Un matin sur la Terre
de Christian Signol

critiqué par Bernard2, le 15 juin 2008
(DAX - 75 ans)


La note:  étoiles
Le 11 Novembre 1918...
Le matin du 11 Novembre 1918 – l’armistice n’est pas encore officiel – trois soldats, dans une tranchée, évoquent leurs vies, se remémorent le passé. En parallèle, nous découvrons également ces vies vues du côté de leurs épouses.
Cela donne une série d’anecdotes, de tranches de vie en marge de la guerre.
Christian SIGNOL est un conteur de talent. Pourtant ici, il déçoit un peu. Les différents évènements décrits le sont de manière plutôt décousue, et on a du mal à « entrer dans le roman ». Il y a également des redondances qui n’auraient jamais dû subsister si le texte avait été soigneusement relu avant parution. Il semble que SIGNOL ait été pressé par son éditeur, et qu’il ait dû terminer le livre un peu vite pour tenir les délais. L’auteur aurait-il profité de sa notoriété ? C’est dommage.
Pierre, Ludovic et Jean imaginent l'après... 11 Novembre 1918 4 étoiles

Cette fois, je suis déçue. Vraiment.
L’auteur a écrit de bien plus belles histoires… de véritables sagas, longues, passionnantes et superbement descriptives. Tant sur la façon de vivre des gens, autrefois, que des paysages où se déroulent les événements.

Un matin sur la terre est une suite de phrases, répétées le plus souvent. J’ai eu l’impression de lire plusieurs fois la même chose.

Comme les critiqueurs précédents, je suis « incapable » de faire une critique sensée et cohérente.
La chronologie des « trois » histoires de ces soldats n’est pas logique.
Juste l’écriture qui est belle et sensible.
Je mets 2 Etoiles pour l’écriture, car malgré tout Christian SIGNOL reste un grand écrivain.
La période 1914-1918 , et surtout le jour du 11 novembre en a inspiré plus d’un.
Peut-être, a-t-il écrit dans l’urgence, comme le pensent les autres lecteurs.

Gilou - Belgique - 76 ans - 26 décembre 2008


un matin sur la terre 2 étoiles

j'adore Signol pour ses talents de conteur, j'adore aussi la période 1914-1918. j'étais emballé à l'idée de lire ce roman.
je me souvenais des cailloux bleus, Adrien blessé... et quelle déception. quelquefois on laisse le livre avec regret, attendant le moindre instant pour reprendre le fil de l'histoire. et là le néant. on pose le livre on le reprend, on n'est jamais captivé. on ne rentre pas dans l'histoire, je devrais dire les histoires. il me reste 30 pages et j'ai mis 15 jours pour lire les 300 premières (bien sur il y a eu une grève de train qui m'a obligé à prendre ma voiture, mais quand même !!!) je suis incapable de faire un résumé en situant les personnages. Signol comme certains de ses romans ces dernières années a été pressé par son éditeur, et il nous a sorti un roman au titre allégeant, mais au contenu décevant.

Antichan - - 73 ans - 27 novembre 2008