Vie et mort en quatre rimes
de Amos Oz

critiqué par Veneziano, le 24 mars 2008
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
L'écrivain, cet homme comme tant d'autres
Voilà un roman parfait pour s'interroger et se faire une idée du statut de l'écrivain, la ligne de séparation qu'il doit se fixer entre sa vie médiatique et son intimité. Quoi de mieux pour les amateurs vifs et avisés, nombreux sur ce site ? Cette introspection, de la part d'un romancier qui en décrit un autre ne manque évidemment pas de sel, et je n'ai eu de cesse de me demander où se trouvait la limite entre fiction et éléments biographiques, ce qui revient à appliquer la problématique à l'auteur, par parenthèses de réflexion.

Le romancier dans le livre assiste, presque par devoir, à une conférence-débat dans un centre culturel, pour la promotion de son dernier livre, ce qui semble l'ennuyer profondément. Il est là de ces démonstrations et est de plus en plus travaillé par le désir, jusqu'à aller presque trop loin.
Sont ici décrites des scènes truculentes sur la tentation, les descriptions féminines qui en découlent, qui ne mettent évidemment pas le personnage principal en valeur, mais qui donnent un ensemble assez comique.

C'est le premier roman que je découvre de l'auteur, et j'ai passé un bon moment.
Un littéraire. 7 étoiles

Le premier qui me vient sur Amos Oz est littéraire, il reste quelqu'un de très simple et il décrit une histoire qui l'est tout autant.

Kyp - - 31 ans - 5 septembre 2009