Mémoires d'un jeune homme dérangé
de Frédéric Beigbeder

critiqué par Saint-Germain-des-Prés, le 24 octobre 2001
(Liernu - 56 ans)


La note:  étoiles
Pas le meilleur Beigbeder
Ce premier livre de Beigbeder raconte les débuts de Marc Marronnier en tant que chroniqueur mondain.
Sorteur insatiable, bourlingueur assoiffé, il joint l'utile à l'agréable : la guindaille et le boulot.
Pour l’accompagner dans les soirées dépravées, il peut toujours compter sur son ami Jean-Georges et sur d'autres iconoclastes avec lesquels il forme un groupe baptisé « les ricaneurs pantalonnés ».
La relation que le héros entretient avec Victoire s’est quelque peu endormie au fil des ans.
Bref, lorsqu'il croise la route d’Anne, il est tourneboulé.
Il la revoit, cherche à l'impressionner mais maladroitement.
Bien sûr, lorsque l'on a deux nez, il n'est pas simple de séduire : l'un est l’appendice qui nous permet de respirer et l'autre … ce qu'il est convenu d’appeler un menton en galoche.
Auto-dérision à laquelle l’auteur nous a habitués.
C'est le livre de Beigbeder que j'ai le moins apprécié.
L’humour fait plus que pointer le bout de son . nez, les sarcasmes drolatiques sont déjà présents mais la mayonnaise ne prend pas.
Allez savoir pourquoi…
Pourquoi pas ? 7 étoiles

Rester jeune surtout dans sa tête n'est pas donné à tout le monde (détrompez-vous...), tout comme d'ailleurs le succès littéraire, le talent; beaucoup de choses en fait. Et pour être honnête je ne me souviens pas précisément de TOUTES les intrigues de cette nouvelle du célèbre auteur-clubber-animateur-éditeur parisien mais néanmoins à l'instar d'autres grand écrivains, il est possible que Beigbeder ait sans doute écrit le meilleur de ses oeuvres avant ces best-sellers malgré tout si vendus et si clamés.

Les soirées dans les clubs "ouverts et smart" à première vue sont terriblement bien écrites, et l'ensemble ne manque pas d'humour ni de spontanéité d'autant plus que le style y est plus équivoque qu'on le pense, même s'il s'agit, effectivement, de la réflection d'un point de vue sur monde à part et de l'atmosphère du XVIème arrondissement {et non d'une mayonnaise. Et comme le tout est frais, sympa, assez spirituel il faut bien dire, excessif mais sans étiquettes, le lecteur peut passer un bon moment et chacun s'y retrouver.

Antihuman - Paris - 41 ans - 1 décembre 2011


Marc Marronnier tome 1 6 étoiles

Premier roman de Beigbeder donc, on y découvre le fameux marc Marronnier et sa vie de Bobo chroniqueur mondain à travers ses amis et ses amours (et ses fêtes aussi).
Premier sentiment, peut mieux faire, il manque clairement quelque chose à ce court roman (nouvelle?), c'est quelque peu plat et un poil trop nombriliste même si avec F.B le lecteur averti y est habitué.
Ce qui sauve ces "mémoires d'un jeune homme dérangé" , d'ailleurs pas tant que ça, est son style, particulier il est vrai, mais je l'apprécie, son humour si bien senti et son sens de la répartie. Par contre la fin est vraiment trop nunuche.
Un roman pas indispensable mais agréable et idéal à lire dans le métro, le train ou dans l'avion.

Sundernono - Nice - 41 ans - 4 juillet 2011


Fallait pas s'attendre à mieux 6 étoiles

Non sérieux on lit ce livre quand on aime le style Beigbeder, quand on a déjà goûté à ses romans. Ici c'est le premier tome de la trilogie Marc Marronnier et c'est vrai que c'est intéressant de lire les 3 livres dans l'ordre. Moi j'ai bien aimé, ça m'a pris une après-midi, au moins on ne se force pas pendant des semaines à se taper un roman indigeste avec des phrases à rallonge sur un sujet qui ne nous intéresse pas.

Adrien34 - - 34 ans - 29 novembre 2009


Vide 1 étoiles

Il n'y a rien dans ce roman, le vide total.

Fabienne - - 46 ans - 19 décembre 2005


D'accord... bien sûr... 6 étoiles

Ayant eu la (mal)chance de lire 99 francs, je me devais de lire un autre Beigbeder afin de me forger une opinion un peu plus alimentée sur ses romans...
Et celui-ci, même s'il a été un tantinet plus apprécié, est loin d'être un roman que je conseillerais...
Tout y est plat, l'humour, l'histoire, les phrases, les mots, la narration, ... Rien ne transcende, c'est un petit roman, court, facile et totalement dénué d'intérêt. N'y apparaît que le nombrilisme de l'auteur, qu'il compense (ou qu'il croit compenser) par une espèce d'auto-moquerie qui n'en est finalement pas une...
Facile à lire et délassant, roman de plage... pour ceux qui voient les vacances arriver à grands pas !

Pendragon - Liernu - 54 ans - 24 juin 2002