Le Noyé d'Arena Blanca
de Joseph Hansen

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 17 juin 2008
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Hard-boiled with a twist
Second épisode de la série Brandstetter - enquêteur d’assurance homosexuel et téméraire - originalement paru en 1973.

En fouillant dans le passé d’un homme, que la police croit noyé accidentellement, notre héros s’infiltre dans les milieux culturels des années 1960s sur fond de décor rappelant Hollywood, afin de démêler les ficelles d’une intrigue tortueuse. Qui peut bien profiter de la mort de John Oats? Le bénéficiaire de l’assurance-vie de ce dernier?

Hansen réussit à nous faire oublier que Branstetter n’est pas un détective, il n’en demeure pas moins que l’acharnement et l’impétuosité du personnage laisse perplexe. Il est difficile de croire qu’un employé d’une corporation accepte de mettre sa vie en danger pour découvrir la vérité, particulièrement si on considère les montants en jeu à l’époque… Les idéalistes de cet acabit ne sont plus légion!

Il aurait été intéressant de s’imprégner des couleurs de la période mais le roman s’inscrit dans les règles de base du genre : meurtre – interrogations – revirements et résolution. Un petit polar tranquille, traversé d’une brise de bord de mer, parfait pour un hiver froid.