La matrice : Journal du Dépôt de la Royal Air Force (août-décembre 1922) suivi de Notes ultérieures par le simple soldat Ross, matricule 352 087
de Thomas Edward Lawrence

critiqué par Nance, le 24 juin 2008
( - - ans)


La note:  étoiles
Traduction illisible
Le colonel Thomas Edward Lawrence (le fameux Lawrence d’Arabie), en 1922 (c’est-à-dire après qu’il a été agent de liaison britannique lors de la révolte arabe), s'engage sous un faux nom comme simple soldat dans la Royal Air Force. Il prend des notes au jour le jour et c’est ce qu’on retrouve dans ce journal.

J’ai été déçue. Ça a été une torture à finir. Je l’ai fini uniquement parce que ça faisait plus de cinq ans que je voulais lire ce livre. J’avais lu le premier chapitre quand j’étais au collège et j’avais été envoûtée. Peut-être que mon jugement était biaisé, le livre était une vieille édition jaunâtre qui sentait le moisi. J’avais l’impression d’avoir le vrai journal entre mes mains. À ce moment-là, je n’avais pu le finir. Ça m’avait échappé de la tête, il y avait d’autres livres, aussi il y avait mes études. Après mon diplôme, j’ai voulu le réemprunter, mais on m’en a empêché, soit je le lisais sur place, soit je laissais tomber, seul les membres du collège ont le droit d’emprunter les livres de l’établissement. Finalement, j’ai fait des recherches et j’ai pu trouver une nouvelle édition dans une autre bibliothèque. Mais le charme était rompu, ce n’était plus la même chose. J’ai trouvé l’écriture sèche. Je crois aussi que la traduction était mauvaise, j’avais de la difficulté à lire et c’était ennuyant. Alors conclusion : honnête, mais soporifique.