Le Chevalier Alouette
de Hubert Haddad

critiqué par Cyclo, le 5 mai 2008
(Bordeaux - 78 ans)


La note:  étoiles
A l'aube de la Révolution
Le narrateur, sorti du bagne d’un couvent d’orphelins pour faire à pied le tour de la France en devenant tour à tour valet corvéable à merci au service des derniers serfs, bohémien, espion d'une bande de brigands, compagnon d’un vieil aristocrate, qui l’adoube chevalier à l’aube de la Révolution, cherche à retrouver à Paris pendant la Terreur une jeune aristocrate qui a plu à son cœur d’enfant. Effrayé par les exactions des adultes, considérant ces derniers comme des ogres ayant oublié leur enfance, Ellouet le Bien-Aimé prend le parti des enfants, et fonde la confrérie des Quart-Jambes, qui oppose à la barbarie des adultes la malice et la fantaisie de l'enfance et dont le mot de passe, « Artémia », retentit partout. Devenu le Chevalier Alouette, et apprenti typographe, il disparaît de l’imprimerie le jour de ses quinze ans.
« Nous sommes une espèce éphémère oubliée après l'amour », pense Alouette. Quel homme n’a pas oublié son enfance ?