Un livre qui respire la bonté et l'envie d'aimer. A lire et à relire.

J'ai adoré !
Voilà quelques années que je ne l'avais pas relu et il me plait toujours autant, une perle dont l'éclat ne saurait se ternir.

Délicieusement romantique, tendrement passionné; une belle dose d'extravagance façon Jardin, tout simplement magique...

Je viens juste de terminer ce livre qui nous dévoile une magnifique vision de l'amour. On y trouve des scènes très bien trouvées qui montrent l'amour profond que peut avoir un homme pour une femme, chose que l'on a tendance à oublier de nos jours.
C'est un excellent ouvrage.

C'est joli et délicieusement romantique, sans aller beaucoup plus loin, comme souvent chez l'auteur, sauf dans Le Zèbre. Il faut noter la pléthore de scènes cocasses, presque enfantines que semble affectionner Alexandre Jardin. Somme toute doit-il tenir cela de son père, comme il l'a écrit dans le Zubial.
Je n'ai pas vu le film avec Sophie Marceau et Vincent Perez.

c'est une belle histoire d'amour de fond ,j'ai apprécié le livre même si ce n'est pas mon préféré de cet auteur,la recherche de l'amour et la façon de l'obtenir y est bien agencée;comme toujours,Jardin laisse une impression de réflexion sur nos envies et la façon de mener notre quête sentimentale,tout en symbolisant(peut-être trop)la société!

Une de mes grandes envies serait de trouver un jour le temps d'écrire une réponse à Alexandre de la part de Fanfan...

J'ai lu ce roman il y a maintenant bien longtemps. Mais je me souviens avoir aimé ce côté un peu fou de l'amour.
Qu'il doit être agréable d'être aimée ainsi! Cependant, comme leur vie se passera-t-elle ensuite? A commencer trop passionné, on finit souvent trop déçu...

A propos du Blé en herbe, de Colette, pourquoi n'écris-tu pas la critique, Pierre?
C'est étrange, je suis justement en train de regarder le téléfilm "Colette" à la télévision, avec Marie Trintignant. Très très beau.

Quitte à lire une histoire d'amour, je préfère "Le blé en herbe " de Colette.
A propos de " Le blé en herbe " de Colette, il n'y a pas encore de critique de ce livre sur CritiquesLibres.com au jour d'aujourd'hui.

Personne ne peut être objectif, ouvert à tout et à tous, c'est le charme de la vie et la raison d'être de ce site. Alors SVP ne changez rien. Gardez votre hargne, vos rancoeurs et vos coups de foudre!
Moi non plus je n'aime pas Jardin ou plutôt je n'aime pas ses histoires. J'en ai lu quelques-uns et je dois avouer que son style est agréable, plutôt facile à lire. J'ai commencé très tard à lire Jardin puisque j'ai commencé avec Le Zèbre. Je dois dire que j'ai été subjuguée, cet amour si inconditionnel, j'ai versé des larmes et encore des larmes à la fin de ce livre… C'était magnifique! Mais… Quand on en a lu un, on en a lu dix!
J'ai lu Fanfan et même si l'histoire est différente, le fond est le même: la recherche de l'amour parfait. Jardin d'ailleurs le revendique, il n'a jamais dit avoir envie d'écrire autre chose. C'est son dada. Chacun sa passion, lui en a fait un métier et en plus ça marche! Quelle chance il a. Peut-on tous en dire autant?
Je ne déconseille pas Jardin, je conseille simplement (à ceux qui ne connaissent pas ou peu) de ne pas en lire trop pour ne pas faire une overdose de romantisme et, lorsque vous refermez votre livre, de regarder votre homme et vous dire "Quel gland! C'est pas lui qui ferait ça pour moi!" Car l'amour ce n'est pas uniquement ça, l'amour contrairement à ce que pense A. J. peut aussi s'accommoder du quotidien, pas uniquement de ça mais cette horreur que tant de personnes rejettent peut faire avancer un couple, une famille. Le romantisme, oui mais j'ai beaucoup de mal à m'identifier à Fanfan et encore plus à Sophie Marceau. A propos, Maya, moi non plus les seins de S. M. ne me font pas fantasmer mais alors les yeux de Thierry Lhermitte (Le Zèbre), Wouaw!!!
Quant au prix littéraire, on peut peut-être demander à Maurice ce qu'il en pense.

Comme Virgile, je m'insurge contre le "gang des biens pensants" (excellente expression). Oui Alexandre Jardin "marche bien", alors forcément ça ne peut être commercial. Est-on encore au temps de Van Gogh où il fallait crever dans la misère pour avoir une chance d'être porté aux nues un siècle plus tard? Pour ma part je ne vois pas pourquoi il devrait changer de genre, cela lui convient parfaitement (ou alors faut faire une pétition pour que Mary Higgins Clarck change aussi de disque!).
Je prends donc moi aussi la défense d'Alexandre en criant haut et fort que j'ai adoré Fanfan. Ce récit charmant a fait battre mon petit coeur de dix-huit ans. Ah! si un gentil garçon avait pu aller me cueillir un edelweiss... Avec ça, une écriture enlevée et jubilatoire, un vrai petit bijou. Autant dire que j'ai été horriblement déçue par le film. Faut dire que moi, les seins de Sophie Marceau...

