Cette jeune auteure fait partie de la relève d’un genre en voie d’extinction et que j’affectionne particulièrement; l’horreur. Dans le cas présent, le résultat est inquiétant pour l’avenir. Car malgré quelques passages d’une grande intensité, ce roman contient malheureusement de nombreuses scènes inutiles ou carrément ennuyeuses. De plus, Z est tombée dans le piège de la provocation en nous offrant des caricatures au lieu de personnages; un « hacker » criminel homosexuel, une danseuse nue, des hippies. Il y’a aussi les artifices habituels des auteurs mineurs; de la pornographie, de la drogue et beaucoup d’effusions de liquides corporels, le tout raconté avec une écriture commune et sans âme.
Un roman qui fait peur, mais pas pour les bonnes raisons…
Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 10 novembre 2004 |