Les Mystères d'Osiris, tome 1 : L'arbre de vie
de Christian Jacq

critiqué par Tistou, le 9 mai 2008
( - 68 ans)

La note: étoiles

Confondant de simplisme

« L’arbre de vie » fait partie d’une « quadrilogie » ; Les mystères d’Osiris, et en constitue le premier épisode. Copieux déja ce premier épisode !
Christian Jacq, on le sait, fait dans l’Egyptologie. Ou l’Egyptomania, je ne sais. Il conçoit donc des romans qui s’appuient sur ce que l’on sait de ce temps égyptien des pharaons, incorporé à des intrigues, des fictions, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne sont pas construites au fil de soie. C’est du bon vieux cordage, bien gros, de celui qui pourrait arrimer le porte-avions « Charles De Gaulle » ! Confondants de simplisme et dichotomiques en diable les personnages de Christian Jacq. Petit, il devait jouer aux gendarmes et aux voleurs et il n’en est pas encore sorti ?
Je ne suis pas apte à juger de la pertinence de ses considérations sur le quotidien de la vie en Egypte tel qu’il le décrit, n’étant personnellement pas égyptologue et pour dire vrai pas spécialement attiré par ce genre de connaissances. Donc je veux bien croire que ses romans véhiculent une connaissance sur ce plan ?
Mais bon sang, pourquoi se contenter d’histoires aussi simplistes auxquelles on ne peut croire une seconde et dans lesquelles les héros positifs sont gentils jusqu’à l’écoeurement et les négatifs ignobles jusqu’à la caricature ? Ah oui, et j’oubliais, les gentils sont intelligents et les méchants sont bêtes. S’il vous plait M. Jacq, un peu plus d’égard pour le lecteur ! Au moins laissez-lui une part d’appréciation et d’appropriation de l’histoire ! Là c’est franchement impossible. On est limite dans un conte pour grands enfants.
En substance (et ce n’est que le premier des quatre volumes), le temple d’Osiris semble menacé par un mal mystérieux, qui se traduit notamment par un dépérissement de l’arbre de vie, un acacia dédié à Osiris. Sésostris, jeune pharaon au pouvoir, se doit de résoudre le problème et restaurer l’autorité des pharaons plutôt battue en brèche par des chefs de province ambitieux. Ajoutez un adversaire mystérieux aux pouvoirs limite surnaturels : l’Annonciateur. Un gentil héros et semble-t-il, une gentille héros, promis, je le parierais, à un avenir « rapproché » dans les tomes qui suivent. Et brodez une histoire linéaire tirée au cordeau, politiquement correcte comme ça n’est pas permis et roulez jeunesse !
Bon … lirai-je la suite ?

Pas très convaincant
J'avais bien apprécié "Ramsès", "La pierre de lumière" et "La reine d’Égypte" du même écrivain mais "Les mystères d'Osiris" sont loin d'être à la hauteur. En effet on a du mal à s'intéresser aux aventures d'Iker, à qui tous les malheurs du monde arrivent, les méchants ont quasiment le même caractère que ceux que l'on voit dans les précédentes sagas mais en moins bien et il faut bien avouer que l'idée de départ est loin d'être aussi intéressante que les autres. Il reste que la civilisation égyptienne est bien retranscrite et dépayse mais ça ne sauve pas le roman. Koolasuchus - Laon - 35 ans - 8 décembre 2012

Effectivement, assez classique
Ce premier tome est sympa, bien que les histoires soient plus ou moins toujours basées sur le même schéma : l'Egypte est en grand danger, la loi de Mâat est bafouée et le trône de Pharaon est en péril. Les "gentils" vont tout faire pour éviter le pire et rendre justice, tandis que les "méchants" sont prêts à tout pour parvenir à leurs fins... Malgré ce schéma répétitif et sans demi mesure dans le caractère des personnages, les descriptions et les détails sur le mode de vie des Egyptiens de l'époque compensent les défauts. Pas le meilleur roman de Jacq, mais tout de même intéressant. Je ne lirai par contre pas la suite tout de suite, parce que je pense que je finirai par me lasser sinon. PA57 - - 41 ans - 7 juillet 2012