Brutus
de Bernard Clavel

critiqué par Béa, le 4 juin 2008
(livry-gargan - 30 ans)


La note:  étoiles
Au coeur du martyr
Quand un mousse chrétien de onze ans se prend d'amitié pour un énorme taureau noir, c'est toute une aventure trépidante qui nous emmène en voyage le long du Rhône...
Brutus est un de ces "romans-type" concernant le martyr des chrétiens dans l'antiquité. Un roman dont on sort avec une furieuse envie de "croire", si on ne "croit" pas déjà. Le style de Clavel est assez intéressant, étant donné qu'il raconte l'histoire au présent tout le long du récit (si je n'ai pas manqué d'attention) et que ce roman a une empreinte, une touche, un je-ne-sais-quoi d'enfantin, comme si un écolier avait écrit ce livre, une écriture très "fraîche" et pure qui est comme une bouffée d'air frais.
Et si je n'ai pas mis plus d'étoiles, c'est simplement que j'ai lu Quo Vadis de Sienkewicz juste avant Brutus et qu'il est difficile de surpasser ce chef-d'oeuvre...