Ce livre est l'ultime témoignage de la liberté amoureuse et sensuelle de l'antiquité, avant que le système moraliste romain duquel s'inspirera largement le christianisme n'émerge cruellement. Ovide sera d'ailleurs l'une des première victime de ce revirement morale du monde.

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