La fille du papillon
de Anne Mulpas

critiqué par Laure256, le 11 janvier 2008
( - 52 ans)


La note:  étoiles
Cher écran, ...
Voici un roman qui plaira à toutes les adolescentes de plus de 13-14 ans, qu’elles soient amoureuses… ou pas !

Solveig, 16 ans, vit seule avec son père depuis la mort de sa mère. Elle n’a jamais compris l’intérêt de tenir un journal intime, cette mièvrerie sirupeuse pour fillettes qui pleurnichent dans leur « cher journal », jusqu’à ce que… Solveig rencontre « Le Monde », charmant jeune homme qui rend visite régulièrement à son grand-père juste en face de chez elle.
Commence alors le « cher écran » *, car oui, Solveig vit avec son époque, elle tapote directement sur son clavier d’ordinateur. Et puis Solveig est une adolescente comme les autres, et les relations avec sa meilleure amie Manon, dite la Ni, ne sont pas toujours du goût de leurs parents, surtout quand elles sèchent les cours ou rentrent ivres mortes. De même Solveig n’est pas près d’accepter qu’une des nombreuses conquêtes de son père (d’où « la fille du papillon ») vienne remplacer sa mère. D’ailleurs, cette place N’EST PAS remplaçable.
Et que c’est compliqué la distance quand on habite Reims et que votre amoureux habite Châlons, que c’est pénible quand votre père vous prive de sortie alors que vous ne rêvez que d’une chose : un baiser du « Monde »… Et la première fois ? C’est tout aussi tentant qu’effrayant, non ?
Un joli roman vif et frais, romantique et réaliste, sentimental et violent, un vrai joli reflet de l’adolescence amoureuse d’aujourd’hui. A lire sans hésiter !

* Solveig ne dit jamais « cher écran » mais je fais volontairement des allusions aux ouvrages de Philippe Lejeune.