Mère disparue de Joyce Carol Oates
( Missing mom)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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C'est lent et long !
Je n'avais rien lu de cet auteur qui semble prolifique et appréciée ( voir les critiques de CL ). J'avoue avoir été déçu, même si la peinture des moeurs nord-américaines modernes m'intéresse toujours. Ici tout est lent, on répète les choses de peur que le lecteur n'ait pas compris, tout est stéréotypé... y compris les bons sentiments.
Une jeune femme "libérée" se démarque de son milieu familial ; elle travaille dans la presse locale du Middle West et y réussit (naturellement !). Sa mère, veuve, va se faire assassiner dans des circonstances pénibles et sa fille va avoir un autre regard sur sa mère, sur ses parents, sur sa soeur, etc... L'intrigue est intéressante mais ne mérite pas 500 pages de développement !
On me recommande de lire "les Chutes" du même auteur, je n'ai encore rien décidé...
Les éditions
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Mère disparue [Texte imprimé], roman Joyce Carol Oates traduit de l'anglais (États-Unis) par Claude Seban
de Oates, Joyce Carol Seban, Claude (Traducteur)
Philippe Rey
ISBN : 9782848760957 ; 22,80 € ; 04/10/2007 ; 492 p. ; Broché
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Mais que c'est long
Critique de Monocle (tournai, Inscrit le 19 février 2010, 64 ans) - 12 février 2019
Tout débute par un repas de fête des mères. Sont présents Nikki, sa sœur Clare, le mari de cette dernière, une tante acariâtre, un ou deux amis et un spécialiste en destruction de nuisibles rencontré la veille. On fête Gwen, une dame gaie, veuve, prête à tout pour aller vers les autres et qui veille jalousement sur ses deux filles : Nikki et Clare. Mais la question dans ce roman est de savoir qui veille sur qui ! Nous l'apprendrons plus tard.
Alors ce repas, c'est vraiment du tout grand Joyce Carol Oates... une formidable dissection des participants et de l'ambiance qui en découle ; le lecteur avide se dit "ça y est... "la machine est en route, l'auteure va nous éblouir une fois de plus"
Hélas il n'en est rien.
Le lendemain de cette petite fête Gwen se fait assassiner par un junkie.
Commence alors un long "travail de deuil" (j'ai horreur de cette expression). Le texte vire alors dans de longues descriptions où l'absence règne en maîtresse.
Certainement pas le plus bel œuf de cette écrivaine qui d'habitude fait vibrer le lecteur.
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