Mon Dieu Alexandre a failli me lobotomiser, un instant je me suis pris d'amour pour Jules et Pendragon, heureusement un éclair de lucidité m'a empêché de leur sauter au cou pour les étreindre!
Pour en revenir à ce livre, j'ai trouvé le film plus réussi, ce livre ci figure dans les deux moins bons Jardin avec Le zèbre selon moi.

Moi, j'aime pas les romans policiers non plus, na ! Je les mets dans le même panier ! Tu sais, ce panier avec l'étiquette "Gais à lire, mais sans autre intérêt que la détente cérébrale !"

Tiens! Le dernier Jardin est descendu par tout le monde! Sauf Virgile! Voilà qui est original! Tiens! Si je prenais la défense de Jardin! Mais oui bien sûr, c'est le printemps! La preuve, les forsythias s'allument, les perce-neige s'éteignent, les giboulées font gonfler les rivières, il arrive même au soleil de briller. Allez, je défends Jardin. D'ailleurs Voltaire n'a-t-il pas dit qu'il convient de le cultiver? Pour rester fidèle au pacte qui consiste à ne parler que de l'oeuvre lue, j'ai choisi l'unique Jardin que j'aie défriché à ce jour : "Fanfan". Livre lu voici pas mal d'années, et que je ne possède pas, d'où je travaille sans filet. Après tout, cela me souffle un premier argument : les seins de Sophie Marceau... non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Ma plume a fourché. Les seins de Marceau, c'était dans le film, pas dans le livre. Mais tout de même. Tout de même. Et puis, je me souviens d'une phrase, à la fin. Pas par coeur, bien sûr. Quelque chose comme : "Le mariage est la dernière aventure qui reste aux hommes du vingtième siècle". Ils sont rares, les livres lus une seule fois, dont on garde à l'esprit ne serait-ce qu'une seule phrase... Et puis, quelques images : le miroir sans tain, le miroir brisé, le bal à Vienne où le héros dont j'ai oublié le nom emporte sa Fanfan... belles petites réflexions sur l'amour. Et puis ça finit bien, et ça n'est pas forcément une raison pour jeter le livre avec l'eau de la chasse. Et puis ma fille aînée préférée, qui n'a pas si mauvais goût, qui a dévoré et adoré "Belle du Seigneur" (c'est pas si mal comme roman d'amour) est passionnée par Jardin, dont elle a lu une série assez impressionnante. Et j'ai tendance à croire qu'elle n'est pas victime d'une illusion collective à elle toute seule. Et puis, je m'étonne.
Il me semblait qu'Agatha Christie était un auteur commercial, qui emploie des dizaines de fois les mêmes trucs à commencer par Poirot, Marple et Cie. Il me semblait que Simenon avait qualifié de "demi-littérature" les quelque quatre-vingts volumes consacrés aux enquêtes du brave Jules (Maigret). Et j'ai lu quelques dizaines d'Agatha Christie, et je me suis bien amusé. Et j'ai lu tous les Maigret, et je me suis beaucoup amusé. Et c'est - n'empêche - de la littérature AUSSI commerciale. Et je suis étonné que l'on porte aux nues cette "grande dame", cette "reine du roman psychologique", ces derniers temps - Agatha - et que l'on retourne le malheureux Jardin, que l'on s'acharne sur lui à grands coups de bêche, même si c'est la saison. Et je lui fais subir le test de la page 100 (sur deux bouquins qui traînent dans la maison, sans doute lus par mes filles) :
"Bille en tête", page 100 : "Virgile, je t'aime". Ceci expliquerait-il cela? "Autobiographie d'un amour", page 100 : "Jeanne sourit; elle venait de discerner que ce Rivière ne pouvait être Alexandre, si incapable d'apprivoiser les rétifs par d'indirectes manoeuvres, toujours enclin à boxer l'événement. Et puis, se dit-elle, pourquoi Alexandre se serait-il livré à un tel exercice? Pourquoi, si décharmé d'elle, aurait-il réglé cette stratégie extraordinaire?" Pas de quoi crier à l'horreur, au cliché, à la faute de style. "Boxer l'événement, "décharmé d'elle", j'aime assez... Préférez-vous vraiment ce larmoyant extrait : "Il répondit avec un si grand élan de sincère amour : "Oh! moi? moi? Comme tu me connais peu!" qu'elle poussa un cri, lui prit la tête par les cheveux, à pleines mains, l'attira avec violence et le baisa éperdument à travers la figure". De qui, l'extrait? Maupassant, un grand auteur... un ami de Zola qui, une fois qu'il a trouvé le truc des "Rougon-Macquart", a produit vingt clones pour le même prix, avec dividendes à la clé... admirable? D'ailleurs, comment savez-vous que Jardin se répète à moins d'en avoir lu plusieurs? Et pourquoi lire plusieurs livres d'un auteur si médiocre? Pourquoi pourrait-on répéter des schémas en littérature policière, et pas en littérature sentimentale? Pourquoi pourrait-on simplement se distraire en lisant un récit policier, et pas en lisant le récit d'un amour? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?