Jeunesse sans dieu de Ödön von Horváth
( Jugend ohne Gott)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
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Denonciation du nazisme
"Jeunesse sans dieu", Jungend ohne gotte, est l'avant dernier roman de Öden von Horvárth, tué par la chute d'un arbre à Paris lors d'une tempête en été 1938.
Un instituteur a le malheur de faire remarquer à un de ses élèves, qui traitait "les nègres" comme fainéants et inutiles, que ce sont des hommes eux aussi, cette remarque lui attirera les foudres d'un parent d'élève et describilise son enseignement, considérer par ce père de famille comme anti-national. Pendant un camp militaire organisé en remplacement des vacances de Pâques, l'élève en question est assassiné...
Ce roman évoque la montée du nazisme et nous décris un personnage instruit, le professeur, et sa réaction face à ce système, doit-il s'y conformer ou combattre ses ideaux. Öden von Horvárth est un des écrivains à avoir senti les dangers de la prise du pouvoir par Hitler, la guerre imminante et l'endoctrinement de la jeunesse, mais son roman montre aussi que des gens résistent à cette "fatalité", le groupe d'élèves "résistants". un bon livre à lire absolument.
Les éditions
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Jeunesse sans Dieu [Texte imprimé] Ödön von Horváth traduit de l'allemand par Rémy Lambrechts préface de Heinz Schwarzinger
de Horváth, Ödön von Lambrechts, Rémy (Traducteur)
Christian Bourgois / Titres (Paris)
ISBN : 9782267018752 ; 47,01 € ; 02/11/2006 ; 203 p. ; Broché
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"l'homme dans l'état faciste"
Critique de Cafeine (, Inscrite le 12 juin 2007, 50 ans) - 5 mai 2008
Face à cela ; un professeur, pas plus courageux que les autres, il se pliera dans un premier temps, laissera passer de peur de perdre ce qui est à lui. La mort d'un de ses élèves le réveille...
Je me permets de faire un parallèle avec un autre livre de Horvàth Un fils de notre temps, dans lequel le personnage principal va se laisser abuser par cette idéologie fasciste qui se veut celle de tous, il croit y trouver son salut.
"Je n'ai pas de pays natal et bien entendu je n'en souffre aucunement. Je me réjouis au contraire de ce manque d'enracinement, car il me libère d'une sentimentalité inutile..."
C'est à la lumière de ses propres mots que j'ai lu ses deux œuvres, un telle capacité d'analyse sur la montée de cette peste brune qui envahit sa terre d'accueil.
Difficile d'émettre un avis personnel, un livre à lire et à ne pas oublier.
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